Rohan (Terre du Milieu)

Le Rohan est un royaume fictif de la Terre du Milieu dans le légendaire de l'écrivain britannique J. R. R. Tolkien, apparaissant notamment dans Le Seigneur des anneaux. Situé au nord du Gondor, dont il est le principal allié, c'est le royaume des cavaliers Rohirrim.

Un Cavalier du Rohan

Pour les articles homonymes, voir Rohan.

Royaume du Rohan

Dénomination Royaume de la marche
Description Royaume de cavaliers ayant comme capitale Edoras
Emplacement Sud-ouest de la Terre du Milieu
Existence 2510 T.A.-
Fondateur Eorl le Jeune
Souverains Rois du Rohan
Sources Le Seigneur des anneaux

Description

Histoire

Durant le XIIIe siècle du Troisième Âge (T.A.), les souverains du Gondor formèrent une étroite alliance avec les habitants du territoire nordique du Rhovanion, un peuple parent des trois Maisons des Edain du Premier Âge. Ces hommes furent décimés par la Grande Peste de 1636 T.A., et plus encore par les invasions des Gens-des-Chariots à la fin du XXe siècle. À la suite de ces invasions, une partie de ces hommes, menée par un certain Frumgar, migra vers la vallée haute de l'Anduin en 1977 T.A. Sur place, ils entrèrent en conflit avec les Nains sur le partage du trésor du dragon Scatha, tué par Fram, le fils de Frumgar.

Ces hommes, qui prirent le nom d'Éothéod, vécurent pendant plusieurs siècles autour des sources de l'Anduin, mais ils devenaient de plus en plus nombreux et se sentaient à l'étroit sur leurs terres. En dépit de l'éloignement, ils maintenaient des liens avec le Gondor, et lorsque l'Intendant Cirion se trouva attaqué par des hordes d'Orientaux et d'Orques, en 2510 T.A., il fit appel à Eorl le Jeune, nouveau seigneur des Éothéod. Il arriva de manière inespérée et remporta la bataille décisive des champs du Celebrant.

En récompense, Eorl reçut les plaines du Calenardhon, où il installa son peuple et son royaume. Ce pays était à l'origine une province du Gondor, mais elle avait été ravagée par la grande peste de 1636 et les invasions qui l'avaient suivie, si bien que le peuple d'Eorl put s'y installer sans souci. Ils chassèrent les hommes qui habitaient dans les vallées des Montagnes Blanches vers l'ouest, dans le pays de Dun. Ces hommes, les Dunlendings, devinrent les plus farouches ennemis des Rohirrim.

En 2758, le Rohan fut envahi par les Dunlendings menés par Wulf, fils de Freca, un seigneur de sang mêlé dunlending et rohirrim. Le roi Helm se réfugia au Gouffre de Helm jusqu'à ce que l'aide du Gondor et de Dunharrow, qui arriva l'année suivante, défasse les ennemis. Helm et ses deux fils ayant péri durant le difficile hiver qui avait sévi, c'est son neveu Fréaláf qui lui succéda. Peu après, Saroumane s'installa en Isengard, dont il reçut les clefs de l'Intendant Beren.

En 3014, Saroumane commença à utiliser son influence pour affaiblir le roi Théoden, comme élément de son plan pour envahir le royaume. En 3019, il lança une invasion à grande échelle qui lui permit une victoire aux gués de l'Isen, où Théodred, le fils de Théoden, fut tué, mais ses troupes furent défaites quelques jours plus tard, lors de la Bataille de Fort-le-Cor. Au même moment, les Ents assiégeaient le cercle d'Isengard et détruisaient ses installations.

Dans la foulée de cette victoire, Théoden emmena son armée à Minas Tirith, dont il brisa le siège dans la Bataille des champs du Pelennor, où il perdit la vie. Son neveu Éomer prit sa suite, commençant la troisième lignée royale. Éomer se rendit avec les armées restantes du Gondor aux portes du Mordor, où il participa à la bataille finale contre les armées de Sauron, qui fut vaincu quand l'Anneau fut détruit.

La période des Intendants terminée avec le retour du roi Elessar, ce dernier et le roi Éomer renouvelèrent leur serment d'alliance.

