Santosse

Santosse est une commune française située dans le canton d'Arnay-le-Duc du département de la Côte-d'Or, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Santosse

Église Saint-Germain
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Côte-d'Or
Arrondissement Beaune
Intercommunalité Communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud
Maire
Mandat
Jacqueline Metais
2020-2026
Code postal 21340
Code commune 21583
Démographie
Gentilé Santossien
Population
municipale
53 hab. (2018 )
Densité 6,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 00′ 22″ nord, 4° 37′ 50″ est
Altitude Min. 392 m
Max. 567 m
Superficie 7,93 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Beaune
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Arnay-le-Duc
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Santosse
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Santosse
Géolocalisation sur la carte : France
Santosse
Géolocalisation sur la carte : France
Santosse

    Géographie

    Situé au fond d'un val ou dominent les prés et les bois.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Santosse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beaune, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,6 %), terres arables (36,8 %), forêts (16,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Santosse était occupée à l'époque romaine ainsi qu'en témoignent les différentes stèles découvertes.

    Depuis son origine on peut voir sur les cartulaires de l'église d'Autun notamment les différentes évolutions du nom : Centissa (954), Centesses (1239), Centosses (1275), Sanlosses (1290), Santhosses (1391).

    C'est dans la plaine de Cussy-la-Colonne et notamment à Santosse, que Jules César qui lors d'une de ses huit campagnes en Gaule engagea la bataille contre les helvètes (guerre des Gaules) et détruisit leur armée.

    À l'époque de Colbert parmi la vigne bourguignonne le vignoble le plus coté est celui de Santosse qui coûte 3700 francs l'hectare alors que Meursault et Pommard valent 1818 francs, Volnay et Musigny entre 1500 et 1800 francs Vougeot 902 francs, Beaune 740 francs, Nuits 360 francs.

    Santosse disposa durant toute la première moitié du XIXe siècle d'une station (ou poste télégraphique aérien) du télégraphe Chappe implantée sur la ligne Paris-Toulon, installation mise en service en 1807 et qui cessa de fonctionner en 1853, remplacée par la télégraphie électrique[8].

    Vie contemporaine

    Afin de produire de l'électricité 6 éoliennes vont être installées à Santosse par la Société Eole-RES dans le cadre du projet "les portes de la côte d'or".

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Gilbert Bouzereau    
    mars 2008 en cours Claude Moissenet    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].

    En 2018, la commune comptait 53 habitants[Note 3], en augmentation de 1,92 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
    162180173178216210225219211
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    216190184173162165183167148
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1321201081009572677870
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015 2018
    695439423847495553
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Germain d'Auxerre contient plusieurs objets classés monuments historiques : notamment une Vierge à l'Enfant du XVIIIe siècle, une cloche de 1537, des vases à fleurs XIXe, une bannière de procession (Vierge de l'Immaculée Conception) XIXe, une chape polychrome (2e moitié XVIIIe) en soie et satin broché, un chandelier en porcelaine blanche XIXe), etc.
    • Le lavoir du XIXe siècle au nord du village
    • Croix du cimetière, ornée du cœur symbole chrétien, 1841
    • Croix monumentale, rue du Goulot

    dénomination croix monumentale, étoiles à cinq branches et fleurs inscrites dans un cercle, 1836 des XVIIIe et XIXe siècles à toit à longs pans.

    • Plus d'une trentaine de maisons et fermes des XVIIIe et XIXe siècles à toit à longs pans ainsi que la mairie du XIXe siècle avec un escalier droit de distribution extérieur.
    • Un certain nombre d'objet provenant de Santosse sont visibles dans certains musées ou églises :

    Un bas relief (0,40 m x 0,40 m) qui se trouve au musée de Beaune a été trouvé à Santosse dans le mur de la ferme de M. Papillon. Dans une niche à sommet cintré, un dieu et une déesse qui portent une robe longue plissée sont assis assis sur un siège à dossier. La déesse porte d'une main une patère reposant sur le genou droit et de l'autre s'appuie sur l'épaule du dieu, dont la main gauche est posée sur la partie supérieure d'une corne d'abondance.

    Contes de Santosse

    A Santosse autrefois on chantait la rencontre de la bergère et du seigneur

    "Il était une fille, une fille d'honneur qui plaisait fort à son seigneur ; en son chemin rencontre ce seigneur déloyal, monté sur son cheval, il met un pied à terre et par le bras la prend : embrasse-moi, ma belle enfant.

    — Hélas ! reprend la belle, le cœur rempli de peur, volontiers mon seigneur, mon frère est dans ses vignes ; ah s'il nous voyait là, il irait dire à mon papa, montez sur cette roche et regardez là bas, pour voir s'il ne vient pas, pendant qu'il y regarde, elle, tout aussitôt, sur le cheval ne fait qu'un saut.

    — Adieu, mon gentilhomme, vous reviendrez tantôt, quand il fera plus beau.

    Mais on ne voit plus guère, de ces filles d'honneur, repousser un seigneur. "

    Personnalités liées à la commune

    Pierre de Beaufremont seigneur de Bourbonne, Molinot et Santosse.

    Lucien Jacquelin, né à Santosse le , anima avec son frère Edmond (né à Santenay) les vélodromes parisiens.

    Bibliographie

    • Description du duché de bourgogne, M. Courtépée, Victor Lagier, Dijon, 1847.
    • Le sacré en Eurasie, Société des études Euro-Asiatiques, L'Harmattan, 1994.
    • Patois et Locutions du pays de Beaune, contes et légendes, chants populaires, Beaune, Imprimerie Arthur Batault, I89I.
    • Étude historique et étymologique des noms de lieux habités du département de la Côte-d'Or, L. Berthoud et L. Matruchot, Imprimerie commerciale et administrative Bordot, 1901.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. « Le télégraphe Chappe en Saône-et-Loire (1799-1853) », article de Pierre Laffont paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 84 (hiver 1990-1991), pages 17 à 24.
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Liens externes

    • Portail de la Côte-d’Or
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.