Séricourt

Séricourt est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Ne doit pas être confondu avec Serocourt.

Séricourt

Le monument aux morts.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité Communauté de communes du Ternois
Maire
Mandat
Sylvain Ducroquet
2020-2026
Code postal 62270
Code commune 62791
Démographie
Population
municipale
52 hab. (2018 )
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 17′ 45″ nord, 2° 18′ 56″ est
Altitude Min. 79 m
Max. 145 m
Superficie 2,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Pol-sur-Ternoise
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Séricourt
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Séricourt
Géolocalisation sur la carte : France
Séricourt
Géolocalisation sur la carte : France
Séricourt

    Géographie

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Séricourt
    Nuncq-Hautecôte Sibiville
    Frévent Bouret-sur-Canche

    Urbanisme

    Typologie

    Séricourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (77,6 %), forêts (14,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %), prairies (4 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Politique et administration

    Séricourt dans son ancien canton et dans l'arrondissement d'Arras.

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

    Elle fait partie depuis 1801 du canton de Saint-Pol-sur-Ternoise[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la composition de ce canton est modifié et regroupe désormais 88 communes, dont Séricourt.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes du Saint-Polois créée fin 1995.

    Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [9] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du Pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.

    Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[10]. À l'initiative des intercommunalités concernées[11], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le le principe de la fusion de :
    - la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[12] ;
    - la communauté de communes de la Région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
    - de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
    - de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le Schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [13],[14].

    La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [15].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1995 2001[16] Bertrand Castelain    
    mars 2001 2014[17] Francis Gouillart[18]   Agriculteur
    2014[16] En cours
    (au 3 novembre 2016)
    Bertrand Castelain[19]   Directeur de l’association Mobil I.T.

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].

    En 2018, la commune comptait 52 habitants[Note 3], en diminution de 3,7 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    604751566058716448
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    557262556374676975
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    717675685868536147
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    413948475360505455
    2018 - - - - - - - -
    52--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[22].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Selon son maire, la commune est en 2016 la treizième plus petite commune du Pas-de-Calais[23].

    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14,8 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (55,6 % contre 48,4 % au niveau national et 48,2 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 55,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 26,7 %, 15 à 29 ans = 20 %, 30 à 44 ans = 13,3 %, 45 à 59 ans = 26,7 %, plus de 60 ans = 13,3 %) ;
    • 44,4 % de femmes (0 à 14 ans = 20,8 %, 15 à 29 ans = 12,5 %, 30 à 44 ans = 16,7 %, 45 à 59 ans = 33,3 %, plus de 60 ans = 16,7 %).
    Pyramide des âges à Séricourt en 2007 en pourcentage[24]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    0,0 
    0,0 
    75 à 89 ans
    4,2 
    13,3 
    60 à 74 ans
    12,5 
    26,7 
    45 à 59 ans
    33,3 
    13,3 
    30 à 44 ans
    16,7 
    20,0 
    15 à 29 ans
    12,5 
    26,7 
    0 à 14 ans
    20,8 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Équipements communaux

    En 2016, la mairie occupe la salle de l'ancienne école communale, qui ne répond pas aux normes d’accessibilité aux personnes à mobilité réduite, et n'est pas adaptée aux besoins. Le conseil municipal a donc décidé la construction en 2017 d'une salle de convivialité de 100 m2 environ, exemplaire en matière énergétique, pouvant être utilisée en tant que salle de réunion associative et comme mairie[16],[23].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La petite chapelle entourée de quelques tombes.
    La Cathédrale de roses des Jardins de Séricourt, en 2014.
    • Chapelle Saint-Martin, du XVe siècle : L'édifice, en mauvais état, est fermé depuis la fin des années 2000, il est à l'écart de la zone habitée, dans un cadre boisé et sur un versant. Sa réhabilitation, évaluée en 2016 à 350 000 , semble hors de proportion avec les moyens de la commune[26].
    • Les jardins de Séricourt, propriété privée, créés en 1985 (et ouverts au public en 2000) par le pépiniériste Yves Gosse de Gorre, diplômé de l'École supérieure du jardin et du paysage d'Anderlecht, en Belgique. Ils sont classés jardin remarquable et accueillent annuellement 5 000 à 6 000 visiteurs par an[27].

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
    d’argent au chevron d’azur chargé de cinq coquilles d’or.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance, et notamment son article 35.
    10. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    11. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du nord, (lire en ligne).
    12. Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
      Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
    13. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
    14. « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    15. « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069, , p. 37-39 (lire en ligne).
    16. Hélène Lancial, « Séricourt – « On veut construire un bâtiment communal écologique » : Betrand Castelain, le nouveau maire de Séricourt, 53 habitants, a bien l’intention de faire bouger les choses. Deux projets sont prévus : la construction d’un bâtiment communal écologique qui accueillera, entre autres, la mairie, et la réfection de l’église », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    17. « « Le Bilan de maire » à Séricourt : trois années de crise municipale, entre démissions, élections, différends… : Le conseil municipal de Séricourt a vécu un mandat très difficile, et c’est peu de le dire tant les divisions ont été nombreuses entre le maire et les autres membres de l’équipe. Invité à plusieurs reprises ces dernières semaines à s’exprimer dans nos colonnes, Francis Gouillart a finalement décliné nos demandes de rendez-vous. C’est donc sans lui qu’on revient ici sur ces années agitées », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    18. Fabien Bidaud, « Le maire, une guéguerre de village et un terrain «maudit» à la barre du tribunal », Francis Gouillart a-t-il profité de sa position de premier magistrat de Séricourt, village de cinquante-quatre habitants du Saint-Polois, pour valoriser un terrain qu’il avait acheté ? Le paysan retraité semble surtout avoir été la cible de l’opposition féroce de son conseil municipal de l’époque…, (lire en ligne).
    19. Anthony Hoyer, « Un dernier mandat pour M. Castelain », L'Abeille de la Ternoise, nos 8595-1644, , p. 19 « Voilà près de trente ans que celui qui vient de franchir la barre des 60 ans est élu. Son investissement au sein de la municipalité débute en 1989. Pendant six ans, il siège en tant que conseiller municipal. En 1995, il devient le premier magistrat. Le fauteuil majoral, il l’occupera pendant six ans avant de passer la main à M. Gouillard pour des raisons professionnelles. Bertrand Castelain est revenu aux affaires en 2014 après une période agitée. Directeur de l’association Mobil I.T. qu’il a fondée, il nous l’assure, ce sera son dernier mandat ».
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    23. Anthony Hoyer, « Une nouvelle « mairie » à la fin de l’année 2017 ? », L'Abeille de la Ternoise, nos 8595-1644, , p. 19.
    24. « Évolution et structure de la population à Séricourt en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    25. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    26. Anthony Hoyer, « Chapelle : l’impossible restauration ? », L'Abeille de la Ternoise, nos 8595-1644, , p. 19.
    27. Anthony Hoyer, « La trentaine passée, les Jardins veulent franchir un autre cap... de fréquentation », L'Abeille de la Ternoise, nos 8570-1619, , p. 21.
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