Sainte-Suzanne (Doubs)

Sainte-Suzanne est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Sainte-Suzanne.

Sainte-Suzanne

Grotte et source à Sainte-Suzanne
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Montbéliard
Intercommunalité Pays de Montbéliard Agglomération
Maire
Mandat
Frédéric Tchobanian
2020-2026
Code postal 25630
Code commune 25526
Démographie
Population
municipale
1 486 hab. (2018 )
Densité 935 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 30′ 25″ nord, 6° 46′ 24″ est
Altitude Min. 310 m
Max. 405 m
Superficie 1,59 km2
Unité urbaine Montbéliard
(banlieue)
Aire d'attraction Montbéliard
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montbéliard
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Sainte-Suzanne
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Sainte-Suzanne
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Suzanne
Géolocalisation sur la carte : France
Sainte-Suzanne

    Ses habitants sont appelés les Feunus. Ce surnom signifiant les fouinards étant par trop péjoratif[1], certains voudraient que ce nom provienne de "la feune", trident avec lequel les habitants pêchaient autrefois le poisson[2].

    Géographie

    Toponymie

    Sanctæ Susannæ en 913 ; Santa Suzanna en 1251 ; Sainte Susanne en 1274 ; Saincte Suzanne en 1593[1].

    Communes limitrophes

    Allondans Montbéliard
    Dung N
    O    Sainte-Suzanne    E
    S
    Bart Courcelles-lès-Montbéliard

    Sainte-Suzanne est un village de l'est de la France situé dans le nord est de la Franche-Comté. Accolé à Montbéliard, il constitue une partie de l'agglomération Ville de Montbéliard (125 000 habitants). Sainte-Suzanne fait aussi partie du premier pôle comtois l'Aire Urbaine Belfort Montbéliard, étant située à 25 km de Belfort.

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Suzanne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montbéliard, une agglomération inter-départementale regroupant 25 communes[6] et 112 634 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (48,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (27,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (48,5 %), forêts (46,1 %), prairies (3,1 %), terres arables (2,2 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Histoire

    Sainte-Suzanne appartenait au comté de Montbéliard qui fut rattaché à la France en 1793.

    Elle était nommée seulement Suzanne sous la Révolution. En 1793, la commune est rattachée au département de la Haute-Saône, district de Montbéliard, canton de Désandans, puis, en 1797, au département du Mont-Terrible, canton de Désendans et enfin en 1800 au département du Haut-Rhin, arrondissement de Porrentruy, canton de Désandans, puis de Montbéliard à partir de 1802.

    En 1833, le Genevois Pierre Henri Paur ouvre une manufacture de boîtes à musique à Sainte-Suzanne. En quasi-faillite, la manufacture est reprise en 1839 par Auguste L'Épée qui va en faire un véritable succès. L'entreprise va prospérer avec des hauts et des bas pendant 157 ans. Elle ferme en 1996[13].

    Héraldique

    Blason
    Écartelé au 1) fuselé en bande de sable et d’or, au 2) d’or aux trois demi ramures de cerf de sable rangées en pal, au 3) d’argent à la roue dentée, à l’usine de deux sheds flanquée d’une cheminée haute à dextre, brochant sur la roue, le tout d’azur, au 4) de gueules à la foëne de trois dents d’argent posée en barre, le fer en pointe.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    La mairie
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 2014 Pierre Maury[14] UMP  
    mars 2014 En cours
    (au 31 mai 2020)
    Frédéric Tchobanian [15]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    SE Ingénieur PSA à Voujeaucourt
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

    En 2018, la commune comptait 1 486 habitants[Note 3], en diminution de 3,13 % par rapport à 2013 (Doubs : +1,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    154335151178299368417445481
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5075736537831 0001 0971 0851 035905
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9408638441 0521 1451 2701 2711 1531 319
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 5081 4291 4481 2961 2461 3491 4231 4341 444
    2013 2018 - - - - - - -
    1 5341 486-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 5, Besançon, CÊTRE, .
    2. Site officiel de la ville de Sainte-Suzanne - Historique de la commune
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Unité urbaine 2020 de Montbéliard », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    7. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. Isabelle Mandraud, « L’Épée, l'usine qui a pris le maquis », Libération, 16 septembre 1996, consulté le 29 août 2017
    14. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
    15. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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