Lignées royales

Voir les Rois du Rohan

Places fortes et frontières

Localisation du Rohan, dans la Terre du Milieu

La capitale du Rohan est le fort d'Edoras sur les contreforts des Montagnes Blanches. Une autre grande ville est Aldburg, ville-phare de l'Estfolde construite par Éorl à quelques kilomètres au sud-est d'Edoras, où demeurèrent les premiers rois avant que Meduseld ne fût construite. Bien que son fils Brego ait déménagé à Edoras, Aldburg demeura la résidence des descendants de Eofor, le troisième fils de Brego. Au temps de la Guerre de l'Anneau, c'était la demeure du neveu de Théoden, Éomer Troisième Maréchal de la Marche. D'autres villes ont dû exister, mais elles ne sont pas nommées dans les récits.

Un refuge connu est Dunharrow, dans les Montagnes Blanches. Une des places-fortes les plus impressionnantes du Rohan est le Hornburg, une grande forteresse bâtie par les Dúnedain qui est un des maillons de la chaîne de fortifications du gouffre de Helm. Quelques autres localités sont mentionnées sans plus de précisions : Upbourn et Underharrow sur la route entre Edoras et Duharrow, et Grimslade, de localisation incertaine.

Les frontières du Rohan sont:

  • à l'ouest, le fleuve Isen, bordant l'Isengard, et l'Adorn, affluent de l'Isen ;
  • au sud, les Montagnes Blanches ;
  • au sud-est the Mering Stream, qui forme la limite avec le Gondor,
  • au nord, la Limeclaire, affluent de l'Anduin,
  • à l'est, l'embouchure de l'Entalluve.

À l'époque de la Guerre de l'Anneau, le Rohan représentait environ un tiers de la taille du Gondor, dont la superficie s'était progressivement réduite au fil des années.

Climat et paysage

Les contrées du Rohan sont décrites comme un pays de pâturages et de prairies aux hautes herbes luxuriantes. Cela peut ressembler à nos paysages de steppe d'Asie Centrale ou aux grandes plaines d'Amérique du Nord, ainsi qu'aux climats de ces régions. Les terres du Rohan sont souvent décrites comme des « mers de verdure ».

Les Rohirrim et leurs chevaux

Les Rohirrim sont des descendants d'Hommes du Premier Âge, proches de la maison d'Hador, qui ne se rendirent pas au Beleriand comme les Edain qui furent plus tard récompensés par les Valar avec l'île de Númenor. Les ancêtres des Rohirrim étaient connus sous le nom d'Éothéod; ils reçurent la province du Calenardhon du Gondor après la bataille ci-dessus mentionnée des champs du Celebrant.

Les Rohirrim, peuple cavalier, sont des cavaliers reconnus, maîtres de l'élevage des chevaux. Parmi les chevaux des Rohirrim se distinguent les Mearas, les plus nobles et plus rapides chevaux qu'Arda ait jamais portés; Gripoil était le plus grand d'entre eux. À son époque, les Mearas étaient fort peu nombreux, mais assez pour maintenir la race. À cause de leur relation intime avec les chevaux, tant par temps de paix que de guerre, leur nom était réputé. Les Rohirrim (ou de manière plus exacte les Rochirrim) est le nom sindarin pour « Maîtres des chevaux » et le Rohan (ou anciennement Rochand) signifiait « pays des Maîtres des chevaux ». Ces noms ont été formés par Hallas, fils de l'Intendant Cirion.

Au moins trois robes sont connues : blanc (Méaras et chevaux de la Maison du Roi), gris (montures de l'éored d'Eomer, d'Eowyn...) et noirs (volés par le Mordor lors de raids).

