Sampa the Great
Biographie
Née en Zambie en 1993, Sampa Tembo grandit au Botswana où son père a trouvé un travail. Depuis l’âge de 9 ans, elle écrit des chansons, puis se met à rapper, influencée par son idole américaine, Tupac Shakur[1]. Dans les années 2010, elle étudie à San Francisco et Los Angeles puis s'installe en Australie. Là, elle s’inscrit à une formation d’ingénieure du son mais rêve de devenir artiste[1],[2]. À Sydney puis à Melbourne, elle participe à des sessions musicales. En 2015, elle enregistre son premier projet, The Great Mixtape, explorant son patrimoine africain spirituel et musical. « J’avais envie d’ajouter dans ma musique mes amis qui me parlent en tanzanien, en swahili, en bemba, parce que c’est de là d’où je viens », dit-elle, « Je voulais mettre un peu de moi, de ma culture, par exemple, les enfants qui créent des rythmes en frappant dans leurs mains, les chorales, les harmonies ». L'album est repéré le label anglais Ninja Tune[1]. Elle collabore aussi avec d'autres artistes, comme l'australien Jonti[3], assurent des premières parties de Kendrick Lamar, Lauryn Hill, Little Simz ou encore Ibeyi, réalise des clips[4]. Puis, quatre ans plus tard, avec ce label Ninja Tune, elle grave l'album The Return[5].
Discographie
- The Return, 2019, sous le label Ninja Tune.
Références
- Stéphanie Binet, « Musiques : Sampa The Great, le rap et les racines », Le Monde, (lire en ligne)
- (en) Andrew Drever, « Sampa the Great is becoming the artist she dreamed of being », The Sydney Morning Herald, (lire en ligne)
- Clémence Van Egmond, « En écoute : les 4 albums qui vont faire votre semaine », Les Inrocks, (lire en ligne)
- Carole Boinet, « Sampa The Great : gros coup de cœur pour son clip “Final Form” », Les Inrocks, (lire en ligne)
- Guillaume Schnee, « Sampa The Great reine zambienne de la planète hip hop », FIP, (lire en ligne)