Sidónio Pais
Sidónio Bernardino Cardoso da Silva Pais (Caminha, — Lisbonne, ) est un homme d'État, le 4e président de la République portugaise surnommé le président-roi à cause de son autoritarisme.
Sidónio Pais | |
Fonctions | |
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Président de la République portugaise | |
– (7 mois et 16 jours) |
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Élection | |
Chef du gouvernement | Lui-même |
Prédécesseur | Bernardino Machado |
Successeur | Canto e Castro |
Président du Ministère portugais | |
– (1 an et 9 jours) |
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Président | Lui-même |
Prédécesseur | Afonso Costa |
Successeur | João do Canto e Castro |
Ministre des Travaux publics | |
– (2 mois et 9 jours) |
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Chef du gouvernement | João Chagas |
Prédécesseur | Brito Camacho |
Successeur | José Estêvão de Vasconcelos |
Ministre des Finances | |
– (7 mois et 4 jours) |
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Chef du gouvernement | Augusto de Vasconcelos |
Prédécesseur | Duarte Leite |
Successeur | António Vicente Ferreira |
Ministre de la Guerre | |
– (5 mois et 6 jours) |
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Chef du gouvernement | Lui-même |
Prédécesseur | José Norton de Matos |
Successeur | João Tamagnini Barbosa |
Ministre des Affaires étrangères | |
– (5 mois et 6 jours) |
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Chef du gouvernement | Lui-même |
Prédécesseur | Augusto Vieira Soares |
Successeur | Francisco Xavier Esteves |
Biographie | |
Nom de naissance | Sidónio Bernardino Cardoso da Silva Pais |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Caminha (Portugal) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Lisbonne (Portugal) |
Nationalité | portugaise |
Parti politique | Parti national républicain |
Conjoint | Maria dos Prazeres Martins Bessa Ema Manso Preto (maitresse) |
Enfants | Sidónio, António, Maria Sidónia, Afonso et Pedro Maria Olga (hors mariage) |
Profession | Militaire, Lecteur de mathématiques, astronome |
Religion | Catholicisme |
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Présidents du Ministère portugais Présidents de la République portugaise |
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Biographie
Sidónio Pais a été officier, professeur de mathématiques avant de devenir ministre en 1911 puis ambassadeur en Allemagne de 1912 à 1916.
Il prend le pouvoir et dissout l'Assemblée après le coup d'État du . Cherchant à mettre fin au désordre et à la démagogie de la République, il instaure un régime fort qui vire bientôt au culte de la personnalité. Par ailleurs, le Portugal venait de s'engager dans la Première Guerre mondiale contre l'Allemagne, aux côtés du Royaume-Uni et de la France ; cette décision incomprise par le peuple, provoque la colère des milieux catholiques et conservateurs plus proches de l'Allemagne. Opposé à cette intervention, il bénéficie de leur soutien au début.
Il ne changera pourtant pas la politique extérieure du pays sur ce plan. Par contre, il va s'efforcer de corriger les excès des débuts de la République portugaise en rétablissant les liens avec le Saint-Siège, en renforçant le pouvoir du président, instaurant même le suffrage universel pour la première fois au Portugal.
Il se fait élire président le [1].
Il va petit à petit être abandonné par ses partisans ; son autoritarisme, la répression contre l'opposition, la censure et la torture, la déception des milieux ouvriers devant le peu de réformes sociales lui valent des critiques. En outre, la guerre aggrave la crise que vit le pays, provoquant famines, épidémies, rationnement et émeutes. L'abandon des troupes portugaises combattant en France lui sera aussi reproché.
Il est assassiné le dans la gare du Rossio à Lisbonne par un militant républicain[1].
Notes et références
- (pt) Jorge Fernandes Alves, A universidade na república : a república na universidade : a UP e a I República (1910-1926), Porto, Universidade do Porto, , 459 p. (ISBN 978-989-8265-90-6, présentation en ligne).
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