Sécurité sociale au Royaume-Uni
La Sécurité sociale au Royaume-Uni est en grande partie administrée par le gouvernement central et s’appelle communément National Insurance. Certaines compétences ont été transférées depuis 1999 aux gouvernements décentralisés[1] : le gouvernement écossais, le gouvernement gallois et l'exécutif nord-irlandais.
La National Insurance est financée par les cotisations sociales (salariales et patronales). Elle gère les allocations, pensions et indemnisations chômage.
Histoire
La National Insurance a ses origines avec la création en 1911 de deux systèmes :
- Santé et pensions : géré par les syndicats et des fonds agréés
- Chômage : géré par l’État
Après la Deuxième Guerre mondiale le gouvernement de Clement Attlee a étendu le système tout en le nationalisant. Avec la création du ministère de la National Insurance, la gestion du système est passée à l’État.
Financement
Au Royaume-Uni, la National Insurance gère seulement les prestations monétaires. La santé est financée directement par les impôts. Depuis 2011, le taux général des cotisations sociales salariales est de 12 %[2] sur les revenus annuels entre 7 605 livres et 40 404 livres et de 13,8 % pour les cotisations patronales. Des taux réduits existent pour les veuves, les retraités et les salariés qui choisissent de cotiser à un plan de pensions privé[2].
Les cotisations payées en 2011 atteignaient 86 milliards de livres.
Dépenses
2012/2013 Dépenses | |
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Retraite | 79,321 |
Veuvage | 0,571 |
Invalidité | 2,591 |
Allocations chômage | 3,463 |
Allocations maternité et parents | 0,373 |
Gestion et transferts | 4.693 |
Total[3] | 91,012 |
Fonds de réserve
Bien que le système ait généré des surplus pendant de nombreuses années, il est entré en déficit depuis 2009[4]. Les déficits sont actuellement financés par les surplus accumulés qui atteignaient 53 milliards de livres en 2008. Suite aux déficits accumulés depuis 2009 le National Insurance Fund s’est réduit à 32 milliards de livres en 2012.
Références
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