Saint-Médard-d'Aunis
Saint-Médard-d'Aunis est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Pour les articles homonymes, voir Saint-Médard.
Saint-Médard-d'Aunis | |||||
Mairie installée dans l'ancienne cure | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | La Rochelle | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de La Rochelle | ||||
Maire Mandat |
Roger Gervais 2020-2026 |
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Code postal | 17220 | ||||
Code commune | 17373 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Medardains | ||||
Population municipale |
2 279 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 101 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 09′ 34″ nord, 0° 58′ 08″ ouest | ||||
Altitude | Min. 4 m Max. 44 m |
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Superficie | 22,53 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | La Rochelle (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Jarrie | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.saint-medard-daunis.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Saint-Medardains et les Saint-Medardaines[1].
Géographie
Hameaux et lieux-dits
Outre le bourg, la commune comprend plusieurs lieux-dits, hameaux ou villages, tels le Treuil Arnaudeau, les Touches, la Martinière, le Moulin Neuf, la Navisselière, L'Aubertière, Dampsay, une partie du village de Cugné (dite la Couronne), partagé avec la commune de Saint-Christophe, ou une partie de l'écart du Pontreau, partagé avec la commune de Sainte-Soulle et aggloméré au village de Fontpatour (commune de Vérines).
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Saint-Médard-d'Aunis est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Rochelle, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (99,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,3 %), zones urbanisées (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), prairies (5,3 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Le site de Saint-Médard semble avoir été occupé dès l'époque gallo-romaine comme peut l'attester la découverte dans divers lieux de la commune, de fondations de murs antiques, de sarcophages et une monnaie datant de l'Empereur Constantin.
Au XIIIe siècle, un prieuré dépendant de l’abbaye de Cluny dessert la paroisse. À une époque indéterminés, les seigneurs de Saint-Christophe font l'acquisition des droits seigneuriaux sur le village de Saint-Médard. Au XVIIe siècle, la seigneurie devient la possession de Henri de Clermont, seigneur de Montroy. Elle demeure attachée à la seigneurie de Montroy jusqu’à la Révolution.
Après la crise du phylloxéra, la commune, jusqu’alors essentiellement viticole, se tourne vers l’élevage et la culture.
Saint-Médard devient Saint-Médard-d’Aunis en 1920 et réduit ainsi la confusion avec la commune homonyme, St-Médard, du même département [9].
Administration
Liste des maires
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2018, la commune comptait 2 279 habitants[Note 3], en augmentation de 11,83 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
- La mairie est installée dans l'ancienne cure accolée à l'église. Elle comprend le bâtiment du presbytère, une buanderie, un puits à deux accès de niveaux différents et le jardin de prières clos de murs.
- L'église datant du XIXe siècle qui s’ouvre par un portail classique à deux pilastres ioniques surmontés d’un fronton cintré. Sa cloche nommée Marie-Madeleine fut fondue et baptisée en 1895.
- Le monument de la Vierge. Réalisé en fer et parpaing de mâchefer, ce monument a été édifié par les habitants en remerciement à la Vierge car la commune fut épargnée par les bombardements lors de la Seconde Guerre mondiale.
- Le moulin Cabané dit aussi le « moulin brulé », surnom dû à un incendie, date du XVIIe siècle. Décapité par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, il est le seul qui reste des quatre moulins qui existaient autrefois à Saint-Médard-d'Aunis. Le moulin des Tourettes, le moulin Neuf et le moulin Rassouillis à vent et à eau ont été détruits. La municipalité a fait l'acquistion du moulin Cabané pour en assurer la sauvegarde[9].
- Une maison de maître datant du milieu du XVIIIe siècle située rue du Mazureau à l'entrée de l'Aubertière[9].
- Une Magnifique petite épicerie situé au Verger
- Mairie dans le bâtiment de l'ancienne cure accolée à l'église.
- Église.
- Nef de l'église.
- Monument de la Vierge.
Voir aussi
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Les gentilés de Charente-Maritime
- Carte IGN sous Géoportail
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Notes sur Saint-Médard-d'Aunis de Jean-Claude Bonnin
- Annuaire des Mairies de Charente Maritime (17)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
Liens externes
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