Schepdael
Schepdael, en néerlandais Schepdaal, est une section de la commune belge de Dilbeek (Pajottenland) située en Région flamande dans la province du Brabant flamand.
Schepdael | ||||
Schepdael de nuit. | ||||
Administration | ||||
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Pays | Belgique | |||
Région | Région flamande | |||
Communauté | Communauté flamande | |||
Province | Province du Brabant flamand | |||
Arrondissement | Hal-Vilvorde | |||
Commune | Dilbeek | |||
Code postal | 1703 | |||
Zone téléphonique | 02 | |||
Démographie | ||||
Population | 5 580 hab. (31/12/2006) | |||
Densité | 680 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 50° 50′ 18″ nord, 4° 11′ 45″ est | |||
Superficie | 821 ha = 8,21 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Brabant flamand
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
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Château Brifaut ou dit « de Schepdael »
Situé au croisement des rues Scheestraat et Vaerenbergstraat, ainsi que de la Wyngaardstraat et de la chaussée de Bruxelles, le château de Schepdael, avec son parc, ses avenues, ses dépendances, ses terres et prairies, ainsi que son étang (aujourd'hui disparu), est situé sur les communes de Schepdael et de Lennick-Saint-Martin. La propriété a une contenance globale d’environ 17 hectares.
Le château de Schepdael fut initialement occupé par le notaire bruxellois Daniel Léopold Gustave Eliat-Eliat, chevalier de l’ordre de Léopold (Bruxelles, – Château de Schepdael, ), qui y décéda. Notaire de 1862 à 1888, Gustave reprit l’étude de son oncle, Henri Eliat (Bruxelles, ), actif de 1832 à 1861, qui l’avait adopté[1]. Gustave Eliat était également connu comme un amateur passionné d’agronomie et d’horticulture, y consacrant tous ses loisirs et décorant de ses plus belles fleurs les fenêtres de son hôtel de la rue neuve. Il participa et gagna plusieurs concours et expositions, notamment lors de l’Exposition nationale de Bruxelles en 1880. Gustave épousa Hélène-Caroline Mersman (Bruxelles, – ), dont il eut 5 enfants. Leur 5e enfant, Laure Eliat-Eliat (Bruxelles, – ) épousa Alexis van Damme (St-Josse, – Schepdael, ), conseiller à la Société Générale de Belgique[2].
À la fin du XIXe siècle, le château appartenait à la famille Van Hoorde. Le , il fut visité notamment par les Allemands, alors qu'une Mlle Van Hoorde y vivait encore [3].
Au cours de l'entre-deux-guerres, le château passa aux mains de multiples propriétaires : notamment Victorienne Ghislaine Françoise Renée, comtesse de Mérode, douairière du comte John d’Oultremont, qui vendit le château à la baronne Albert Sloet van Oldruitenborgh (née Marie Laurence Valérie Orban) en 1923. En 1928, cette dernière revendit le château à Mme Charles Claes (née Léona Zoude) et à ses enfants Louise, Lucie et Charles.
Dès que le bien fut acheté en 1928, d'importants travaux débutèrent. En , il ne restait plus que la façade arrière du château initial, avant sa reconstruction tel qu’il est aujourd’hui. Les travaux furent réalisés par l’entrepreneur Kinnard au cours de l'année 1929. En , Louise Claes, épouse du député et sénateur catholique Valentin Brifaut (1875-1963), devint propriétaire à part entière du château[4]. C'est depuis cette époque que le château fut appelé "Château Brifaut".
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le château fut occupé par un état-major allemand de troupes de transmission, qui tenta vainement de le détruire avant de s'enfuir. Il fut ensuite occupé par les troupes alliées, avant d'être pillé par la population avoisinante[5]. À la suite de ce pillage, la famille Brifaut abandonna l'idée de s'y réinstaller.
En , le château fut dès lors revendu à l'Asbl "Prévoyance sociale - De Sociale Voorzorg". Il est devenu aujourd'hui une institution scolaire pour personnes légèrement handicapées, dénommée "Levenslust M.P.I." (Scheestraat, 74, 1750 Lennik)[6].
Personnalités
- Remco Evenepoel, coureur cycliste, y est né. Il est d'ailleurs surnommé le prodige de Schepdael[7],[8].
Voir aussi
Notes et références
- Alex TILLOT, Notaires belges. Notes biographiques et professionnelles. Première série. Notaires de l’arrondissement de Bruxelles, Bruxelles, 1902, p. 73-79.
- Voir Léon ROBIN, La descendance de Jean van Hoegaerden, Bruxelles, 1951.
- Albert HENRY, François LIVRAUW, André de RIDDER, La Chambre des Représentants en 1894-1895, Bruxelles, 1896, p. 420 et Rapports et documents d’enquête. Rapports sur les attentats commis par les troupes allemandes pendant l’invasion et l’occupation de la Belgique, vol.1, n°2, Bruxelles, 1923, p. 131.
- Thierry SCAILLET, Valentin et Henry Brifaut. Parcours d'un père et d'un fils, Bruxelles, Event Business, 2008.
- Voir Archives des réseaux Tégal et Zéro, Bruxelles, AGR, 1975, p. 20.
- Voir http://www.levenslustvzw.be/
- « Remco Evenepoel victime d’une chute hallucinante au Tour de Lombardie: le Belge est conscient et les nouvelles sont rassurantes (vidéos) », sur Le Soir Plus, (consulté le )
- Flandreinfo be-L'Actu de Flandre, « Remco Evenepoel fait une chute dans un ravin au Tour de Lombardie », sur vrtnws.be, (consulté le )
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