Soissons-sur-Nacey

Soissons-sur-Nacey est une commune française située dans le canton d'Auxonne du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.

Soissons-sur-Nacey

Mairie de Soissons-sur-Nacey.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Dijon
Intercommunalité Communauté de communes Auxonne Pontailler Val de Saône
Maire
Mandat
Gabriel Deloge
2020-2026
Code postal 21270
Code commune 21610
Démographie
Population
municipale
361 hab. (2018 )
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 15′ 34″ nord, 5° 27′ 24″ est
Altitude Min. 181 m
Max. 208 m
Superficie 7,72 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Dijon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Auxonne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Soissons-sur-Nacey
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Soissons-sur-Nacey
Géolocalisation sur la carte : France
Soissons-sur-Nacey
Géolocalisation sur la carte : France
Soissons-sur-Nacey

    Géographie

    Communes limitrophes

    Vielverge
    Vielverge N Champagney (Jura)
    Pointre (Jura)
    O    Soissons-sur-Nacey    E
    S
    Flammerans

    Urbanisme

    Typologie

    Soissons-sur-Nacey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37 %), terres arables (33,6 %), prairies (19,5 %), zones urbanisées (5,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    C’était pendant des siècles un village essentiellement agricole. Son économie était basée sur son territoire : autour du village, des terres agricoles et à l’est, la vaste forêt communale qui nourrissait les porcs, fournissait le bois et le gibier.

    L'église de Soissons-sur-Nacey, achevée fin XIXe, de style roman s'est vue offrir un nouveau toit pour son clocher en 2012. Ce clocher est de style franc-comtois, avec un dôme à l’impériale habillé d’écailles de zinc, dans le respect de la forme originale. La flèche, elle aussi revêtue de métal, est surmontée de l’ancienne croix restaurée, tandis que le coq, trop abîmé, a été rangé à la mairie, faisant désormais partie des antiquités communales. Un nouveau coq “Oiseau de lumière” et symbole de résurrection a été façonné par l’un des artisans compagnons de l’entreprise.

    L’église de Soissons est vouée à la nativité de la Vierge dont la célébration a lieu le . Son clocher dressé vers le ciel sert de repère pour le voyageur indécis, mais aussi pour les habitants. Un ancien agriculteur se souvient du clocher comme d’un guide alors qu’il se trouvait dans la plaine avec son attelage de chevaux refusant d’avancer. Perdu dans un épais brouillard, il retrouva son chemin en se guidant au son des cloches.

    La construction de l’église s’est achevée en 1844 et elle est le fruit d’un mouvement des habitants, voulant se séparer de la commune de Vielverge et devenir une paroisse autonome. L’église a été dressée sur l’emplacement d’une ancienne chapelle dont l’origine se perd dans la nuit des temps. D’une superficie de 130 m2 et de 5 mètres de haut, cette chapelle est confisquée à la Révolution française, puis vendue à un particulier en 1798 au titre de biens nationaux. En 1818, la commune veut la racheter mais le préfet s’y oppose. En 1839, Soissons est enfin établie “paroisse” et la demande des habitants devient légitime. À cette époque, la commune compte cinq cents habitants (362 en 2015). Au dire de certains, la charpente du clocher aurait été construite directement à partir du bois d’un chêne de la forêt communale.

    Le Nacey alimentait autrefois le moulin dont on ne distingue aujourd'hui plus que ses ruines. Le moulin était situé dans une des seules fermes qui subsiste à ce jour.

    Le centre du village comportait aussi un café laissé à l'abandon, puis détruit après un incendie.

    La population étant majoritairement composée de retraités, la mairie ne consacre que peu son budget aux jeunes. La plupart des actifs vont travailler dans les villes et bourgs voisins. Les nombreux lotissements, récemment construits, ont attiré une population rajeunie qui justifie le maintien de la classe maternelle (partie du RPI Soissons-Flammerans).

    Héraldique

    Blason
    Coupé, au premier d'azur au lion issant d'argent, à la bordure de gueules, au second d'or à la fasce ondée d'azur.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
      mars 2001 M. Umberto Barcatta    
    mars 2001 mars 2008 M. Alain Amiot    
    mars 2008   Mme Alice Barthez    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].

    En 2018, la commune comptait 361 habitants[Note 3], en augmentation de 0,28 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    462489493466481498483480472
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    467477470449450412380350306
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    312323260258224212224230203
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
    199212221216259298303350360
    2018 - - - - - - - -
    361--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Les lieux notables du petit village de Soissons-sur-Nacey se situent essentiellement au centre de celui-ci. Ainsi, la place de la mairie regroupe l'église, le monument aux morts, l'école maternelle, la mairie et le seul arrêt de bus du village. La salle des fêtes située sur les hauteurs à l'est du village a été construite sur la base d'un ancien hangar agricole. En face de cette salle, se trouve la gîte du Nacey.


    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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