Senargent-Mignafans

Senargent-Mignafans est une commune française, située dans le département de la Haute-Saône en région Bourgogne-Franche-Comté.

Senargent-Mignafans

L'église et le monument aux morts de Senargent.

Blason
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Lure
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Villersexel
Maire
Mandat
Daniel Zanher
2020-2026
Code postal 70110
Code commune 70487
Démographie
Population
municipale
293 hab. (2018 )
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 33′ 57″ nord, 6° 31′ 37″ est
Altitude Min. 269 m
Max. 372 m
Superficie 10,77 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montbéliard
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villersexel
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Senargent-Mignafans
Géolocalisation sur la carte : Haute-Saône
Senargent-Mignafans
Géolocalisation sur la carte : France
Senargent-Mignafans
Géolocalisation sur la carte : France
Senargent-Mignafans

    Géographie

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune est baignée par le Scey.

    Urbanisme

    Typologie

    Senargent-Mignafans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,4 %), prairies (26,4 %), terres arables (18,1 %), zones urbanisées (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    En 1972, Senargent a fusionné avec Mignafans pour former la nouvelle commune de Senargent-Mignafans, dont Senargent reste le chef-lieu[8]. Mignafans conserve un maire-délégué[9].

    Politique et administration

    Carte départementale représentant en rouge la communauté de communes du Pays de Villersexel.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.

    Elle fait partie depuis 1801 du canton de Villersexel[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le canton s'est agrandi, passant de 32 à 47.

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté de communes du Pays de Villersexel, créée en le .

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs[10]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2014 Pierre Porrachia    
    mars 2014[9] En cours
    (au 27 mai 2020)
    Daniel Zahner   Réélu pour le mandat 2020-2026[11]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

    En 2018, la commune comptait 293 habitants[Note 3], en augmentation de 0,69 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,23 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    379364421447472498522494572
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    419442460433422429433370378
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    328334331306251222235230262
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    227230289263274282295287298
    2018 - - - - - - - -
    293--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    L'association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques La Valoise, créée en 1938[15], organise chaque année depuis 1992[16] une fête de la pêche renommée, dont la 24e a eu lieu en [17].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église de Senargent.
    • Fontaines de Senargent-Mignafans.
    • La chapelle de Mignafans, maison construite en 1794 et aménagée en chapelle mariale en 1903 par la famille Bejean[18].
    • La grotte de Mignafans, construite en 1912, qui fut pendant plus de 50 ans, l’objet d’un pèlerinage d’une journée qui rassemblait de nombreux fidèles de la région, et accueille une messe chaque [19].

    Personnalités liées à la commune

    Romain Hamouma, footballeur.

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi : Parti au 1) d’argent à la croix ancrée de sinople, au 2) d’azur à l’étoile de six rais d’argent soutenue d’un croissant du même.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montbéliard », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. « Premier mandat pour Daniel Zahner », L'Est républicain, (lire en ligne) « Seul candidat à la fonction de premier édile : Daniel Zahner. Il a été élu à ce poste avec 10 suffrages favorables et un bulletin blanc. Membre du conseil depuis 1999, il était 2e adjoint lors du précédent mandat. Michel Poinsot, maire délégué pour Mignafans, a été lui aussi élu avec 10 suffrages ; de même que le premier adjoint, Jean Michel Bardine et le second Christian Euvrard ».
    10. « Les maires de Senargent-Mignafans », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    11. « Daniel Zahner réélu maire », sur L'Est républicain, (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    15. « La reconquête est en marche », L'Est républicain, (lire en ligne) « Christian Agnus fête cette année ses 25 ans de présidence à la tête de l’AAPPMA La Valoise, l’une des sociétés de pêche les plus actives et appréciée du département. Une association créée en 1938, « à une époque où les rivières étaient propres, les eaux claires et le poisson abondant » ; ce qui n’est plus exactement le cas aujourd’hui où « pesticides, nitrates et lisiers dépassent largement ce que la rivière peut absorber ! ».
    16. « À vos lignes ! », L'Est républicain, (lire en ligne).
    17. « La Valoise prépare sa 24e fête de la pêche », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne).
    18. « De la révolution à la religion », L'Est républicain, (lire en ligne) « La petite maison transformée en chapelle porte encore le nom de son premier propriétaire sur le linteau de la fenêtre de gauche, où on peut lire cette inscription originale pour une chapelle : 1794 – JC CHIPOT – AN 2 DE LA R. F. UNE ET INDIVISIBLE ».
    19. « Une messe chaque année », L'Est républicain, édition de Vesoul - Haute-Saône, (lire en ligne).
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