Saint-Étienne-de-l'Olm
Saint-Étienne-de-l'Olm est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Étienne (homonymie).
Saint-Étienne-de-l'Olm | |||||
Mairie | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gard | ||||
Arrondissement | Alès | ||||
Intercommunalité | Alès Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Johanna Huguet 2020-2026 |
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Code postal | 30360 | ||||
Code commune | 30250 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Stéphanolmiens | ||||
Population municipale |
398 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 95 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 03′ 34″ nord, 4° 11′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 96 m Max. 178 m |
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Superficie | 4,18 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Alès (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Alès-3 | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Stéphanolmiens.
Géographie
Au pied des Cévennes et à quelques kilomètres de la Méditerranée, Saint-Étienne-de-l'Olm domine la vallée de la Droude à l’ouest et la vallée de la Candouillère au sud et à l’est. Le village doit son nom à l'Orme (Olm en Occitan).
Le vieux village est, comme beaucoup d’autres dans la région, fortifié avec des rues étroites et ombragées où il fait bon flâner.
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Deaux », sur la commune de Deaux, mise en service en 1988[6] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,7 °C et la hauteur de précipitations de 991,7 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 28 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
Urbanisme
Typologie
Saint-Étienne-de-l'Olm est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (52,4 %), cultures permanentes (35,7 %), zones urbanisées (8,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3 %), forêts (0,2 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Le nom de Saint-Étienne-de-l'Olm est issu de « Villa Sancti Stéphani de Ulmo » en 1121 et ensuite « sanctus Stéphano de Ulmo » en 1384. Le nom s’est transformé au cours des siècles, et au XVIe siècle « Sainct Estienne de Long »[19]. En 1793, à la Révolution, le « Saint » disparaît et la commune est provisoirement appelée Étienne-de-Long[20], commune du canton de Vézénobres, qui compte une trentaine de catholiques et environ 200 protestants. Ce lieu appartenait, avant la Révolution française, au diocèse d'Uzès et formait une paroisse du doyenné de Sauzet, prieuré-cure à la collation de l’évêque, Saint-Étienne avait pour armoiries[21] : d'azur et un ormeau[Note 5] de sinople[Note 6].
Selon Blanchet et Louis, « … Ce que nous avons pu recueillir sur l’histoire de Saint-Étienne-de-l'Olm se réduit presque à une liste très incomplète des prieurs. Nous devons signaler cependant que ce lieu, « Castrum de sanctus Stephano de Ulmo » fut un de ceux dont un diplôme de Philippe II, roi de France, assura la possession à l’évêque d’Uzès en 1211 … »[22].
Le village à l’origine était une villa romaine. Un chercheur dans les environs y a trouvé une pièce datant du Ier siècle av. J.-C., un denier de la république Romaine de Caton.
Le document le plus ancien conservé en mairie est un parchemin du XVIe siècle () relatant un différend entre les habitants de Saint-Étienne-de-l'Olm et ceux du village voisin de Saint-Hippolyte-de-Caton ; ce document rappelle que ce différend avait déjà été réglé à l'amiable au XIVe siècle () sous le règne de Charles VI.
Il existe également deux « compois » (ancêtres écrits du cadastre) du XVIIe siècle grâce auxquels on peut imaginer facilement la façon dont vivaient les habitants du village, d'autant que le village a su garder et restaurer son temple, son abreuvoir, ses trois fontaines ainsi que son four banal (collectif) qui fonctionne encore pour quelques occasions festives.
En 1806, la météorite d'Alais est découverte sur la commune.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].
En 2018, la commune comptait 398 habitants[Note 7], en augmentation de 17,4 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Manifestations et évènements
L’association du foyer rural de Saint Étienne de l'Olm organise chaque année les journées du Patrimoine avec une exposition remarquable relatant l'histoire de la commune sur un thème différent chaque année et montre l’ancien réservoir alimenté par deux sources, les fontaines, l'ancien abreuvoir, le temple, le four banal, l'oratoire (ancien lieu de culte catholique), les diverses calades du temple du terrailler, le château Renaissance privé.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Temple protestant de Saint-Étienne-de-l'Olm.
- Église de Saint-Étienne-de-l'Olm[26]. XIVème Siècle[26].
Héraldique
Blason | D’or à l’ormeau de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- L'ormeau est un arbre du genre Ulmus (Ulmo) d’où vient le nom « Olm », généralement un sujet jeune à petites feuilles.
- Sinople dans le langage des blasons désigne la couleur verte
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Deaux - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Étienne-de-l'Olm et Deaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Deaux - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Étienne-de-l'Olm et Nîmes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Nîmes-Courbessac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Dictionnaire topographique Germer – Durand
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Art du Blason, logiciel d'Arnaud d'Abzac
- Études gallo-romaines de Blanchet et Louis « Forma Or bis Romain »
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Saint-Étienne-de-l'Olm - Mairie de Saint-Étienne-de-l'Olm et sa commune (30360) », sur Annuaire-Mairie (consulté le )
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