Sœurs du Bon Secours
Les sœurs du Bon Secours dont le nom complet est sœurs du Bon Secours de Notre-Dame auxiliatrice forment une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.
Pour les articles homonymes, voir Bon Secours.
Sœurs du Bon Secours | |
Ordre de droit pontifical | |
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Approbation diocésaine | 17 juin 1826 par Mgr de Quélen |
Approbation pontificale | 1875 par Pie VI |
Institut | congrégation religieuse |
Type | apostolique |
But | soins des malades, enseignement |
Structure et histoire | |
Fondation | 24 janvier 1824 Paris |
Fondateur | Mgr de Quélen |
Abréviation | C.B.S |
Patron | Notre-Dame Auxiliatrice |
Site web | site officiel |
Liste des ordres religieux |
Historique
L'origine de la congrégation vient d'une association fondée en 1821 qui réunit des jeunes filles qui soignent les malades à domicile, quelle que soit leur situation sociale, et les accompagnent plus particulièrement dans leurs derniers moments. Plusieurs jeunes filles désirent s'engager dans la vie religieuse pour se dédier entièrement aux soins des malades. L'archevêque de Paris accueille favorablement le projet. La congrégation est officiellement fondée le par Mgr de Quélen dans la chapelle de la Vierge de l'église Saint-Sulpice de Paris où douze jeunes filles jeunes prennent l'habit religieux ; Joséphine Potel est élue première supérieure de la congrégation, sous le nom de sœur Marie-Joseph et la congrégation est nommé de Bon Secours sous le patronage de Notre-Dame Auxiliatrice[1]. Elles sont approuvées par l'archevêque de Paris le et enregistré au conseil d'État en vertu d'une ordonnance royale du [2]. Elles connaissent un développement rapide en France et sont bientôt en mesure d'ouvrir des succursales en Angleterre et en Irlande. En 1881, elles fondent également des maisons à Baltimore à l'invitation de Mgr James Gibbons, archevêque de Baltimore[3]. L'institut reçoit le décret de louange en 1875 et l'approbation définitive du Saint-Siège en 1933[4].
Activité et diffusion
Les sœurs se consacrent aux soins des malades à l'hôpital et à domicile, et à l'enseignement.
Les sœurs sont présentes en[5]:
- Europe : France, Irlande, Angleterre.
- Amérique : États-Unis, Pérou.
En 2017, la congrégation comptait 210 religieuses dans 60 maisons[6].
Mother and Baby Home
Dans un ancien couvent irlandais à Tuam, de nombreux corps de nourrissons sont découverts dans une fosse septique. Il s'agit d'enfants nés hors mariage entre 1925 et 1961, période d'ouverture du couvent aux mères célibataires. Les jeunes filles venaient y accoucher discrètement[7]. Les registres de décès mentionnent près de 800 enfants morts dont on ne retrouve pas de sépulture. Les conditions sanitaires très précaires en Irlande ont pu contribuer à la mortalité élevée parmi ces nouveau-nés, peut-être aussi laissés à l'abandon, exposés aux maladies et privés de soin[8]. Une enquête de police ainsi qu'une commission d'enquête gouvernementale sont instituées en 2014[9].
Article connexe
Notes et références
- Encyclopédie théologique : Dictionnaire des ordres religieux, Migne, (lire en ligne), p. 207 à 214
- Jacques-Paul Migne, Encyclopédie théologique : Dictionnaire raisonnée de droit et de jurisprudence, , p. 702
- (en) « A History of Bon Secours Baltimore Health System », sur https://bonsecours.com (consulté le )
- « Sœurs du Bon-Secours de Notre-Dame Auxiliatrice de Paris », sur https://data.bnf.fr (consulté le )
- (en) « Home », sur https://bonsecours.com (consulté le )
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1480
- Les fantômes du couvent hantent la ville irlandaise de Tuam - lemonde.fr 14/06/2014
- 800 cadavres de bébés découverts dans un ancien couvent irlandais, Le Soir, 3 juin 2014. Contrairement au titre de cet article, le nombre de cadavres dans la fosse n'est pas établi.
- Des restes des 796 enfants morts à l’orphelinat irlandais de Tuam ont été identifiés - lemonde.fr 03/03/2017
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