Alliance avec le Gondor

L'alliance entre le Rohan et le Gondor fut conclue en 2510 du Troisième Âge. Cette année, les Orientaux lancèrent une invasion massive contre le Gondor. L'armée du Gondor fut vaincue et piégée entre la rivière Limlight et le Celebrant. Le Gondor, qui avait toujours été en bons rapports avec les diverses peuplades des Hommes du nord, envoya des émissaires aux plus proches d'entre eux, les Éothéod. Bien que l'aide demandée fut inhabituelle et la réponse douteuse, elle vint. Eorl le Jeune et ses fiers cavaliers Éothéod retournèrent la situation aux champs du Celebrant. En retour, Cirion, l'Intendant du Gondor confia à Eorl la province dépeuplée du Celenardhon, tout en comblant ainsi son besoin d'un allié majeur.

Le Serment d'Eorl fut respecté par Cirion et Eorl et leur successeurs, et aucune des deux parties ne l'a jamais brisé. Le Rohan a fait de grands efforts pour respecter sa part du traité, jusqu'au sacrifice de deux de ses héritiers, quand le Gondor fut sous la menace des Haradrim en 2885, quand Fastred et Folcred, les frères jumeaux du roi Folcwine, furent tués dans la bataille des gués du Poros. Le roi Théoden honora encore une fois cet engagement lors de la bataille des champs du Pelennor.

Guerre avec les Dunlendings

À l'ouest du Rohan vivaient les Dunlendings, peuple natif du lieu, qui s'était montré historiquement hostile aux peuples libres des Hommes. Le Dunlending Wulf fut brièvement un usurpateur du trône du Rohan durant le Long Hiver.

Rumeurs de tributs à Sauron

Durant les premières années de la guerre de l'Anneau, des rumeurs furent répandues sur le fait que les Rohirrim s'acquittaient d'un tribut aux armées de Sauron en leur fournissant des chevaux. Elles étaient fausses: les Rohirrim accordaient plus de valeur à leur montures qu'à toute autre chose. Ils n'auraient jamais conclu un tel marché. Cependant ces rumeurs eurent cet effet de masquer la trahison, elle véritable, de Saroumane. L'origine de la rumeur était que des Orcs avaient volé des montures pour les armées du Mordor, mais ce fait ne fit que décupler la haine du Rohan contre Sauron.

Gríma

Quand le roi Théoden commença à vieillir, il prit Gríma, dit plus tard « Langue de serpent », comme conseiller. Gríma devint rapidement le principal conseiller de Théoden, mais à l'insu de tous, il était un homme de Saroumane. Gríma joua sur la crainte de Théoden envers son vieillissement pour affaiblir et le roi et le royaume, lui conseillant toujours la retraite quand l'attaque était préférable. Il aurait même pu commencer à empoisonner le roi. Le désastre était en germe pour le Rohan, mais aussi pour le Gondor en lui ôtant son principal allié au nord. Les plans de Gríma Langue de serpent resteront masqués jusqu'à l'arrivée de Gandalf à Edoras.

Langue

Le rohirique est, comme la plupart des langues des Hommes de la Terre du Milieu, proche de l'Adûnaic, la langue des Edain. Les Rohirrim appellent leur patrie le Riddermark (forme vieillie Ridenna-mearc, dérivés Éo-marc, ou simplement la Marche); eux-mêmes se nomment les Eorlingas, les fils d'Eorl. En ancien rohirique, le nom de leur pays est Lôgrad, avec l'élément "lô-"/"loh-" correspondant à l'anglo-saxon "éo", qui signifie "cheval".

D'autres exemples:

  • Éothéod: de eoh cheval de guerre ») et "þeod" (« peuple, nation »)
  • Gríma peut-être de grima masque, casque, fantôme »)
  • Eorl : d'eorl noble »)
  • Théodred: de þeod peuple, nation ») et ræd conseil »)

Les noms rohiriques ont leur pluriel avec le suffixe -as, comme la déclinaison des noms au masculin fort du vieil anglais.

Les Rohirrim utilisaient le patronyme du vieil anglais -ing. Ils se nomment eux-mêmes les Eorlingas, et les Beornides était (en anglais) les Beorningas, tout comme les habitants de l'historique Scyld étaient les Scylding|Scyldingas.

Théoden renvoie à « Théoden Roi », plus qu'au « Roi Théoden », tout comme les rois anglo-saxons ajoutaient le mot cyning ("king") après leur nom, plutôt que l'inverse.

