Senofonte Squinabol

Senofonte Squinabol, né à Côme en 1861 et décédé à Turin en 1941, est un géologue, paléontologue et professeur histoire naturelle italien, connu pour son étude des radiolaires mésozoïques, dont il fut le premier à en proposer des datations. Il réalisa de nombreuses travaux sur les plantes fossiles découvertes en Italie du Nord de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, d'où son appellation de botaniste.

Biographie

Naissance et famille

Senofonte Squinabol, parfois appelé Xénophon, est né à Côme le 30 décembre 1861[1] dans une famille de notables établis dans la Vallée d'Aoste.

Son père, Joseph-Marie Squinabol, était né à Donnas en 1835 et originaire de Lillianes.[2] Celui-ci fut, pendant trente-cinq ans, professeur dans les gymnases royaux de Turin, fut nommé chevalier de l'ordre de la couronne d'Italie en 1893. Il fut également rédacteur en chef du journal "Feuille d'Aoste", et écrivit de nombreux articles sur la question de la langue française dans cette vallée. [2] Joseph-Marie Squinabol était encore vivant en 1897.[2]

La mère de Senofonte Squinabol, Silvia Zelmira Pessina, fille de Joseph et de Rose Pinchetti, était née à Côme vers 1837, et est décédée à Gênes le 13 septembre 1895.[3]

De plus, Senofonte Squinabol avait pour cousin Benjamin Squinabol, consul de Barcelone, confident et ami du président espagnol Stanislas Figueras, et fut un habituel du roi Humbert Ier d'Italie. Celui-ci fut nommé Commandeur de l'ordre d'Isabelle la Catholique, chevalier de l'ordre de la couronne d'Italie et chevalier de l'ordre de Charles III.

Études et activité

Entre à l'université royale de Gênes en 1882 et est reçu docteur ès-sciences en 1886.[2]

Senofonte Squinabol fut enseignant dans diverses institutions[4] :

En 1889, il découvre de nouveaux types d'Algues Fossiles en Ligurie, appartenant à la catégorie des Laminarites, Zonarides, Munsteria, et des Helminthoïda.[5]

En 1904, il découvre une nouvelle sous-catégorie de radiolaires mésozoïques, pour laquelle il donne son nom. Parlant italien, français et anglais, et ayant rédigé plusieurs textes en Latin, il fut dans les années 1920 traducteur en Italien de nombreux livres géologiques français et anglais.

Marié, il eut trois enfants.[6]

Il décède dans sa maison, au Corso d'Annunzio 38, à Turin, le 11 mai 1941.[6]

Publications

Articles publiés

Livres traduits

Posthumes

  • 1964 : Albania, oggi testimonianza di un giornalista (coécrit avec Vittorio Furlani)

Notes et références

  1. (it) Guiseppe Ciscato, Memorie dell' I. R. Istituto veneto di scienze, lettere ed arti, Venezia, tipografia Antonelli, , 180 p. (lire en ligne), p. 158
  2. Lin-Louis Christillin, La vallée du Lys, Aoste, Stévenin, (réimpr. avril 1975), 404 p. (lire en ligne), p. 221-225
  3. Registres de décès de la commune de Gênes, acte du 13 septembre 1895. (lire en ligne)
  4. Lin-Louis Christillin, la vallée du Lys, Aoste, Stévenin, , 404 p. (lire en ligne), p. 222
  5. Louis Clarez, Henri Douville, Annulaire Géologique Universel, vol. 5, Paris, Edmond Monnoyer, , 1261 p. (lire en ligne), p. 473-474
  6. (it) Sofia Lincos, Giuseppe Stilo, « Senofonte Squinabol, professione fantasma », sur https://gruppi.cicap.org/, (consulté le )

Liens externes

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