Saint-Pierre (Penmarc'h)
Saint-Pierre est un hameau de la commune de Penmarc'h, dans le pays Bigouden (Finistère). Il est situé à la pointe de Penmarc'h. C'est un port de pêche, moins important que ses voisins Saint-Guénolé et Kérity. C'est à Saint-Pierre que s'élève le phare d'Eckmühl.
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Géographie
Saint-Pierre (Penmarc'h) est l'un des trois ports de pêche traditionnels (la pêche n'y est plus pratiquée de nos jours) de Penmarc'h, les deux autres étant ceux de Kérity et de Saint-Guénolé. Le hameau est situé tout près de la Pointe de Penmarc'h, et la modestie des altitudes (5 m au maximum, une partie anciennement marécageuse forme actuellement la zone naturelle du Marais de la Joie, ou Loch ar Joa en breton, qui sépare les bourgs de Saint-Pierre et de Saint-Guénolé) ainsi que sa position péninsulaire l'expose tout particulièrement aux risques de submersion marine.
Le paysage est dominé par les deux phares (le vieux phare de Penmarc'h et le phare d'Eckmühl) et le sémaphore de Saint-Pierre. Au nord de la Pointe de Penmarc'h se trouve, au bord même de la mer, en direction de Saint-Guénolé, la chapelle Notre-Dame de la Joie.
- De gauche à droite, le sémaphore, la « vieille tour », la chapelle Saint-Pierre, le « vieux phare », l'abri du Papa Poydenot (rose saumon) et le phare d'Eckmühl.
- Le Papa Poydenot.
- Penmarch (Saint-Pierre) : goémon déposé rue Runavalen par la submersion marine liée à la tempête du 1er janvier 2014
Histoire
Le XXe siècle
Entre 1932 et 1934 est construit le brise-lames protégeant le port de Saint-Pierre ; néanmoins, ce port demeure d'un accès extrêmement difficile, sans profondeur et son abri est peu sûr[1].
Monuments et lieux touristiques
Partant de l'extrémité de la pointe, s'alignent plusieurs édifices…
- L'actuel sémaphore est confié aux guetteurs de la Marine nationale.
- La « vieille tour » est construite au début du XVe siècle[2]. À la fois ouvrage de défense, sémaphore et clocher de la chapelle qui la jouxte, elle est peut-être utilisée comme tour à feu[2]. Frappée par la foudre le , elle voit sa hauteur passer de 17 à 12 mètres[3]. Pendant la construction du « vieux phare », elle est dotée d'un feu fixe blanc[2] portant à quatre lieues[3].
- La chapelle Saint-Pierre[4], accolée à la vieille tour, est raccourcie de moitié lors de la construction du « vieux phare »[5]. Le pardon des enfants a lieu le 29 juin, ou le dimanche le plus proche[6].
- Le « vieux phare », ou « phare de Penmarc'h », est construit de 1831 à 1835. Haut de 38 mètres (40 mètres au-dessus du niveau de la mer), il est en service jusqu'en 1897, puis remplacé par le phare d'Eckmühl[2].
- L'abri du Papa Poydenot, ancien canot de sauvetage. Le canot fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1992[7].
Notes et références
- Claude Vauclare, "Les pêches maritimes en Pays bigouden", IFREMER, 1985, consultable http://archimer.ifremer.fr/doc/1985/rapport-4137.pdf
- Francis Dreyer, Jean-Christophe Fichou, « Historique des phares d'Eckmühl », sur phares.du.monde.free.fr, 2001.
- « Phare d'Eckmühl », sur mocquant.pagesperso-orange.fr, 2003.
- Les sources ne s'accordent pas sur sa date de construction : fin du XIVe siècle pour certaines, XVe ou XVIe siècle pour d'autres. « Les autres chapelles », sur penmarch.fr. « Tour et chapelle Saint-Pierre Penmarc'h », sur mairie.biz. « Étymologie et histoire de Penmarc'h », sur infobretagne.com.
- « Étymologie et histoire de Penmarc'h », sur infobretagne.com.
- « Les autres chapelles », sur penmarch.fr.
- Notice no PM29001626, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Notice no PA29000049, base Mérimée, ministère français de la Culture
Articles connexes
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