Tolkien se présente comme le « traducteur » en anglais des récits de la Terre du Milieu, supposés être écrits en parler commun. Le rohirique est apparenté au westron, le « parler commun » de la Terre du Milieu, comme l'anglo-saxon à l'anglais moderne. Tolkien rend par conséquent les noms rohiriques comme du vieil anglais, de manière à représenter cette parenté. Ainsi un mot comme mearas est le vieil anglais de chevaux, de même que éored caractérise une unité de cavalerie. Rappelons que Tolkien était un philologue particulièrement intéressé par les langues germaniques.

De nombreux noms hobbits archaïques ressemblent au rohirique, étant donné que les ancêtres des hobbits de la Comté vivaient dans les hautes vallées de l'Anduin, non loin des anciens Rohirrim et il y eut apparemment un enrichissement linguistique mutuel. Le nom Hobbit lui-même est dérivé du rohirique Holbytlan (bâtisseur de trous). Ces noms sont évidemment en fait des traductions du westron Kuduk (Hobbit) et du rohirique kûd-dûkan habitant d'un trou »).

L'Eoherë

Les armées du Rohan se composent presque uniquement de sa cavalerie, subdivisée en unités dites « éored ». Les armées du Rohan étaient excellemment entraînées aux exercices militaires au moment de la Guerre de l'Anneau.

La cavalerie est composée de soldats professionnels, mobilisés selon la situation. L'ensemble de la cavalerie est appelée « Eoherë » rassemblant toutes les Éoreds, exceptée la Maison du Roi. Au moment de la Guerre de l'Anneau, la cavalerie regroupait au moins 12 000 hommes, mais les pertes subies contre les troupes de Saroumane la réduisirent à 10 000 cavaliers, et le peu de temps disponible pour la mobilisation ne permit d'en réunir que 6 000 pour la chevauchée vers Minas Tirith.

Les Cohortes

Les Éored sont regoupées en 3 cohortes, chacune confiée à un Maréchal de la Marche. La Cohorte d'Edoras est commandée par le Premier Maréchal de la Marche. Cette fonction n'était pas attribuée sous Théoden qui, ayant accédé jeune au trône pensait prendre lui-même le commandement de la Cohorte d'Edoras, ce qui ne lui fut pas permis par la longue période de paix ayant constitué l'essentiel de son règne. Un officier de rang moindre ayant rang de maréchal, comme Elfhelm en 3015-3018, commandait la Cohorte dans les faits. Cette cohorte regroupait les troupes d'Edoras, des régions avoisinantes et des zones des autres marches pour lesquelles Edoras constituait le lieu de rassemblement le plus simple.

La Cohorte de la Marche Ouest était commandée en 3018 par le Deuxième Maréchal de la Marche, Théodred, le fils du roi Théoden. Son lieu de rassemblement était Fort Le Cor, au Gouffre de Helm.

La Cohorte de la Marche Est était commandée en 3018 par le Troisième Maréchal de la Marche, Éomer. Son lieu de rassemblement était Aldburg, fief d'Éomer.

Chaque Maréchal disposait en temps de guerre ou de troubles d'une Éored à sa disposition permanente, selon sa volonté, qui constituait sa Maison personnelle, au titre de sa fonction, et la première Éored de sa Cohorte. L'utilisation des autres Éored de la Cohorte était soumise à l'autorisation du Roi. Ainsi 10 des 11 éoreds mobilisées par Théodred et les 4 amenées d'Edoras par Elfhelm à son appel sont utilisées contre les règles.

Les Éoreds

Composés de soldats professionnels servant pour un terme ou de manière permanente et mobilisés en fonction des besoins, la composition des éored a varié selon les époques. Désignant originellement une unité d'une taille assez importante, elle fut définie à partir de la réorganisation du roi Folcwyne comme une unité d'au moins 120 cavaliers (chef compris), représentant la centième partie de l'Eoherë, Maison du Roi non comprise.

Ainsi l'Éored d'Éomer qui détruisit la bande d'Ugluk et Grishnakh était composée de 120 cavaliers.

