Saint-Jean-d'Angle

Saint-Jean-d'Angle est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour les articles homonymes, voir Saint-Jean.

Saint-Jean-d'Angle

Les halles et le clocher de l'église Saint-Jean-Baptiste.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Rochefort
Intercommunalité Communauté d'agglomération Rochefort Océan
Maire
Mandat
Michel Durieux
2020-2026
Code postal 17620
Code commune 17348
Démographie
Gentilé Anglois
Population
municipale
692 hab. (2018 )
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 49′ 12″ nord, 0° 56′ 44″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 32 m
Superficie 21,61 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Rochefort
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Marennes
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Saint-Jean-d'Angle
Géolocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Saint-Jean-d'Angle
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Jean-d'Angle
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Jean-d'Angle

    Ses habitants sont appelés les Anglois et les Angloises[1].

    Géographie

    La commune est une des étapes d'un sentier de grande randonnée balisé, le GR 360.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Jean-d'Angle est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rochefort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (70 %), terres arables (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,3 %), forêts (6,1 %), zones humides intérieures (5,6 %), zones urbanisées (1,7 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    • Le village tient sa richesse passée de la proximité des marais salants.
    • En 1825, les communes de Saint-Jean-d'Angle et de Saint-Fort fusionnent.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D’azur à la croix alésée d’argent[8].

    Administration

    Site officiel de la commune de Saint Jean d'Angle

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2008 Jack Mounier    
    2008 2014 Danielle Hautecoeur    
    2014 En cours Michel Durieux   Retraité
    14e vice-président de la CA Rochefort Océan (2020 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].

    En 2018, la commune comptait 692 habitants[Note 3], en augmentation de 2,22 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,13 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    425370307404393577576553651
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    580583556532513546538531539
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    526558571502508403402407373
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    442456431464486510534619690
    2018 - - - - - - - -
    692--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Les halles, dites « médiévales[13] ». Les premières halles ont été construites au XVIe siècle, mais le bâtiment actuel, inscrit aux monuments historiques, date du XVIIe[14]. Il a été construit vers 1630 et a longtemps servi de marché et de foire aux bestiaux. Devenues propriété de la commune en 1871, ces halles ont été désaffectées pour cause de vétusté au XXe siècle. Elles ont été réhabilitées en 2017 après un chantier de restauration[15].
    • L'église Saint-Jean-Baptiste est construite dès le XIe siècle mais qui subit d'importantes transformations. Son clocher porche gothique début Renaissance, dont la flèche n'a pas été achevée fait 38 mètres de haut, ce qui est rare dans ces marais, est le dernier mis en chantier dans la région[16].
    • Plusieurs maisons du XIIe au XVIe siècle[17].
    • Château de Saint-Jean-d'Angle du XIIe au XVIIe siècle : originairement château de la Mothe, construit vers 1180 par Guillaume de Lusignan, époux de Denise d'Angle, reconstruit par la suite[18] (privé).
    • La ferme fortifiée des Tranquarts[réf. souhaitée].
    • Le caveau de Charles de Comminges, XVIIe siècle, au hameau de Saint-Fort[19] (privé).

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. Gaso.fr
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. Halles médiévales de Saint-Jean-d'Angle sur le site sudcharente.paysrochefortais.fr
    14. Halle, référence PA17000093, sur le site Architecture et patrimoine, (ancienne base Mérimée), Consulté le 31 janvier 2019.
    15. « St-Jean-d'Angle : les halles sont rénovées, découvrez leur histoire », L'hebdo de Charente-Maritime, (lire en ligne, consulté le ).
    16. Eglise Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-d'Angle sur le site sudcharente.paysrochefortais.fr
    17. Village de Saint Jean d'Angle sur le site sudcharente.paysrochefortais.fr
    18. Château médiéval de Saint-Jean-d'Angle sur le site sudcharente.paysrochefortais.fr
    19. Caveau des Comminges (Saint-Fort) sur le site sudcharente.paysrochefortais.fr

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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