Saint-Pierre-d'Argençon

Saint-Pierre-d'Argençon est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Pierre.

Saint-Pierre-d'Argençon

La mairie.
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Gap
Intercommunalité Communauté de communes Buëch-Dévoluy
Maire
Mandat
Jean-Pierre Brioulle
2020-2026
Code postal 05140
Code commune 05154
Démographie
Population
municipale
160 hab. (2018 )
Densité 8,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 31′ 15″ nord, 5° 41′ 56″ est
Altitude Min. 737 m
Max. 1 560 m
Superficie 18,81 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Gap
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Serres
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Saint-Pierre-d'Argençon
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
Saint-Pierre-d'Argençon
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Pierre-d'Argençon
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Pierre-d'Argençon

    Géographie

    Localisation de la commune et des communes voisines.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Pierre-d'Argençon est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gap, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (70,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,9 %), terres arables (28,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (17,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Argençon est attesté sous la forme Argenco en 1126 dans le cartulaire de l'abbaye de Durbon.

    Saint-Pierre-d'Argençon est attesté sous la forme latine Santus Petrus de Argensono en 1516.

    Le village est la réunion des paroisses de Saint-Pierre et de Saint-Martin-d'Argençon avant la Révolution.

    Sant-Per d'Argençon en occitan.

    Cette localité est placée sous la protection de saint Pierre, le premier pape.

    La commune prit le nom d'Argenson et de Rives-de-Choranne à la Révolution française.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988 1989 Gilbert Allier    
    1989 1995 Jean-Claude Fagès PS Conseiller général du canton d'Aspres-sur-Buëch (1988-2001)
    mars 2001 mars 2008 Michelle Mannent    
    mars 2008 En cours Jean-Pierre Brioulle[8],[9]   Ancien artisan, commerçant ou chef d'entreprise

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].

    En 2018, la commune comptait 160 habitants[Note 3], en augmentation de 1,91 % par rapport à 2013 (Hautes-Alpes : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    282315363381465473459451401
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    400395398375375360508341357
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    356374330241208228211229208
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    164151136147141150167158157
    2018 - - - - - - - -
    160--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul.

    Il y a une église au cœur du village.

    Ancien lieu d'embouteillage d'eau minérale ferrugineuse datant du XIXe siècle (La Source).

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
    9. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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