Rustiques

Rustiques est une commune française, située dans le département de l'Aude en région Occitanie.

Rustiques

Mairie du village.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Carcassonne Agglo
Maire
Mandat
Henri Ruffel
2020-2026
Code postal 11800
Code commune 11330
Démographie
Gentilé Rustiquois
Population
municipale
506 hab. (2018 )
Densité 78 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 13′ 01″ nord, 2° 28′ 26″ est
Altitude Min. 90 m
Max. 161 m
Superficie 6,47 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Carcassonne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Haut-Minervois
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Rustiques
Géolocalisation sur la carte : Aude
Rustiques
Géolocalisation sur la carte : France
Rustiques
Géolocalisation sur la carte : France
Rustiques
Liens
Site web www.rustiques.fr

    Ses habitants sont appelés les Rustiquois et Rustiquoises

    C'est le seul village français portant ce nom.

    Géographie

    La commune est située dans l'aire urbaine de Carcassonne.se trouve à 10 km à l'est de Carcassonne, ville classée par deux fois au patrimoine mondial de l’UNESCO pour la Cité Médiévale et le canal du Midi.

    La commune de Trèbes (6 000 habitants) se trouve à peine à 1,5 km. Cette ville dispose de tous les commerces de proximité (grandes surfaces, commerces, pôles médicaux, pharmacie, collège d’enseignement secondaire).

    Limites :

    -au nord : Laure- Minervois

    -à l'est: Badens

    -au sud et à l'ouest : Trèbes

    La commune est traversée par la départementale 206.

    Superficie : 657 hectares.

    Altitude moyenne: 120 m avec le point culminant à 160 m.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Rustiques[1]
    Laure-Minervois
    Badens
    Trèbes

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 642 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,7 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Laure-Minervois », sur la commune de Laure-Minervois, mise en service en 1951[7]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,8 °C et la hauteur de précipitations de 643,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 10 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 14,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Rustiques est une commune rurale[Note 3],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (68,7 %), forêts (17,3 %), zones agricoles hétérogènes (11,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Grâce aux nombreuses recherches du passionné Jean Nicloux on connaît une partie importante de l'histoire du village.

    - Attestation de la présence humaine dès le Néolithique avec la découverte de deux abris de chasseurs et de matériel varié (pointe de flèche, haches polies).

    - À partir du Ier siècle av. J.-C., arrivée des Volques-Tectosages qui se sédentarisent et s'installent sur la rive droite du ruisseau de la Chapelle, ils vivent d'agriculture.

    - La conquête romaine, dès va romaniser le site avec l'implantation de vétérans : c'est la formation de « villae rustica » ensemble agricole avec maison. On recense les traces de neuf sites avec de nombreux témoignages de cette occupation : pierres, tegulae (tuile plate), imbrices (tuile1/2 ronde), poteries, clous...

    - Entre le Ve et le VIIIe siècle, le climat d'insécurité provoqué par les invasions barbares (Wisigoths, Sarrasins, Francs) pousse la population à se regrouper et à choisir un site en hauteur pour pouvoir surveiller les éventuels assaillants. C'est la naissance du Castellum ou Castrum avec la construction d'une tour, de la maison du seigneur et autour les habitations, le tout ceint d'une enceinte percée de deux portes et de meurtrières. Certaines pierres des villae vont servir pour la construction de ce nouveau site qui est sous la férule d'un seigneur.

    Dès 1063, un acte atteste de la présence d'un tel castellum à Rustiques. Il est à noter que le château est encore habité bien qu’ayant subi des modifications au cours des siècles.

    - La croisade des Albigeois, si dévastatrice dans notre région, n'a pas eu d'impact notoire sur le village si ce qu'en 1209 Simon de Montfort désigne la famille de Bruyère responsable du fief de Rustiques. Il est probable que cette famille venait du Nord de la France et a bénéficié de ce legs pour avoir participé à la reconquête des terres des Albigeois (pratique habituelle de Simon de Montfort). De nos jours, les descendants sont toujours présents et occupent le château.

    - En 1629, le village eut à souffrir de l'épidémie de peste comme en témoigne la découverte d'un charnier face à l'église.

    - La Révolution de 1789 n'a pas affecté la communauté, comme l'atteste un document qui précise que la châtelaine Marie Christine de Lasset, ses enfants et son père ne furent pas inquiétés, au contraire les paysans les défendirent contre des révolutionnaires venus de Carcassonne.

    Jusqu'au XIXe siècle, la vie se continue rythmée par l'agriculture mais les habitants restent à l'abri des remparts gages de sécurité contre l'insécurité ambiante. Le pouvoir politique autorise même la création d'une milice bourgeoise pour se garantir des brigands.

    Vers la fin du XIXe siècle, on assiste à une ouverture du village vers l'extérieur car la viticulture a pris une grande place et il faut écouler les récoltes. Des constructions se créent en dehors des remparts en particulier l'école, la tour de l'horloge, la mairie, le presbytère, des maisons particulières, des chais.

