Saint-Maurice-de-Cazevieille
Saint-Maurice-de-Cazevieille est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Maurice.
Saint-Maurice-de-Cazevieille | |||||
Vue générale. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Alès | ||||
Intercommunalité | Alès Agglomération | ||||
Maire Mandat |
David Guiraud 2020-2026 |
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Code postal | 30360 | ||||
Code commune | 30285 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
741 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 56 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 01′ 58″ nord, 4° 14′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 99 m Max. 212 m |
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Superficie | 13,15 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nîmes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Alès-3 | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Deaux », sur la commune de Deaux, mise en service en 1988[6] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,7 °C et la hauteur de précipitations de 991,7 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 24 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
Urbanisme
Typologie
Saint-Maurice-de-Cazevieille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (73,1 %), forêts (10,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), zones urbanisées (5,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,9 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Les Hospitaliers
Saint-Maurice-de-Cazevieille est une ancienne seigneurie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem depuis au moins 1187, date à laquelle le comte Raymond V de Toulouse confirme aux Hospitaliers la possession du castrum[19]. En 1271, cette seigneurie était sous l'autorité du commandeur hospitalier d'Alès[20],[21]. Les Hospitaliers sont contraints de céder cette année-là la moitié de la haute et basse justice au roi de France[22] contre la moitié de celles de Valence, Malauzet et Maussargues[23].
Après la dévolution des biens de l'ordre du Temple, elle devint commanderie principale[24] puis un membre de la commanderie de Saint-Christol au sein du grand prieuré de Saint-Gilles. Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Maurice-de-Rocher[25].
Héraldique
Blason | De gueules au pal losangé d'or et de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2018, la commune comptait 741 habitants[Note 5], en augmentation de 6,01 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- Le Portalet est le vestige le mieux conservé du rempart du XIIe siècle. Il s’agit de l'ancienne entrée Nord des fortifications qui protégeaient la commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ces fortifications furent détruites en 1553.
- L’église Saint-Maurice de Saint-Maurice-de-Cazevieille. L'ancienne église paroissiale datait du XIIIe siècle. Elle fut en partie détruite par les protestants en 1560. Sur le même emplacement a été construit en 1857 un nouvel édifice plus vaste, de style roman. Il ne reste plus que le chœur pour témoigner de l’église primitive. La nouvelle église a été bénie le par Mgr Plantier.
- Le temple protestant de Saint-Maurice-de-Cazevieille : un premier édifice fut probablement construit vers la fin du XVIe siècle. On peut supposer qu'il fut édifié sur l'emplacement même de l'ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, que des religionnaires avaient démantelée en 1553. Sa destruction fut ordonnée en 1672. La construction du temple actuel date de 1853.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Baptiste-Pierre Melchior d'Azémar (ou d'Adhémar) ( - Saint-Maurice-de-Cazevieille † ), préfet du Var.
- Charles Privat (né à Saint-Maurice le - † ), député des Bouches-du-Rhône.
Jumelage
Saint-Maurice de Cazevieille est jumelée avec la ville de Gwangmyeong, en Corée du Sud[30].
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Deaux - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Maurice-de-Cazevieille et Deaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Deaux - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Maurice-de-Cazevieille et Nîmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Damien Carraz (préf. Alain Demurger), L'Ordre du Temple dans la basse vallée du Rhône (1124-1312) : Ordres militaires, croisades et sociétés méridionales, Lyon, Presses universitaires de Lyon, coll. « Collection d'histoire et d'archéologie médiévales / 17 », (ISBN 978-2-7297-0781-1, lire en ligne), p. 113Les templiers figurant dans cet acte du comte de Toulouse ne sont pas les récipiendaires, ils ne sont que témoins..
- Carraz 2005, p. 518.
- Abbé C. Nicolas, « Histoire des grands prieurs et du prieuré de Saint-Gilles par M. Jean Raybaud, avocat et archivaire de ce prieuré : tome I », Mémoires de l'Académie de Nîmes, t. XXVII, , p. 186, lire en ligne sur GallicaVoir Carraz 2005, p. 518 pour l'interprétation de comment s'est déroulé la cession d'un partie de la seigneurie, l'abbé Nicolas semblant pondérer ses propos..
- Carraz 2005, p. 518, note 244.
- Emmanuel-Ferdinand de Grasset, Essai sur le grand prieuré de Saint-Gilles de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, suivi du catalogue des chevaliers, chapelains, diacots, donats et servants d'armes de la vénérable langue de Provence, dressé sur les titres originaux, Paris, (lire en ligne), p. 34Le toponyme Malauzet n'est pas identifié. Maussargues semble correspondre au membre de Marsolargues / Massolargues, aujourd'hui Massillargues-Attuech..
- Daniel le Blevec, « L'enquête de 1373 dans le diocèse d'Uzès », Provence historique, no 179, , p. 91 (lire en ligne).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- https://www.lemonde.fr/languedoc-roussillon-midi-pyrenees/gard,30/saint-maurice-de-cazevieille,30285/
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, et Bourse partenariats de la coopération décentralisée », sur le site du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (consulté le ).
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Saint-Maurice-de-Cazevieille sur le site de l'Institut géographique national
- Saint-Maurice-de-Cazevieille - site officiel de la commune
- Saint-Maurice-de-Cazevieille sur le site de Jean-Pierre Trouillas
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