SenseTime

SenseTime est une entreprise chinoise spécialisée dans la reconnaissance faciale et l'intelligence artificielle. Elle est fondée à Hong Kong en 2014, par des chercheurs de l'Université chinoise de Hong Kong[1]. Son siège social se situe toujours à Hong Kong. Elle emploie en , environ 2 200 personnes[2].

SenseTime
Création
Fondateurs Tang Xiao'ou (en)
Siège social Hong Kong
Site web www.sensetime.com

Histoire

En , SenseTime lève 620 millions de dollars via une introduction partielle auprès des fonds Fidelity International, Hopu Capital et Silver Lake and Tiger Global[3], après avoir levé 600 millions de dollars en en [4].

En , SenseTime lève 500 millions de dollars via une introduction partielle[5].

Utilisation de la reconnaissance faciale

La technologie de reconnaissance faciale de SenseTime est très largement utilisée en Chine pour des usages commerciaux:

  • authentification sur les smartphones
  • commande de marchandises
  • paiement
  • accès dans certains hotels
  • accès dans certaines gares comme à Guangzhou ou Wuhan[6]...

Cette technologie est aussi utilisée pour la surveillance des foules et des individus. L'algorithme distingue lorsqu'une personnes se déplace à contre-courant dans une foule. Le porte parole de SenseTime, Yuan Wei indique que le système l'identifie alors comme une anomalie et donne l'alarme[6].

Références

  1. Julie Zaugg, « En Chine, la vie sous l'oeil inquisiteur des caméras », sur Les Echos,
  2. David Ramli et Mark Bergen, « This Company Is Helping Build China’s Panopticon. It Won’t Stop There », sur Bloomberg,
  3. Ingrid Vergara, « Reconnaissance faciale : SenseTime lève 1,2 milliard de dollars en deux mois », sur Le Figaro,
  4. Simon Leplâtre, « SenseTime, la start-up chinoise en pointe dans la reconnaissance faciale », sur Le Monde,
  5. Lulu Yilun Chen, « SenseTime Backer Raises $500 Million to Rev Up IPO Train », sur Bloomberg,
  6. Kai Strittmatter, Dictature 2.0: Quand la Chine surveille son peuple (et demain le monde), Tallandier, (ISBN 979-10-210-4319-0, lire en ligne), p. 215 à 219
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