Rochetaillée-sur-Saône

Rochetaillée-sur-Saône est une commune française située dans la métropole de Lyon en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Rochetaillée.

Rochetaillée-sur-Saône

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Circonscription départementale du Rhône
Métropole Métropole de Lyon
Arrondissement Lyon
Maire
Mandat
Éric Vergiat
2020-2026
Code postal 69270
Code commune 69168
Démographie
Gentilé Rochetaillards[1]
Population
municipale
1 532 hab. (2018 )
Densité 336 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 50′ 25″ nord, 4° 50′ 09″ est
Altitude Min. 202 m
Max. 314 m
Superficie 4,56 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lyon
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Rochetaillée-sur-Saône
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Rochetaillée-sur-Saône
Géolocalisation sur la carte : France
Rochetaillée-sur-Saône
Géolocalisation sur la carte : France
Rochetaillée-sur-Saône
Liens
Site web www.rochetaillee-sur-saone.fr

    Géographie

    La commune de Rochetaillée-sur-Saône est située en banlieue de Lyon, en bordure de la Saône sur la rive gauche.

    Urbanisme

    Typologie

    Rochetaillée-sur-Saône est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[5] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (57,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (57,6 %), zones agricoles hétérogènes (25,8 %), eaux continentales[Note 3] (14,8 %), forêts (1,8 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Communes limitrophes

    Sur la rive gauche de la Saône

    Sur la rive droite de la Saône

    Toponymie

    Connu d'abord comme Rupes-Scissa qui devient Rochitailla[12]. Le , Rochetaillée prend le nom de Rochetaillée-sur-Saône[13].

    Histoire

    Vue de Rochetaillée-sur-Saône illustrée par Joannès Drevet (1854–1940).

    Étienne II de Villars prend la seigneurie de Rochetaillée et fait bâtir le premier château au XIIe siècle. Il en fait don au Chapitre de Lyon en 1173. Au XIVe siècle, ce fief, situé en franc-Lyonnais, petit territoire bénéficiant d'une exemption fiscale, devient une obéance, forme de juridiction religieuse.

    Lors d'une attaque des huguenots en 1562, le château est incendié. Dans la première moitié du XVIIe siècle, des fléaux s'abattent sur Rochetaillée la peste entre 1628 et 1629, puis les inondations, en 1636.

    Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée simplement Rochetaillée, porte provisoirement le nom de Rochetaillée-sur-Saône[14] puis retrouve son nom antérieur.

    C'est en 1965 que la commune adopte le nom qu'elle avait reçu durant la Révolution[14].

    Le Grand Lyon disparait le , et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon. La commune quitte ainsi le département du Rhône[15].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2014 Rita Spiteri DVD  
    2014 2017 Michel Comte DVD  
    24 juin 2017 En cours
    (au 12 décembre 2017[16])
    Éric Vergiat    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].

    En 2018, la commune comptait 1 532 habitants[Note 4], en augmentation de 0,33 % par rapport à 2013 (Rhône : +4,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    312279316357319334338325339
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    334352343345370425376333346
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    377372349411439511433476600
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    6827237647799031 1341 2561 5251 506
    2018 - - - - - - - -
    1 532--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Rochetaillée-sur-Saône est située dans l'académie de Lyon.

    Environnement

    Le barrage vu de l'aval.

    Hydrographie

    En 1867, le barrage de Rochetaillée-Couzon régulant le cours de la Saône est mis en fonction. Une écluse située du côté de Rochetaillée permet le passage des péniches et des bateaux de plaisance.

    En , une passe à castors a été inaugurée pour permettre à cet animal de repeupler la Saône en amont du barrage qui bloquait sa progression[20].

    Économie

    Bien que Rochetaillée-sur-Saône soit la commune la plus petite du Grand Lyon, on y retrouve deux hypermarchés, dont 1 drive installé sur les nouvelles Rives de Saône. Grâce son positionnement en tant que Carrefour du Val de Saône, la commune est un passage obligé pour des dizaines de milliers de personnes se rendant sur Lyon ou revenant de leur journée de travail.

    Un marché se tient face à la Mairie une fois par semaine, avec des producteurs locaux. La commune peut être divisée économiquement en deux quartiers : le centre et les rives de Saône. Le centre possède un bureau de tabac et un cordonnier, un des derniers du Val De Saône. Plusieurs artisans sont présents dans le centre. Selon L'INSEE, en 2010 on dénombre 103 entreprises installées à Rochetaillée-sur-Saône[21], dont 75 % sont spécialisées dans le commerce et le transport.

    Lieux et monuments

    Héraldique

    Rochetaillée-sur-Saône
    Blason
    De gueules à la bande d’azur* chargée de trois dauphins d’argent[22].
    Détails
    * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (azur sur gueules, interdit en héraldique).

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre Dupont, poète et chansonnier lyonnais, y a vécu pendant son enfance
    • Jean-François Ferraton, artiste lyonnais y ayant installé son atelier
    • Jean Raine, poète et peintre belge qui y a vécu depuis 1968 jusqu'à sa mort en 1986. Il avait installé son atelier dans le deuxième château. L'école municipale de la ville porte son nom depuis 2004.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • F. Lacroix, Rochetaillée à travers les âges, ALP, 1977.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. « fiche quid.fr »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
    13. Décret du 5 janvier 1965 portant changement de noms de communes, JORF no 7 du 9 janvier 1965, p. 213, sur Légifrance.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Métropole : clap de fin pour le Grand Lyon, Lyon Capitale
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    19. F. Martini-Barthel, Une voie verte pour les castors, Le Progrès, Ed. Ouest-Lyonnais et Val de Saône, 29 septembre 2010, p. 16.
    20. INSEE, étude économique sur Rochetaillée-sur-Sône de 2010 mise à jour en 2013
    21. Site officiel de Rochetaillée-sur-Saône
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