Samarabalouf

Samarabalouf, renommé en 2014 Samarabalouf Up, est un groupe de swing acoustique et de jazz manouche fondé en 2000, originaire du Nord de la France. Le nom de Samarabalouf signifie « bal fou (Bal ouf) sur la Somme » (Samara étant le nom antique de la Somme).

Samarabalouf
Pays d'origine  France
Années actives 2000 -
Composition du groupe
Membres François Petit, Phyllipa Scammell, Léo Ferdinand Cornélius Mathieu
Anciens membres Pierre Margerin, Luc Sky Ambry

Histoire

François Petit commence la guitare très jeune et étudie la lutherie, se fabriquant sa propre guitare sur laquelle il joue encore. Après avoir suivi des cours au CIM, une école de jazz à Paris, il joue dans différentes formations tel que Les Portejazztels, Le Parkinson Band ou encore Le Père François. À Lille, il rencontre Arnaud Van Lancker, avec qui il fonde le groupe Swing Gadjé. Ce groupe joue durant six ans avant que François Petit parte à Amiens pour montrer le trio Samarabalouf.

François Petit rencontre Pierre Margerin un soir de concert et lui propose de l'accompagner au sein de Samarabalouf. Celui-ci est un musicien autodidacte, bassiste, batteur et guitariste issu de divers groupes comme Danny Wilde, Posse Thieves et Strangeman.

Luc Ambry offre ses services à Samarabalouf en apprenant qu'ils cherchaient un contrebassiste. Violoncelliste issu du Conservatoire de Picardie, il s'adonne durant trois ans à cet instrument avant de passer à la contrebasse et de se mettre à l'électro-acoustique et de jouer dans divers groupes de world music, jazz et free jazz.

Arnaud Van Lancker les rejoint sur leur deuxième album et sur la tournée qui en découle. On le retrouve aussi sur leur enregistrement live.

Leur quatrième album, Bababa sort en 2008[1].

En 2014, après une pause de six ans, le groupe se reforme sous le nom de Samarabalouf Up[2].

En 2021, la formation de Samarabalouf a encore évolué pour devenir un trio composé de François Petit, Phyllipa Scamel et Léo Ferdinand Cornélius Mathieu.

Style

Les morceaux de Samarabalouf n'incluent aucun chant, à l'exception de Profitez-en et de quelques déclames sur Skalipso. Le quatrième album introduit la voix dans presque tous les morceaux, mais il ne s'agit que de vocalises, de chœurs, de textes parlés ou de voix d'accompagnement, mais à l'exception du morceau "L'étoile au Sahara", cela n'est pas assimilable à des chants.

Au premier abord, et au vu de leur formation, on pourrait considérer Samarabalouf comme un groupe de jazz manouche. Pourtant, même s'ils empruntent allègrement à ce genre musical, leur style est plus près de la chanson française, mais sans paroles, ou du rock acoustique, que du swing. Les rythmes rocks sont très présents, et bien qu'il s'agisse de musique acoustique à sonorités tziganes et d'Europe Centrale, cela casse le tempo swing. De plus, leurs mélodies sont comme des chansons : il n'est pas rare qu'une oreille les découvrant pour la première fois s'attende à ce que débutent les chants après tels ou tels mouvements.

De fait, bien que pouvant être rattaché au jazz manouche, Samarabalouf a créé son propre style, sorte de modernisation de l'héritage de Django Reinhardt.

Composition du groupe

Permanents :

Occasionnel :

Discographie

Vidéographie

Références

  1. S. Si., « Samarabalouf Bababa », Le Monde, (lire en ligne).
  2. Chrystel Chabert, « Samarabalouf Up, le jazz manouche et l'énergie rock d'un quatuor à cordes », France Info, (lire en ligne).
  3. Eric Libiot, « Samarabalouf / Bababa », L'Express, (lire en ligne).

Liens externes

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