Sigus

Sigus est une commune de la Wilaya d'Oum El Bouaghi en Algérie, dont l'origine remonte à l'époque romaine[2].

Sigus
Noms
Nom arabe سيقوس
Administration
Pays Algérie
Région Aurès
Wilaya Oum El Bouaghi
Daïra Sigus
Code postal 04011
Code ONS 0406
Indicatif 032
Démographie
Population 17 598 hab. (2008[1])
Densité 85 hab./km2
Géographie
Coordonnées 36° 07′ 00″ nord, 6° 47′ 00″ est
Superficie 207 km2
Localisation

Localisation de la commune dans la wilaya d'Oum El Bouaghi.
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Sigus
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Sigus

    La tribu des Ouled Seguen vit près de cette ville.

    Géographie

    Localités de la commune

    La commune de Sigus est composée de 23 localités[3] :

    • Centre de Sigus
    • Bir Tandja
    • Theniet Ben Djeiter
    • Taxas
    • Bir Merzak
    • Hazam Ben Abdallah
    • Boucheri
    • Grar Touam
    • Boute biben
    • Guelt Saker
    • Chabet El Ma
    • Merabet Toumi
    • Melaab
    • Dekkiche
    • Tassa
    • Hamoudi
    • El Ksar
    • Halimi
    • Reghdi
    • Ras El Aïn
    • Theleth El Hemri
    • Zaouia Bouhdjar
    • Satha

    Histoire

    Nécropole mégalithique

    Sigus dispose également d’une vaste nécropole mégalithique qui remonte à l’ère protohistorique, phase intermédiaire entre la Préhistoire et l’Histoire, marquée par l’avènement des toutes premières manifestations architecturales, donc du passage de l’état nomade à la sédentarisation.

    Elle s’étend de la plaine de Fesguia au sud-ouest à Redjie, Safia au Sud-Est du village.

    Ce site, contient des sépultures très rares (dolmens, menhirs, cromlechs). Le dolmen aux trois menhirs est unique au monde. Ces vestiges de monuments antérieurs à l’occupation romaine et dénommés tantôt celtiques, tantôt mégalithiques par les explorateurs, sont au nombre de 1200.

    Il s’agit donc d’une population de près de 5000 individus. Aujourd’hui, il reste, selon des spécialistes qui évoquent un véritable massacre, à peu près, 50 ou 60 monuments éligibles à la réhabilitation.

    Castellum Repulica

    Selon les écrits de Stéphane Gsell, une notoriété de la société archéologique de Constantine sous la colonisation, qui fait référence à un évêque cité dans l’Atlas archéologique de l’Algérie (AAA), Sigus est «Castellum Repulica», un municipe romain sous le Bas-Empire (235-476), qui contiendrait, entre autres, une assemblée et une basilique datant de la civilisation romaine.

    Sigus est également repérable sur la carte illustrant le réseau routier de l’Afrique romaine au musée de Cirta à Constantine, en tant que point de liaison entre l’antique Cirta et les différentes cités romaines de l’Est, à savoir, Gadiovfala, Tigisi , Tenebreste et Theveste (Tébessa) sur l’itinéraire d’Antonin en passant par Macomades et Marcemeni et Bagaï en allant vers Mascula .

    Par ailleurs, il convient de noter qu’à Sila, à km au Sud-Ouest de Sigus, se trouvent des vestiges de la cité romaine de Sila, un fort byzantin et 4 basiliques chrétiennes. L’une d’elles est située à 1 000 m à l’Ouest du fort et possède trois nefs. La nef centrale est prolongée à l’est par une abside de forme arrondie, au sud par une sacristie et au nord par un baptistère. L’édifice mesure au total 21,30 m de longueur et 14,30 m de largeur (St. Gsell : AAA.F17.no 333).

    Présence française

    1830 - 1962 Algérie

    Village de la commune-mixte Aïn-M'Lila : (centre créé en 1874 sur le Département et l'Arrondissement de Constantine) , créé en 1878 - ancien bordj de commandement ben Zebri.

    Notes et références

    1. « Wilaya d'Oum El Bouaghi : répartition de la population résidente des ménages ordinaires et collectifs, selon la commune de résidence et la dispersion ». Données du recensement général de la population et de l'habitat de 2008 sur le site de l'ONS.
    2. Société archéologique du département de Constantine, Recueil des notices et mémoires, Volume 13, p. 17.
    3. « Décret n° 84-365, fixant la composition, la consistance et les limites territoriale des communes. Wilaya d'oum El Bouagh », Journal officiel de la République Algérienne, , p. 1479 (lire en ligne)
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