Sebastián Franquis
Sebastián Franquis Vera, né le , est un homme politique espagnol membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).
Chano Franquis | |
Chano Franquis, en . | |
Fonctions | |
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Député aux Cortes Generales | |
– (7 ans, 3 mois et 3 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Las Palmas |
Législature | Xe, XIe et XIIe |
Groupe politique | Socialiste |
Biographie | |
Nom de naissance | Sebastián Franquis Vera |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Las Palmas de Gran Canaria (Espagne) |
Nationalité | Espagnole |
Parti politique | PSOE |
Diplômé de | École sociale de Tenerife |
Il est élu député de la circonscription de Las Palmas lors des élections générales de .
Biographie
Formation
Il réalise ses études supérieures à l'École sociale de Tenerife, dépendante du Centre d'études sociales de Las Palmas, dont il sort diplômé en relations du travail.
Longue trajectoire au sein du PSOE
Initié au socialisme par son frère Francisco, il s'inscrit aux Jeunesses socialistes en 1977, âgé de 15 ans, peu après la légalisation des partis politiques et en est le secrétaire général entre 1979 et 1980. En 1978, il adhère au PSOE. Entre 1983 et 1986, il occupe les fonctions de secrétaire à l'Organisation du groupement de Las Palmas de Gran Canaria puis est élu, en 1987, vice-secrétaire général du PSOE de Grande Canarie, sous la direction de Carmelo Artiles. Il abandonne son poste en 1991.
Candidat sur la liste de Juan Rodríguez Doreste lors des municipales de 1983 à Las Palmas, il n'est pas immédiatement élu mais fait son entrée au conseil municipal en et devient, à 23 ans, le plus jeune conseiller de la ville. Il exerce alors les fonctions de conseiller à l'Éducation et aux Services sociaux jusqu'à la fin de la mandature. Réélu en 1987, il siège sur les bancs de l'opposition avant de devenir, deux ans plus tard, le porte-parole socialiste et le conseiller délégué aux Sports, au Carnaval et aux Fêtes après l'investiture d'Emilio Mayoral au poste de premier édile. Entre 1989 et 1993, il fait partie de la direction de Jerónimo Saavedra au poste de secrétaire à la Participation citoyenne et à la Formation de la commission exécutive régionale du PSC-PSOE. Toujours membre du conseil municipal, il est élu secrétaire général des socialistes de Las Palmas de Gran Canaria en 1995.
Abandon de la vie politique
En 1998, en prévision des élections locales de , il est élu candidat socialiste à la mairie de Las Palmas de Gran Canaria au moyen de primaires. Avec 24 177 voix et 14,79 % des suffrages exprimés, il est largement battu par le maire conservateur sortant José Manuel Soria qui remporte une majorité absolue de 57,54 % des voix et 19 des 29 mandats du conseil municipal[1]. Il devient alors porte-parole du groupe socialiste d'opposition.
En , alors âgé de 38 ans, il démissionne de toutes ses responsabilités électives et organiques afin d'exercer dans le privé. De cette date jusqu'à 2002, il travaille comme directeur gérant dans une entreprise canarienne de communication puis, entre 2002 et 2004, comme directeur de production dans une entreprise régionale liée à l'environnement. De 2004 à 2009, il occupe le même poste dans une entreprise de tri des déchets et d'activités administratives.
Retour sur la scène politique
Contacté par le secrétaire général du Parti socialiste canarien-PSOE, Juan Fernando López Aguilar, il fait son retour sur la scène politique régionale en en étant nommé secrétaire à l'Action électorale de la commission exécutive du PSC-PSOE. En suivant, il est lui-même élu secrétaire général du groupement socialiste de Las Palmas de Gran Canaria[2],[3] ; le plus important groupement des îles Canaries.
En , il est nommé porte-parole de l'exécutif municipal[4] et directeur du département de la Présidence[5] par le maire socialiste de Las Palmas Jerónimo Saavedra. Candidat lors des élections locales de [6], il retrouve un siège au conseil de la ville et son poste de porte-parole municipal. Il démissionne en afin de se concentrer sur son mandat parlementaire.
