Société Saint-Jean-Baptiste de Québec

La Société Saint-Jean-Baptiste de Québec fut fondée le à l'instigation du docteur Pierre-Martial Bardy[1] (1797-1869) qui en devint alors le premier président. Le Monument Jacques Cartier-Brébeuf, érigé à Québec, le , par la Société Saint-Jean-Baptiste. Les officiers de la Société Saint-Jean-Baptiste de Québec en 1889 sont M. Amédée Robitaille, président , M. Jules Tessier, vice-président , M. Jean-Baptiste Drouyn, trésorier, M. Joseph Beauchamp, secrétaire , J.-H.-E. Plamondon, commissaire-ordonnateur , M. l'abbé I.-A. Paquet, orateur religieux.

La Société a été dissoute officiellement le . Son dernier président fut Monsieur Gilles Dubord.

Une autre et toute nouvelle société a été fondée le par trois anciens membres de la Société originale. Le président de la nouvelle Société Saint-Jean-Baptiste de Québec est M. Henri Rallon.

Depuis la fermeture de l'église Saint-Jean-Baptiste, en 2015, la SSJBQ assiste et soutient la messe et la bénédiction du de l'abbé Poulin, à la grotte de Notre-Dame, au bout de la rue de Mazenod, dans le quartier Saint-Sauveur.https://www.youtube.com/watch?v=S3cBUwab6J0&t=468s

En 2019, la SSJQ a entrepris, avec succès, des démarches auprès de la Ville de Québec pour faire restaurer la croix catholique au pied de la côte de la Pente-Douce, dans le quartier Saint-Sauveur.

Tiré du nouveau programme :

Pour la Nation

La Société Saint-Jean-Baptiste de Québec (SSJBQ) considère que le Québec émane historiquement des Premières Nations et de la Nouvelle-France. Elle constate que le Québec forme une société ouverte de tradition catholique. Elle fera tous ses efforts pour que le Québec recouvre son indépendance, soit sous la forme d'une République, soit sous la forme d'un Dominion indépendant de celui du Canada.

La SSJBQ déclare solennellement que la langue française est la langue officielle du Québec. Compte tenu de l'évolution de l'histoire contemporaine du Québec, des facilités linguistiques, au sens où celles-ci existent en Belgique, pourraient être accordées à la langue anglaise dans des municipalités désignées. Une certaine tolérance à de l’affichage multilingue, avec priorité à la langue française, pourrait être envisagée dans des quartiers particuliers à définir.

La SSJBQ considère que l'économie québécoise en est une d'esprit d'entreprise, dans laquelle les droits des travailleurs et leur éventuelle participation à la gestion sont reconnus. Elle soutient l'action de l'État pour promouvoir et s'investir dans les secteurs économiques émergents. Les sociétés d’État devraient être des véhicules privilégiés de l’action de l’État dans le domaine des ressources naturelles.

La SSJBQ souhaite que l'histoire, les valeurs et les traditions issues de la société dite canadienne-française soient diffusées dans la population et enseignées dans les écoles québécoises. Les immigrants devraient y être sensibilisés et leur nombre accueilli chaque année doit permettre cette intégration. La SSJBQ verra tout particulièrement à commémorer les faits saillants et légendaires de l'histoire du Québec.

Références

  1. « BNQ-Revues anciennes - Société Saint-Jean-Baptiste de Québec », sur bibnum2.banq.qc.ca (consulté le )

Lien externe

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