Rue d'Espagne

La rue d'Espagne est une voie bayonnaise (Pyrénées-Atlantiques), située dans le quartier du Grand Bayonne.

Rue d’Espagne

La rue d'Espagne.
Situation
Coordonnées 43° 29′ 22″ nord, 1° 28′ 37″ ouest
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Ville Bayonne
Quartier(s) Grand Bayonne
Début Porte d'Espagne
Fin Place Louis-Pasteur
Morphologie
Type Rue
Géolocalisation sur la carte : Bayonne
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques

Situation et accès

La rue s'étend de la porte d'Espagne, à l'intersection de l'avenue de Pampelune, du boulevard du Rempart-Lachepaillet et de la rue Tour-de-Sault[Note 1], jusqu'à la place Louis-Pasteur[Note 2]. Elle croise les rues Vieille-Boucherie (à l'ouest) et Passemillon (à l'est), puis Sabaterie et Lagréou, et enfin les rues de Luc et Poissonnerie[1].

La rue est desservie depuis fin 2003 par la navette de Bayonne, grâce aux arrêts Porte d'Espagne, au sud, et Cathédrale, place Louis-Pasteur, au nord[2],[3].

Origine du nom

Elle porte ce nom en raison de la proximité de la porte d'Espagne[G 1].

Historique

Les deux tronçons composant autrefois la rue d'Espagne se nommaient « rue des Tendes », du nom des tentes présentes à cet endroit durant les marchés[G 2], et « rue Mayou », Mayour, Maieur, Maiour ou encore Mayor, en gascon rue principale[G 3]. En 1793, une partie de la rue prend le nom de « rue de la République »[D 1] puis la rue tout entière celui de « rue Mayou », et enfin à la fin du XIXe siècle celui de « rue d'Espagne »

La proximité du marché (au bout nord de la rue) et de la porte d'Espagne (au bout sud) rendaient la rue d'Espagne, alors divisée en rues des Tendes et Mayou, extrêmement active et passante[D 2]. Aux XVIIIe et XIXe siècles, la rue abrite 71 maisons avec une population variée, « ni marchande ni aristocratique » (Édouard Ducéré)[D 1].

La prison royale était installée dans la rue depuis une date inconnue et jusqu'en 1790, où les prisons furent déplacées rue Sabaterie[D 3]. La prison municipale était installée au bout sud de la rue, dans les deux tours de Mignon[D 4]. Celles-ci furent démolies en 1816[D 5].

Il existe également une rue d'Espagne à Biarritz[4].

Dans les années 1950, alors que le secteur de la cathédrale était pauvre et insalubre, « l'artère principale [en était] la rue d'Espagne avec ses commerces, ses artisans, ses cafés : elle [était], à elle seule, une ville » (étude sociologique d'Yves Lapraz, en 1959)[L 1].

En 2007, la rue fut piétonnisée et pavée[5].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Voir aussi

Bibliographie

Édouard Ducéré, Histoire topographique et anecdotique des rues de Bayonne, tome 1, Bayonne, 1887-1889 (réimpression Marseille, 1978), 354 pages.

  1. Page 227.
  2. Page 217.
  3. Page 231.
  4. Page 232.
  5. Page 234.
  6. Page 228.

Ací Gasconha (collectif), Bayonne par ses rues, Abacus édition, 2000, 158 pages (ISBN 2910869113).

  1. Page 70.
  2. Page 70.
  3. Page 69.

Claude Labat, Bayonne, raconter la ville autrement, Saint-Sébastien, Elkarlanean, coll. « Igela », , 130 p. (ISBN 978-2-913156-80-7 et 2-913156-80-0).

  1. Page 82.

Articles connexes

Notes, sources et références

Notes

  1. Aux coordonnées 43° 29′ 18″ N, 1° 28′ 41″ O .
  2. Aux coordonnées 43° 29′ 25″ N, 1° 28′ 36″ O .

Références

  1. « Scan » sur Géoportail.
  2. Bayonne magazine, numéro 129, décembre 2003 - janvier 2004, pages 15 à 21, consulté le 15 juillet 2011.
  3. Dépliant de la navette de Bayonne, juin 2007, consulté le 15 juillet 2011.
  4. « Scan » sur Géoportail.
  5. Bayonne magazine, numéro 143, septembre 2006, page 12, consulté le 15 juillet 2011.
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