Député au Congrès
Lors des élections générales de , il remplace López Aguilar comme tête de liste du parti dans la circonscription de Las Palmas[7]. Sa liste reçoit le soutien de 123 486 électeurs et 26,16 % des suffrages exprimés, lui donnant deux mandats sur les huit à pourvoir dans la circonscription. Élu au Congrès des députés avec sa collègue Pilar Grande, il est membre de la commission de l'Intérieur et de la commission bicamérale chargée des Relations avec le Tribunal des comptes. Il est le porte-parole de son groupe à la commission de l'Industrie, de l'Énergie et du Tourisme.
En vue des élections législatives de , il forge une alliance avec le parti nationaliste de centre gauche Nouvelles Canaries (NC)[8]. Réélu au Congrès, il est choisi comme président de la commission de la Santé et des Services sociaux[9] au détriment de la commission de l'Industrie, de l'Énergie et du Tourisme dont il n'est plus qu'un simple membre. Inscrit à la commission de l'Équipement, il intègre la députation permanente à titre supplétif. Il conserve son mandat lors du scrutin anticipé [10] mais perd la présidence de sa commission où il est remplacé par Patxi López. Il est cependant choisi comme porte-parole de la nouvelle commission de l'Énergie, du Tourisme et du Numérique. À partir d', il occupe les mêmes responsabilités à la commission d'enquête relative à l'accident du vol 5022 Spanair.
Il est élu secrétaire général du PSOE de Grande Canarie en [11],[12]. Peu après l'annonce de la célébration d'élections anticipées pour le , il choisit de ne pas postuler à un nouveau mandat national et de concourir aux primaires visant à désigner le candidat tête de liste dans la circonscription de Grande Canarie en vue des élections au Parlement des Canaries du suivant[13]. Sa liste arrive en tête du scrutin et remporte cinq sièges sur les 15 en jeu. Élu au Parlement des Canaries, il est ensuite choisi comme porte-parole du groupe parlementaire socialiste en remplacement de Dolores Corujo devenue présidente du Cabildo insulaire de Lanzarote.
Vie privée
Il est divorcé.
Notes et références
- (es) « Resultados de las elecciones municipales de 1999 en Las Palmas de Gran Canaria. », sur infoelectoral.mir.es, (consulté le ).
- (es) « Sebastián Franquis: "Coalición Canaria no puede estar poniendo continuamente al PSOE entre la espada y la pared". », sur eldiario.es, (consulté le ).
- (es) « Chano Franquis, fuera de la portá. », sur eldiario.es, (consulté le ).
- (es) « La noria empezará a girar en fin de año. », sur laprovincia.es, (consulté le ).
- (es) « San Cristóbal tendrá más arena y conectará con La Laja. », sur laprovincia.es, (consulté le ).
- (es) « Franquis: "Cardona debe explicar el Canódromo". », sur laprovincia.es, (consulté le ).
- (es) Junte électorale centrale, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 1329/2011, de 26 de septiembre. », sur BOE.es, (consulté le ).
- (es) Junte électorale centrale, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 977/2015, de 26 de octubre. », sur BOE.es, (consulté le ).
- (es) « Sebastián Franquis, presidente de la Comisión de Sanidad del Congreso. », sur consalud.es, (consulté le ).
- (es) Junte électorale centrale, « Candidaturas proclamadas para las elecciones al Congreso de los Diputados y al Senado, convocadas por Real Decreto 184/2016, de 3 de mayo. », sur BOE.es, (consulté le ).
- (es) « Sebastián Franquis vence en las primarias del PSC de Gran Canaria. », sur laprovincia.es, (consulté le ).
- (es) « Franquis anuncia una nueva etapa del PSOE en Gran Canaria con una ejecutiva renovada en un 80% en su "núcleo duro". », sur eldiario.es, (consulté le ).
- (es) « Franquis deja el Congreso y abre paso a Máñez. », sur canarias7.es, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Biographie sur le site du PSOE de Grande Canarie.
- Curriculum Vitae sur le site de transparence du PSOE.
- Fiche sur le site du Congrès des députés : Xe, XIe, XIIe législatures.
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