Simon-Jean Gruget

Simon-Jean Gruget, né le à Beaupréau, mort le à Angers, curé de L'église de la Trinité d'Angers, était un prêtre réfractaire, auteur de plusieurs ouvrages sur les persécutions révolutionnaires en Anjou pendant la Révolution française.

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Biographie

Fils de Julien Gruget et de Jeanne-Rose Herbert.

Il fut vicaire à la Trinité le , puis curé de l'église de la Trinité du au .

Réfractaire au serment constitutionnel, l'abbé Gruget vécut clandestinement à Angers pendant toute la Révolution et continua son ministère[1].

D'après Célestin Port; « Caché dans une maison de la Place du Ralliement, face à la guillotine aux jours d’exécution, il donnait une dernière absolution aux victimes... », il notait chaque jour les événements dont il était témoin et rédigea un journal dont les fragments subsistants (1794-1795) seront publiés dans la « Revue de L'Anjou »[2].

Après le Concordat, l'abbé Gruget se consacra à la restauration des écoles.

Un monument dans l'église de la Trinité, contenant le cœur de l'abbé fut érigé à sa mémoire par souscription à la fin de l'année 1840, une haute et large pierre en marbre noir incrustée dans le mur portant l'urne, surmontée d'une croix, avec un bas relief en marbre blanc représentant «la Religion et la Charité » surmonté d'un buste qui est l'œuvre du sculpteur Walter[3] qui s'était inspiré d'un portrait de Simon Gruget fait en 1835 par Beaumont.

En 1869 sur proposition du maire René Montrieux, le conseil municipal décide de nommer une rue à son nom; la rue de l'Abbé Gruget, l'ancienne rue des Fossés, dans le quartier de La Dourtre à Angers[4].

Bibliographie
  • Mémoires et journal de l'abbé Gruget, curé de la Trinité d'Angers. Revue de l'Anjou. publié par E. L. et annoté par E. Queruau-Lamerie[5], 1900.
  • Les fusillades du Champ des martyrs, mémoire rédigé en 1816 par l'abbé Gruget, publié et annoté par E. Queruau-Lamerie[6], 1892.
  • Histoire de la constitution civile du clergé en Anjou, publiée par les soins de l'abbé Uzureau, Paris, Picard et Angers Siraudeau, 1905[2].

Source
  • Dictionnaire historique de Maine-et-Loire, Célestin Port. Gruget (l'abbé Simon-Jean) version révisée p. 263. (G-GUY).1978[7].
  • L'abbé Gruget, curé de la Trinité d'Angers, sa paroisse, son diocèse, son temps, par Charles-Louis-Théophile Portais, Germain et G. Grassin (Angers), 1896[4].

Notes et références
  1. « Notice descriptive - Mémoires et journal de l'abbé Gruget », sur vendee.fr
  2. Mautouchet P.-R., Revue d'histoire moderne et contemporaine - Volume 7 Numéro 3 : Histoire de la Constitution civile du clergé en Anjou, (lire en ligne), p. 214-217
  3. Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture et gravure des artisres vivants, Vinchon fils, imprimeur des musées royaux, (lire en ligne), p. 247
  4. Portais, Charles-Louis-Théophile, L'abbé Gruget, curé de la Trinité d'Angers, sa paroisse, son diocèse, son temps, 1751-1840 : chanoine Portais ; ouvrage précédé d'une lettre de S. G. Mgr Mathieu, Germain et G. Grassin (Angers), (lire en ligne), p. 622
  5. Gruget, Simon (1751-1840), Mémoires et journal de l'abbé Gruget publié par E. L. ; (Reprod.) et annotés par E. Queruau-Lamerie, Germain et G. Grassin (Angers), (lire en ligne)
  6. Gruget, Simon (1751-1840), Les fusillades du Champ des martyrs, Germain et G. Grassin (Angers), (lire en ligne)
  7. Dictionnaire historique de Maine-et-Loire, (lire en ligne), Grujet - version revisée G-GUY, page 263

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