Rue du Cirque (Lille)

La rue du Cirque relie la Rue Basse, à la Place Gilleson. La rue figure parmi les îlots regroupés pour l'information statistique (IRIS N° 0205 - VIEUX LILLE 5) de Lille, tels que l'Insee les a établis en 1999[1].

Le cirque sur plan de Lille de 1820

Dès le Moyen-Age, la rue du Cirque, reliait la rue Basse, à la motte castrale, aussi dénommée: îlot sacré, îlot du Buc, Motte-Madame, Cirque. C'est vers cet îlot, considéré comme le siège historique du pouvoir féodal, que convergeaient la rue Basse et la rue du Cirque. Elles étaient utilisées notamment pour le transit des marchandises, entre le port de la Haute-Deûle à celui de la Basse-Deûle.

Le site de la Motte-Madame, fief de la cour de Phalempin fut confisqué par suite des guerres au profit du roi d'Espagne [2] et devint propriété du roi de France à la conquête de Lille par Louis XIV en 1667 .

Situé à l'angle de la rue du Cirque et de la rue Basse, un terrain y attenant, fut offert aux Dominicains par Louis XV afin que ceux-ci y bâtissent un couvent. Ce couvent fut endommagé par les canonnades du siège de 1792, et détruit en 1795. Le terrain, fut vendu dans les années 1790 comme bien national à un entrepreneur, M. Dussart, qui y créa un vaste établissement de loisirs, le Cirque ouvert le 18 Prairial de l’an IX (mai 1801).

C'est ce lieu considéré comme le berceau topographique de la cité qui fut choisi pour ériger la cathédrale de Lille, en 1854[3].

• Les immeubles de l'angle de la rue du Cirque jusqu'au bâtiment du 30-32 ont été édifiés sur le terrain de l'ancien hôtel de Soubise qui s'étendait jusqu'au canal du pont de Weppes à l'emplacement actuel de la rue de Weppes[4],

• La Cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille a fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 2 mars 2009 [5]