Russians
Russians est une chanson de Sting, issue de son premier album en solo, The Dream of the Blue Turtles, sorti en 1985. La chanson a été aussi produite en single. Dans le contexte de la Guerre Froide, Sting y dénonce les dangers de la doctrine de la destruction réciproque assurée, ou équilibre de la terreur, entre les États-Unis, l'URSS, et leurs alliés. Russians reprend le thème musical de la Romance de la suite orchestrale Lieutenant Kijé, composée par le russe Sergueï Prokofiev. La chanson est devenue un hit en France, où elle est restée à la deuxième place des ventes pendant trois semaines et dans le top 50 pendant 19 semaines. C'est le 636e single le plus vendu en France.
Face B | Gabriel's Message |
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Sortie | |
Enregistré |
1985 |
Durée | 3:58 |
Genre | Soft rock |
Format |
45 tours 33 tours |
Auteur-compositeur | Sting |
Producteur | Sting, Peter Smith |
Label | A&M Records |
Classement | #2 |
Singles de Sting
Présentation
Russians dénonce les répercussions de la Guerre froide (1947-1991) et de la doctrine de la destruction réciproque assurée entre les États-Unis et l'URSS ("There's no such thing as a winnable war / It's a lie we don't believe anymore" : Il n'existe pas de guerre que l'on peut gagner / C'est un mensonge auquel on ne croit plus). Elle met dos à dos les représentants des deux superpuissances :
- Mr. Khrushchev said « we will bury you » / I don't subscribe to this point of view
- M. Khrouchtchev a dit « Nous vous enterrerons » / Je ne partage pas ce point de vue
- Mr. Reagan says « we will protect you » / I don't subscribe to this point of view
- M. Reagan dit « Nous vous protégerons » / Je ne partage pas ce point de vue.
Les paroles reflètent une vision occidentale de la guerre froide, mais elles sont porteuses d'un discours humaniste. Ainsi, l'auteur espère que les Russes aussi aiment leurs enfants (I hope the Russians love their children too). C'est, selon lui, la seule chose qui pourrait sauver le monde d'une guerre nucléaire (What might save us me and you). Cette dernière est évoquée comme le jouet mortel d'Oppenheimer (Oppenheimer's deadly toy), le physicien américain Robert Oppenheimer étant considéré comme le père de la bombe atomique.
Cependant, la sortie de cette chanson suit de peu la détente des relations entre l'URSS et les puissances occidentales. En témoigne la rencontre à Londres, en 1984, de Mikhaïl Gorbatchev, membre influent du Politburo soviétique, et de Margaret Thatcher, Premier ministre britannique. Cette rencontre est évoquée au début de la chanson, par l'incrustation d'un enregistrement de la télévision que l'on attribue au célèbre journaliste Igor Kirillov. Ce dernier déclare au sujet de la rencontre de Londres : « La Première Ministre [britannique] a qualifié les discussions menées avec le chef de la délégation [soviétique] d'échange constructif, amical et réaliste'. »
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Récompenses
Pays | Récompense | Date | Nombre de ventes certifiées | Nombre de ventes |
France | Or | 1985 | 500 000 | 476 000 |
Charts
Pays | Position dans les classements (1985) |
---|---|
Pays-Bas | 18 |
France | 2 |
Irlande | 10 |
Suède | 26 |
Suisse | 13 |
Royaume-Uni | 12 |
États-Unis | 16 |
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Russians (song) » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
- [vidéo] Clip de Russians sur YouTube
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