Locomotive série 21 SNCB
Les locomotives de la série 21 (SNCB) sont des locomotives électriques des chemins de fer belges (SNCB) équipées de hacheurs à thyristors pour moduler la puissance au démarrage. Elles sont techniquement très proches de celles de la série 27, mais avec une puissance inférieure.
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Exploitant(s) | SNCB |
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Désignation | 2101-2160 |
Construction | 1984-1988 |
Constructeur(s) | BN/ACEC |
Nombre | 60 |
Disposition des essieux | Bo'Bo' |
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Écartement | standard (1 435 mm) |
Captage | Pantographes |
Tension ligne de contact | 3000 V |
Hacheurs | à thyristors |
Puissance continue | 3000 kW |
Largeur | 2,91 m |
Hauteur | 4,22 m |
Masse totale | 84 t |
Longueur totale | 18,65 m |
Vitesse maximale | 160 km/h |
Les locomotives des séries 11 et 12 sont directement dérivées de ces motrices, et disposent des équipements (pour la signalisation et la tension électrique) nécessaires pour circuler respectivement aux Pays-Bas et en France.
Historique
De 1984 à 1988, 60 locomotives de ce type ont été construites, numérotées de 2101 à 2160.
La 1901
En 1993, la motrice 2130 a été modifiée et renumérotée 1901 pour tester les équipements électriques des futures machines de la série 13. En 2001, cette locomotive a été remise au type de la série et a retrouvé son numéro d'origine.
Utilisation
Leur puissance réduite par rapport à leur sœur de la série 27 les prédestine à la remorque de trains de voyageurs en plaine. L'optimisation de la gestion de parc et la souplesse du pilotage électronique les verront toutefois sur divers types de services.
Les motrices 2107 et 2113 sont hors service à la suite d'accidents à des passages à niveau.
15 machines ont été mises en parc en avril - (les 2102, 2103, 2106, 2109, 2111, 2112, 2116, 2117, 2119, 2120, 2122, 2125, 2126, 2128 et 2130), victimes d'un effectif devenu surnuméraire à la suite de l'arrivée des motrices de la série 18. Elles seront cannibalisées afin de maintenir d'autres motrices (également de la série 27) en état de marche (certaines pièces électriques ou électroniques n'étant plus fabriquées). Simultanément, B-Logistics, qui a dû libérer quelques machines polycourant pour les relations voyageurs entre la Belgique et les Pays-Bas, ainsi que pour une interpénétration plus poussée en France et en Belgique, réutilise temporairement quelques motrices en trafic fret intérieur.
Utilisation actuelle
En 2019, les locomotives série 21 assurent les trains suivants[1] :
semaine
- IC-18 : Liège-Saint-Lambert - Namur - Bruxelles - prolongé vers Tournai en heure de pointe (rames de M4 réversibles ou non)
- (IC-12) : Courtrai - Bruxelles - Louvain (rame réversible de M4, seulement deux trains par jour ; AM80 durant les vacances)
- (IC-20) : Gand - Alost - Bruxelles - Hasselt - Tongres (courte rame réversible de M4, seulement quatre trains par jour)
- un certain nombre de trains d'heure de pointe (P) composés de voitures M4 ou de voitures M5 ; dont quelques trains (S) supplémentaires
week-ends et jours fériés
- IC-06 : Tournai - Ath - Bruxelles - Brussels-Airport-Zaventem (rames réversibles de M4)
- IC-06A : Mons - Braine-le-Comte - Bruxelles - Brussels-Airport-Zaventem (rames réversibles de M4)
- Galerie d'images.
- 2132 et 2142 en gare de Gand-Saint-Pierre.
- La 2160, dernière de la série.
- Courte rame de cinq voitures M4.
- La 2136 remorquant neuf voitures M5.
- Poste de conduite.
La 2109 et la technorame
Fin des années 1980, une asbl d'émanation publique nommée "Club Athena Technologies Education" fit le projet de mettre en place une vitrine des technologies de la région wallonne (afin notamment de susciter des vocations scientifiques parmi les élèves de l'enseignement secondaire). Les thèmes abordés étant l'électronique et la robotique, l'informatique et les télécommunications, les biotechnologies, la recherche spatiale ainsi que quelques technologies plus futuristes (laser, hologrammes...). L'ensemble étant largement financé par le FEDER.

Pour toucher le plus large public, cette exposition itinérante pris la forme d'un train expo qui, durant l'année scolaire 1988-1989, stationna dans plusieurs gares de régions en reconversion industrielle[2],[3] :
- 12/11 - 25/11 : Mons
- 17/12 - 23/12 : Erquelinnes
- 03/01 - 13/01 : Charleroi
- 21/01 - 27/01 : Verviers
- 28/01 - 03/02 : Ath
- 04/02 - 24/02 : Mouscron
- 25/02 - 03/03 : Jemelle
- 04/03 - 17/03 : Luxembourg
- 18/03 - 24/03 : Arlon
- 08/04 - 14/04 : Libramont
- 15/04 - 21/04 : Virton
- 22/04 - 28/04 : Huy
- 29/04 - 19/05 : Liège-Guillemins
La rame était composée de matériel redécoré pour l'occasion par les ateliers de la SNCB dans un long dégradé allant du turquoise (sur la motrice) au bleu pâle (en queue de convoi). La locomotive 2109 lui sera dédiée. La rame compte également deux wagons marchandises couverts (pour les réserves), un fourgon-générateur et une série de voitures voyageurs reconditionnées en voitures - exposition (démontage des banquettes et parois de séparation, obstruction de la plupart des baies, équipements électriques basse tension domestique) dont une, en voiture cinéma, toujours disponible au Stoomcentrum Maldegem.
Modélisme
La série 21 a été reproduite à l'échelle HO par la firme belge LS-Models et italienne Lima.
Notes et références
- « BeLuxTrains en français », sur www.beluxtrains.net (consulté le )
- Philippe Mac Kay, « Technorame arrive », sur lesoir.be, (consulté le )
- « Une vitrine ambulante des technologies nouvelles », sur lesoir.be, (consulté le )
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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