Sanctions contre la Biélorussie

Les sanctions contre la Biélorussie sont un ensemble de mesure de sanctions prises par l'Union européenne, des pays européens indépendamment et également les États-Unis contre la Biélorussie, pour s'opposer principalement aux atteints aux droits de l'homme et au caractère non-démocratique du pouvoir biélorusse.

Histoire

En 2006, les États-Unis mettent en place des sanctions contre 9 entreprises publiques biélorusse, sanctions qui sont suspendues en 2015[1]. En 2008, l'ambassadeur des États-Unis en Biélorussie est expulsé par la Biélorussie, depuis les ambassadeurs américains ne peuvent se rendre en Biélorussie et l'ambassade est dirigée sur place par un simple directeur[1].

En , la Biélorussie force un avion passant sur son espace aérien, à atterrir prétextant une alerte à la bombe, dans le but d'arrêter et de détenir l'opposant politique Roman Protassevitch et sa compagne. À la suite de cette action, plusieurs pays européens puis l'Union européen interdit son espace aérien à tout avion biélorusse. En parallèle, un certain nombre de projet d'investissement de l'ordre de 3 milliards d'euros financé par l'Union européenne en Biélorussie est gelé[2].

En , le rétablissement de sanctions décidé par les États-Unis en contre la Biélorussie à la suite de la répression du pouvoir, prend effet en ciblant 9 entreprises publiques. En réaction la Biélorussie réduit la présence diplomatique américaine sur son sol, ainsi que de complexifier la délivrance de visas pour les ressortissants américains[1].

Le même mois, l'Union européenne annonce la mise en place de sanctions d'interdictions de circuler dans l'Union européenne et de gels de leurs avoirs placés dans l'Union européenne contre 78 personnalités biélorusses, ainsi que de 7 structures[3].

En août 2021, les États-Unis annoncent de nouvelles sanctions contre la Biélorussie, suivi par le Canada et le Royaume-Uni. Ainsi le Comité national olympique de la Biélorussie est visé suite à la tentative de forcé Krystsina Tsimanouskaya à revenir en Biélorussie. Plusieurs entreprises sont également sujet à des sanctions comme l'entreprise d'engrais Belaruskali (en) ou la banque Absolutbank (be-tarask)[4].

Références

Articles connexes

  • Portail de la Biélorussie
  • Portail de l’Union européenne
  • Portail des relations internationales
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.