Robert de La Vieuville
Robert de la Vieuville était un noble et un homme politique de l'Ancien Régime.
Robert de La Vieuville | |
Blason de Robert de la Vieuville | |
Titre | Grand Fauconnier de France |
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Autres titres | Marquis La Vieuville |
Prédécesseur | Charles II de Cossé (1550-1621), maréchal de France, duc de Brissac |
Successeur | Charles de La Vieuville |
Biographie | |
Dynastie | Seigneurs de La Vieuville |
Décès | v. 1612 Château de Chailvet |
Père | Pierre de la Vieuville |
Mère | Catherine de La Taste |
Enfants | Charles de La Vieuville |
Biographie succincte
- : Il fut guidon à la compagnie de son oncle Adolphe de Lyons d'Espaulx,
- , gentilhomme de la chambre du roi Henri III de Navarre, futur Henri IV. Cette charge est réservée à un noble préposé aux offices intérieurs des services et des dépenses. La Vieuville arrive à la Cour quelques mois après le mariage du futur Henri IV,i.e. le , ce mariage ayant été suivi cinq jours plus tard par le massacre de la Saint Barthélémy, qui fit trois mille morts dans Paris.
- - , Charles IX le nomme lieutenant général en pays de Rethelois, il eut à combattre le maréchal de Saint-Pol qui ravageait le pays pour la Ligue. Il fut obligé de lui céder Rethel prise de vive force en 1589. Puis ils se combattirent autour du château de Sy. Le marquis avait trois compagnies à pied et deux d'arquebusiers à cheval, Saint-Pol avait huit canons, 1 200 cavaliers et 6 000 hommes à pied. Le siège de douze jours laissait les deux partis exsangues, le pays ruiné. Aucun parti ne recevant de renfort, le marquis se rendait en promettant de ne pas fortifier son château et de rester neutre, le maréchal de Saint-Pol retournait à Reims en août.
- - , capitaine de Gendarmerie
- - , ambassadeur en Allemagne, et conseiller d'État
- : lieutenant de fauconnerie
- - Grand Fauconnier de France comme successeur de Charles II de Cossé
Le , Il est chevalier des Ordres du Roi quand il est reçu dans l’ordre du Saint-Esprit.
Le Docteur A. Lapierre écrit de lui : « C'était un ambitieux ; il sut profiter de sa situation officielle pour assurer sa fortune et flatter les partis adverses, pour arriver à ses fins. On le vit tour à tour l'ami des ligueurs et des royaux ».
Une étude plus détaillée lui a été consacrée par Laurent Bourquin dans son article « Comprendre une prise de parti au temps des guerres de Religion : la biographie de Robert de La Vieuville », Histoires de vies, Association des historiens modernistes, actes du colloque de 1994, Paris, 1996, p. 15-37
Titres
- Sy, terre qui fut élevé au rang de marquisat
- Baron de Rugles
- Vicomte de Farbus
- Seigneur de Chailvet, Villemontry, Lumes, Mambrecourt (Diocèse de Laon), Pavant, la Ferté, Romery, Givaudeau (commune de Bayonville, Ardennes) et Wautrincourt (Ville de Saint-Laurent, Ardennes), Vougrey (Aube)
- En 1576, il est seigneur du fief de Plume-Oison, dépendant d'Assis-sur-Serre (Aisne)[1], acquise auprès du duc de Nevers, Louis de Gonzague
- En 1598, Robert de la Vieuville, achète la seigneurie d'Arzillières au duc Henri de Mayenne, branche cadette des ducs de Guise, achat probablement facilité par sa qualité d héritier de Madeleine de Grandpré [2]
Mariage(s) et enfants
Premier mariage
- Robert de la Vieuville (Chailvet † 1612), épouse Guillemette de Bossut-Longueval. De leur union est née :
- Henriette
épouse d'Antoine de Joyeuse (1565-1611).
- Henriette
Guillemette de Bossut-Longueval était la quatrième et dernière enfant de Anne de Linange, Comtesse de Dampierre (morte en 1560) et de Claude de Bossut baron de Bazoches, Seigneur de Longueval, gouverneur de Reims, Capitaine d'une compagnie de 50 hommes d'armes des ordonnances du Roi, bailli du Vermandois (1530), maître d'hôtel du Roi (François I), ambassadeur en Suisse en 1536, Gouverneur de Stenay (1541), Lieutenant du Roi à Luxembourg (1543), lieutenant du Roi au gouvernement de Champagne et Brie (1544). Claude de Bossut présenta le dénombrement de château de Marchais le , château construit par son grand-père Nicolas de Bossut aujourd'hui propriété des Grimaldi.
Armes : Famille de Bossut, alias Boussu, (Liège) D'or au double trêcheur fleuronné et contre-fleuronné de sinople, au sautoir de gueules et brochant sur le tout du tout.
Second mariage
- En 1581, Robert de la Vieuville épouse en second mariage Catherine d'O. De leur union sont nés :
- Charles de La Vieuville
Surintendant des Finances cf article qui lui est consacré.
- Charles de La Vieuville
Catherine d'O de Vérigny (née en 1555, morte avant le ), veuve de Michel de Poisieu, (était mort le 13/4/1580), chevalier de l'ordre du Roi et gentilhomme ordinaire de sa chambre. Seigneur de Pavant (Aisne), du dernier quart de Bucy-les-Pierrepont (Aisne) de Condé sur Aisne, de Lor (Arrondissement de Laon) de Rugles, de Vérigny (près de Chartres) etc., donna en 1567 et 1569, quittances de ses gages de lieutenant en la compagnie de 50 lances du Roi sous la charge de Pierre de La Vieuville. Ils eurent une fille unique : Dyane Renée de Poisieu morte le , qui épousera le , René du Plessis-Chastillon mort au mois de .
Catherine d'O, était la fille ainée de Charles II d'O, Seigneur de Vérigny, chevalier de l'Ordre du roi et de Jacqueline de Girard de Bazoches, dame de Frazé (Eure-et-Loir) et surtout cousine germaine de François d'O, surintendant des finances et favori de Henri III.
Robert de La Vieuville serait inhumé, avec sa deuxième épouse, dans l'église de Royaucourt et Chailvet[N 1] avec trois de ses enfants morts en bas-âge (Pierre, Bastien, et Louise), sans que cela apparaisse dans les registres paroissiaux tenus seulement à partir de 1667. (Ne figurent pas dans ces registres les personnes décédées avant 1683).
Notes et références
Notes
- Et non pas dans le monastère de Challenet comme il est souvent écrit. Il est en effet fort probable que cela soit dû à une erreur de lecture du mot Chailvet, car Challenet n'existe ni en France ni dans les pays limitrophes de la France, et de facto n'apparait jamais dans l'histoire de la famille.
Références
- Dictionnaire historique du département de l'Aisne, Maximilien Melleville, 1865
- société des sciences et arts de Vitry-le-François, tome 22 (1927 à 1934) page 120
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