Samir Aït Saïd

Samir Aït Saïd est né dans une famille d'origine algérienne, kabyle, et a appris la langue kabyle avec sa grand-mère paternelle[1].

Il commence la gymnastique au RSCC Champigny-sur-Marne. Repéré à l'âge de 11 ans par Philippe Carmona, entraîneur du pôle espoir d'Antibes, il intègre le groupe du sud de la France et s'entraîne avec, notamment, Éric Casimir et Florent Marée.

Dès 2004, il entre en Équipe de France et s'empare des titres nationaux et européens juniors aux anneaux en 2006. Afin qu'il puisse progresser encore plus vite, il devient le 329^e athlète aidé par le Challenge de la Fondation Française des Jeux en 2011.

Une blessure l'empêche de participer aux Jeux olympiques de Londres, où il représentait un espoir de médaille française[2].

En 2016, il fait partie de la délégation française aux Jeux olympiques de Rio. Prétendant à une médaille aux anneaux, il se blesse gravement en qualification lors de sa réception au saut de cheval. Il souffre d'une double fracture tibia-péroné gauche, ce qui ne lui permet pas de participer à la finale des anneaux, pour laquelle il avait précédemment réussi à se qualifier.

Il revient à la compétition en septembre 2017 lors des Internationaux de France, où il remporte la médaille d'argent aux anneaux, se qualifiant également pour les championnats du monde de Montréal grâce à sa performance. En octobre, à Montréal, il se classe 4^e des qualifications aux anneaux, puis obtient le même classement en finale, ratant la médaille de bronze pour seulement 8 millièmes de point derrière le Chinois Liu Yang[3].

Samir Aït Saïd fait partie du collectif de Champion de la Paix de Peace and Sport, un groupe de sportifs de haut niveau engagés personnellement en faveur du mouvement de la paix par le sport^{[réf. nécessaire]}.

Aux Championnats du monde 2019 à Stuttgart, il se qualifie pour la sixième finale de sa carrière à ce niveau aux anneaux puis il remporte la médaille de bronze, sa première aux mondiaux et premier podium mondial français depuis 5 ans. Il valide par la même occasion sa qualification pour les Jeux olympiques de 2020[4].

Le 5 juillet 2021, il est nommé porte-drapeau de la délégation française aux Jeux olympiques d'été de 2020 par le CNOSF, conjointement avec la judoka Clarisse Agbegnenou[5].