Settimo Torinese

Settimo Torinese (en français Septime) est une ville italienne, fortement industrialisée, de la ville métropolitaine de Turin dans le Piémont. Elle est la dixième commune du Piémont par sa population qui dépasse en nombre quelques chefs-lieux de province de cette région.

Settimo Torinese

Église Saint-Pierre-aux-Liens (San Pietro in Vincoli) sur la place éponyme.
Noms
Nom italien Settimo Torinese
Nom français Septime
Nom piémontais Ël Seto
Administration
Pays Italie
Région Piémont 
Ville métropolitaine Turin 
Maire Piastra
2019-2024
Code postal 10036
Code ISTAT 001265
Code cadastral I703
Préfixe tel. 011
Démographie
Gentilé settimesi
Population 47 790 hab. (31-12-2010[1])
Densité 1 493 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 08′ 15″ nord, 7° 46′ 16″ est
Altitude Min. 200 m
Max. 214 m
Superficie 3 200 ha = 32 km2
Divers
Saint patron Corpi Santi
Fête patronale le premier dimanche de Septembre
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Piémont
Settimo Torinese
Géolocalisation sur la carte : Italie
Settimo Torinese
Géolocalisation sur la carte : Italie
Settimo Torinese
Liens
Site web http://www.comune.settimo-torinese.to.it/

    Histoire

    Le nom dérive du latin, (ad) septimum (lapidem), ou « près de la septième (pierre milliaire) » et se rapporte à la distance de Turin, (Augusta Taurinorum). Dans le passé, la localité porta le nom de Septimum Taurinensem. L'origine est certainement romaine parce qu'en dehors de son nom, elle se trouve sur le tracé de la voie romaine Turin-Pavie-Plaisance. On a retrouvé dans la ville une inscription votive au nom de Jupiter Excellent Maximus, inscription typique que l'on retrouvera sur le fronton des églises avec les lettres D.O.M. : à Dieu Excellent et très Grand.

    La position stratégique de Settimo entre Turin et Milan a toujours attiré la convoitise des puissants et la ville a souvent été au centre de querelles, notamment entre les marquis de Monferrat et la Savoie qui l'épointèrent en l'an 1435. Les derniers seigneurs féodaux furent les marquis Galletti de Barolo, comtes de Settimo à la fin du XVIIIe siècle. Aujourd'hui, Settimo Torinese est un gros centre industriel de la grande agglomération turinoise, résultat d'un long développement commencé dès la fin du XVIIe siècle avec le renouvellement de l'agriculture suivie par le début de l'industrialisation à l'aube de l'unité italienne. Le président Giovanni Gronchi a accordé à Settimo Torinese le titre de « Ville » le . Le a été célébré le cinquantième anniversaire de « Settimo Città », avec des grandes célébrations en conclusion de toute une série d'initiatives, par exemple la rénovation du centre historique.

    La Tour

    La Tour est le dernier élément rescapé de l'ancien château, gravement endommagé et peut-être détruit pendant les guerres franc-asburgiche du XVIe siècle.

    Le château et la Tour furent construits sur le site d'un fortin précédent, probablement entre la fin du IIIe siècle et le début du XVe siècle, dont très peu de traces ont été conservé. Les différentes parties du château ainsi que leur disposition ne sont pas connues à ce jour. Toutes les reconstitutions proposées sont aujourd'hui le fruit de conjectures.

    Les sources du XVe siècle attestent que le complexe défensif de la ville était très important. Au-delà du château lui-même, celui-ci comprenait la « villa », ou bourg, et le refuge, selon un modèle commun à beaucoup de villes dans le tardif Moyen Âge. Le bourg était muni de fortifications qui suivaient plus ou moins le tracé des rues modernes actuelles du centre-ville, alors qu'au sud, celles-ci étaient partiellement délimitées par les structures du château. À l'abri de ce dernier, vers le bourg, se trouvait le refuge, une autre structure défensive destinée à protéger les habitants de la ville et leurs biens et en servant peut-être aussi de militaire réduit.

    Pendant les derniers siècles du Moyen Âge, l'importance du château et du bourg fortifié de Settimo Torinese dépendu par la possibilité de vous contrôler le trait final de la rue de la Lombardie, il vaut à dire de la via publica peregrinorum et mercatorum, rue publique des pèlerins et des marchands qui entrait en Turin de la Porte Doranea ou Porte Palatine.

    Dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, la Tour fut transformée en une sorte de résidence secondaire à l'initiative d'une riche famille turinoise. À l'ouest du bâtiment historique, un petit palais fut construit en style gothique, selon le goût romantique de l'époque. Un beau jardin avec des arbres séculaires occupait toute la zone du château détruit. En 1912, la Mairie de Settimo Torinese acheta la zone du château et la Tour rescapée. De 1922 à 1923, elle y fit bâtir le bâtiment scolaire qui devint le siège de la mairie à partir de 1983. A l'initiative de la Pro Loco et de la Consorteria dei Gamberai, entre le 1975 et le 1976, le peintre Giulio Boccaccio décora les murs et le plafond d'un étage entier de la Tour avec des scènes tirées de l'histoire de Settimo Torinese. La restauration de la Tour et du petit palais du XIXe siècle adjacent s'est terminé en 2003; elle est le symbole de la ville de Settimo Torinese.

    Curiosité

    Settimo est appelé la "Ville du stylo" car on estime que 70 % de la production arrive dans cette zone.

    Jumelages

    La commune de Settimo Torinese est jumelée avec :

    Administration

    Les maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avril 2009 En cours Corgiat Loia PD centre-gauche
    Les données manquantes sont à compléter.

    Hameaux

    Fornacino, Mezzi Po, Villaggio Olimpia, Paradiso

    Communes limitrophes

    Leinì, Volpiano, Caselle Torinese, Brandizzo, San Raffaele Cimena, Borgaro Torinese, Gassino Torinese, Castiglione Torinese, Turin, San Mauro Torinese

    Notes et références

    Voir aussi

    • Portail du Piémont
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