Simone Pignoni

Biographie

L'Enlèvement de Proserpine, v.1650, Musée des beaux-arts de Nancy.

Simone Pignoni fait son apprentissage avec Fabrizio Boschi, ensuite avec le plus académique et puritain Domenico Passignano et enfin avec Francesco Furini. Il est surtout connu pour ses peintures rappelant le style morbide et sensuel de son maître Furini. Son autoportrait (v. 1650), dans lequel il se dépeint en train de construire une femme nue et potelée à partir d'un squelette est un exemple de cette obsession. Le biographe Philippe Baldinucci, dans le peu qu'il consacre à ce peintre, rappelle à son propos, « la scandaleuse imitation des inventions licencieuses [de Furini] ».

Dans la biographie plus complète de son élève Giovanni Camillo Sagrestani, il le décrit comme étant doté d'une intelligence bizarre et se convertissant tardivement à la peinture religieuse. Il y rappelle l'épisode suivant : lors d'une maladie grave, s'étant dans sa vie concentré sur l'étude des formes féminines et étant alors résigné à l'imminence de l'infinité, son père spirituel le pressa de purger ses erreurs avec la flamme, et une fois guidé par une bonne disposition, il fut soudainement guéri par le Seigneur. Notons bien que la biographie de Baldinucci Furini, témoigne d'un semblable renoncement de son art de la nudité à l'approche de la mort.

Œuvres principales

Source de la traduction

Bibliographie

  • (en) Gerhard Ewald, Simone Pignoni, a Little-Knowun Florentine Seicento Painter, The Burlington Magazine,1964, p. 218-226.

Notes et références

  1. Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris, , 80 p.
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