Sittelle pygmée

Sitta pygmaea

Sitta pygmaea
Une Sittelle pygmée posée sur un vieil appareil photographique.
Classification (COI)
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Aves
Ordre Passeriformes
Famille Sittidae
Genre Sitta

Espèce

Sitta pygmaea
Vigors, 1839

Statut de conservation UICN


LC  : Préoccupation mineure

La Sittelle pygmée (Sitta pygmaea) est une espèce de passereau appartenant à la famille des Sittidae.

Description

La Sittelle pygmée est l'une des plus petites sittelles, mesurant une dizaine de centimètres de longueur.

Écologie et comportement

Parasites

La Sittelle pygmée peut être l'hôte de certains parasites comme le protiste Trypanosoma[1].

Répartition et habitat

La Sittelle pygmée vit dans l'Ouest de l'Amérique du Nord, depuis le Sud-Ouest du Canada jusqu'à l'Ouest du Mexique, en passant pas les États-Unis, à l'Ouest des montagnes Rocheuses.

Carte de répartition

Taxinomie et systématique

Selon le Congrès ornithologique international (version 4.2, 2014)[2] et Alan P. Peterson[3] il existe six sous-espèces :

  • Sitta pygmaea melanotis van Rossem, 1929, vit dans le Sud-Ouest du Canada, dans l'Ouest des Rocheuses et le centre-Ouest des États-Unis et dans le Nord-Ouest du Mexique ;
  • Sitta pygmaea pygmaea Vigors, 1839, vit sur les côtes du centre de la Californie ;
  • Sitta pygmaea leuconucha Anthony, 1889, vit dans le Sud-Ouest de la Californie et en Basse-Californie ;
  • Sitta pygmaea elii A.R. Phillips, 1986, vit dans le Nord du Mexique ;
  • Sitta pygmaea flavinucha van Rossem, 1939, vit dans l'Est du Mexique ;
  • Sitta pygmaea brunnescens R.A. Norris, 1958, vit dans le Sud-Ouest du Mexique ;
Phylogénie partielle des sittelles
selon Pasquet et al. (2014)[4] :

En 1998, Éric Pasquet étudie le cytochrome-b de l'ADN mitochondrial d'une dizaine d'espèces de sittelles, et rapproche la Sittelle pygmée du « groupe canadensis », qui regroupe six autres espèces de petite taille : la Sittelle du Yunnan (S. yunnanensis), la Sittelle à poitrine rousse (S. canadensis), la Sittelle de Chine (S. villosa), la Sittelle corse (S. whiteheadi), la Sittelle kabyle (S. ledanti) et la Sittelle de Krüper (S. krueperi), mais la Sittelle du Yunnan et la Sittelle à tête brune (S. pusilla) ne sont pas incluses dans l'étude[5]. En 2014, Éric Pasquet et al. publient une phylogénie fondée sur l'ADN nucléaire et mitochondrial de 21 espèces de sittelles et confirment en complétant les résultats de 1998. La Sittelle pygmée est l'espèce sœur de la Sittelle à tête brune, et ces deux taxons forment le clade frère du « groupe canadensis »[4]. Selon cette même étude, la séparation entre les deux petites espèces américaines et le « groupe canadensis » date de 11 millions d'années, et la séparation entre Sittelle pygmée et Sittelle à tête brune de 6 millions d'années environ[4].

Galerie

Liens externes

Bibliographie

  • (en) Simon Harrap (ill. David Quinn), Chickadees, Tits, Nuthatches and Treecreepers, Christopher Helm, , 464 p. (ISBN 0-7136-3964-4)

Références taxinomiques

Liens externes

Notes et références

  1. (en) E.C. Greiner, G.F. Bennett, E.M. White et R.F. Coombs, « Distribution of the avian hematozoa of North America », Canadian Journal of Zoology, vol. 53, , p. 1762–1787
  2. Congrès ornithologique international
  3. Alan P. Peterson
  4. (en) Éric Pasquet, F. Keith Barker, Jochen Martens, Annie Tillier, Corinne Cruaud et Alice Cibois, « Evolution within the nuthatches (Sittidae: Aves, Passeriformes): molecular phylogeny, biogeography, and ecological perspectives », Journal of Ornithology, (DOI 10.1007/s10336-014-1063-7)
  5. (en) Éric Pasquet, « Phylogeny of the nuthatches of the Sitta canadensis group and its evolutionary and biogeographic implications », Ibis, vol. 140, no 1, , p. 150-156 (DOI 10.1111/j.1474-919X.1998.tb04553.x)
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