    Au cours de la Deuxième Guerre mondiale , malgré l'occupation allemande, en , 550 engagés volontaires (résistants, corps francs, FFI et maquisards) venus pour une bonne partie du Minervois se rassemblent dans les châteaux de Septsérous, Canet et Rustiques (centre d'enregistrement) et forment la seule unité française de volontaires : le Bataillon Minervois sous l'autorité du commandant Henri Bousquet et du capitaine René Piquemal. Ce bataillon va s'illustrer lors de la libération de Colmar, de Mulhouse puis de la prise de Rastat. Il contribue à l'ouverture de la route pour les chars de la 2° DB du général Leclerc en route vers Berlin.

    Les Templiers et les Hospitaliers

    En 1180, construction, à l'ouest des fortifications, d'une église dédiée à saint Martin et d'une commanderie dirigée, dans un premier temps, par les Templiers puis par les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dépendant dans un premier temps de commanderie d'Homps puis de celle de Grezan (Hérault). Cet édifice avait pour but de soigner les malades et en particulier les lépreux.

    Sur le mur extérieur sud de l'église on trouve deux enfeus (niches funéraires) qui servirent de sépulture aux commandeurs qui dirigeaient l'établissement (cas unique en France).

    Étymologie

    Vient du latin Rusticus (rustique, rural) probablement le nom d'un domaine romain « villae rustica » Ce nom évolue au cours des âges : en 908 on le trouve transformé en Rustuvilla, en 1063 il devient Rusticas, il change encore en 1207 pour devenir Rusticanum. À l'époque moderne il prend la forme définitive Rustiques.

    Son blasonnement est : D'argent à la lettre R capitale d'azur.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2017 En cours Henri Ruffel Divers gauche  
    1989 2017 Charles Mourlan PS  
    1977 1989 Jean Greffier PS  
    1968 1977 Francis Mourlan PS  
    1956 1968 Paul Ilhe    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].

    En 2018, la commune comptait 506 habitants[Note 5], en augmentation de 0,8 % par rapport à 2013 (Aude : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    150263195181222227241209210
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    200202213204240313280264281
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    276301274321294357310269256
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    243229214231301305418486509
    2018 - - - - - - - -
    506--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Après la Révolution Française, le village s’ouvre et développe sa population. Au XXe siècle les variations de population sont tributaires des crises viticoles et des guerres mondiales. L’apport de travailleurs étrangers, souvent venus d’Italie et d’Espagne, a été important. En 30 ans, Rustiques a plus que doublé sa population, passant de 230 à 500 habitants. Avec la construction de 8 petits lotissements de petite taille (le plus grand est de 19 lots), le village viticole de 1975 avec ses 214 habitants - où 80 % de la population travaillait au village (le plus souvent dans l’agriculture) - s’est transformé. Cet habitat résidentiel se trouve au nord du village et ne se voit pas en traversant le village : le centre historique a été préservé, ainsi que les vues aux deux entrées, ce qui contribue à conserver l’identité villageoise et agricole du village.

    Économie

    Église Saint-Martin de Rustiques

    Lieux et monuments

    Musée de Rustiques

    Inauguré en 2001, le musée de Rustiques porte le nom de son fondateur Jean Nicloux.

    Il rassemble tous les vestiges archéologiques trouvés sur le territoire par Jean Nicloux sur 9 sites gallo-romains, chaque vitrine étant consacrée à un site. Ils témoignent de l'ancienneté de l'occupation du terroir de Rustiques : poterie sigillée provenant de villas gallo-romaines, éléments d'amphores, enduits peints, monnaies et bijoux, éléments de pavage et de construction, intaille, etc.

    Le musée de Rustiques est la mémoire du village, avec des documents sur l’église, la Commanderie, le Tombeau des Commandeurs, le Château et sur l'évolution du village au cours des siècles.

    600 visiteurs ont visité le musée en 2014, autant en 2015.

    Une partie est consacrée au Bataillon Minervois.

    Au musée Jean Nicloux, la vitrine du Bataillon Minervois a été inaugurée en 2015, mettant en valeur l'épopée de ces "Engagés Volontaires". Elle rassemble des textes, des photos, des objets offerts par les membres, les enfants et les sympathisants de ce Bataillon.

    Un circuit balisé permet aux visiteurs de découvrir l'histoire du village. Des visites sont organisées, à la demande, par un guide en diverses langues.

    Hébergement

    Camping La Commanderie sur un terrain arboré avec piscine et restauration.

    Chambres d'hôtes au château de Canet et dans le village.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Laure-Minervois - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Rustiques et Laure-Minervois », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Laure-Minervois - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Rustiques et Carcassonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    24. « Église paroissiale Saint-Martin », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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