La Maison du Roi

La Maison du Roi, ou Garde royale, constituait la première Éored de la cavalerie et échappait au commandement des Maréchaux, relevant directement du souverain. Elle était commandée sous Théoden par Háma, et après sa mort à la Bataille du Gouffre de Helm, par Déorwine. Guthlaf y portait l'étendard du Roi jusqu'à sa mort sur le Pelennor, aux côtés d'autres chevaliers de la Maison du Roi.

Les Maréchaux de la Marche

Les circonscriptions des Deuxième et Troisième Maréchaux n'étaient pas fixes, mais variaient selon les besoins du moment. Ainsi Eomer a repris la Marche Ouest que supervisait son père, qui était a priori Deuxième Maréchal (car décrit par Maréchal en chef, et compte tenu de la non désignation du Premier Maréchal) alors que son fils n'était que Troisième Maréchal de la marche

Après la mort de Théodred, Erkenbrand prit le commandement de ses troupes et de celles de la Cohorte d'Edoras amenées par Elfhelm. Étant le plus puissant seigneur de la Marche Ouest, il était en droit de mobiliser toutes les troupes disponibles pour la défense de la population et du Hornburg dont il était le seigneur.

Lorsque Théoden fut guéri, Éomer devint virtuellement Premier Maréchal de la Marche, avec le rôle de conseiller de Théoden, et prêt à le remplacer s'il tombait au combat. Il commanda aussi la Maison du Roi durant la marche vers le Gondor. Elfhelm fut fait Deuxième Maréchal de la Marche responsable de la Cohorte de la Marche Est, et Grimbold assuma sans le titre la fonction de Troisième Maréchal, responsable de la Cohorte Ouest.

Après la Bataille des Champs du Pelennor, Éomer devint Roi et Elfhelm son lieutenant. Une fois la Guerre de l'Anneau terminée, Éomer réorganisa l'armée en créant deux Maréchaux de la Marche, de même rang, l'un Erkenbrand, responsable de la Marche Ouest, et l'autre, Elfhelm, responsable de la Marche est.

D'autres grades existaient, comme Maréchal des Cavaliers de la Marche Ouest, que Grimbold occupait dans la Cohorte de Théodred.

Modes de combat

Les combattants des Éored pouvaient servir à pied selon la situation et le terrain, comme aux Gués de l'Isen, au Gouffre de Helm ou à la Porte noire. Mais généralement les Rohirrim combattaient à cheval (Bataille du Camp, Bataille des Champs du Celebrant, des Champs du Pelennor). A pied ils pouvaient construire des fortifications de campagnes (fortins lors de la Seconde Bataille des Gués de l'Isen) ou former un mur de boucliers (seconde Bataille des Gués de l'Isen).

Les Éored combattaient à la lance de cavalerie et à l'épée, mais des archers montés existaient aussi, en plus petit nombre, au sein des éoreds ou regroupés en unité spécifiques. Selon l’opportunité, les éoreds pratiquaient le harcèlement ou la charge.

Conception et évolution

De nombreux aspects de la culture du Rohan et de son histoire semblent inspirés du Moyen Âge anglo-saxon :

  • L'antipathie entre les Rohirrim et les Dunlendings évoque les tensions historiques entre les colons anglo-saxons et les celtes natifs de Grande-Bretagne.
  • La culture des Rohirrims rappelle celle des guerriers Normands du Moyen-Âge.

Adaptations

Casque d'un Garde royal du Rohan (élément de costume des films de Peter Jackson)

Notes et références

Références

    Sources primaires

    Sources secondaires

    • Thomas Honegger, « The Rohirrim : « Anglo-Saxons on Horseback » ? An Inquiry into Tolkien's Use of Sources », dans Jason Fisher (dir.), Tolkien and the Study of His Sources : Critical Essays, Jefferson, McFarland & Co, , 228-XII p. (ISBN 978-0-7864-6482-1, lire en ligne), p. 116-132.
    • (en) Hilary Wynne, « Rohan », dans Michael D. C. Drout (dir.), J. R. R. Tolkien Encyclopedia : Scholarship and Critical Assessment, New York, Routledge, , XXXIV-774 p. (ISBN 0-415-96942-5 et 978-0-415-96942-0), p. 575-576.
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