Riverside-Albert

Riverside-Albert est un village du Comté d'Albert situé au sud-est du Nouveau-Brunswick au Canada.

Pour les articles homonymes, voir Riverside et Albert.

Riverside-Albert

L'ancienne gare de Riverside-Albert
Administration
Pays Canada
Province Nouveau-Brunswick
Région Collines calédoniennes, Marais de Chipoudy, Trois-Rivières
Subdivision régionale Albert
Statut municipal Village
Maire
Mandat
Jim Campbell
2016-2020
Constitution
Démographie
Population 353 hab. (2011 )
Densité 104 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 45′ 00″ nord, 64° 43′ 00″ ouest
Superficie 341 ha = 3,41 km2
Divers
Langue(s) Anglais (officielle)
Fuseau horaire UTC-4
Indicatif +1-506
Code géographique 1306003
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick
Riverside-Albert
Géolocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick
Riverside-Albert
Liens
Site web http://bay-of-fundy.com/riverside-albert/index.html

    Toponyme

    Le village résulte de la fusion des villages d'Albert et de Riverside en 1966. Le nom Riverside fut donné par Abner Reid McClelan, lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick de 1896 à 1902[1].

    Géographie

    Situation

    Riverside-Albert est situé à 38 kilomètres à vol d'oiseau au sud de Moncton, dans les Trois-Rivières. Le village a une superficie de 3,41 km2.

    Riverside-Albert est limitrophe de la paroisse d'Hopewell au nord et de la paroisse d'Harvey au sud.

    Topographie

    Riverside-Albert est bâti sur le flanc des Collines calédoniennes et domine le marais de Chipoudy, la vallée de la rivière éponyme. L'altitude atteint 100 mètres dans le territoire du village mais la colline sur lequel il est construit fait plus de 160 mètres de haut. La rivière Chipoudy longe le sud du village puis coule généralement vers l'est, où elle s'élargit fortement puis après quelques méandres se jette quatre kilomètres plus loin dans la baie de Chipoudy, qui est en fait l'estuaire de la rivière Petitcodiac. Les principaux affluents de la rivière Chipoudy sont le ruisseau Crooked (croche en anglais), qui forme la frontière ouest, et le ruisseau Sawmill (scierie en anglais), qui forme la frontière est. Des rapides se trouve dans le ruisseau Crooked.

    Logement

    Le village comptait 123 logements privés en 2006, dont 120 occupés par des résidents habituels. Parmi ces logements, 92,0 % sont individuels et 8,0 % entrent dans la catégorie autres, tels que les maisons-mobiles. 91,7 % des logements sont possédés alors que 8,3 % sont loués. 100,0 % ont été construits avant 1986 et 16,0 % ont besoin de réparations majeures. Les logements comptent en moyenne 9,0 pièces et 0,0 % des logements comptent plus d'une personne habitant par pièce. Les logements possédés ont une valeur moyenne de 95 871 $, comparativement à 119 549 $ pour la province[2].

    Histoire

    Riverside-Albert est situé dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Sigenigteoag, qui comprend l'actuel côte Est du Nouveau-Brunswick, jusqu'à la baie de Fundy[3].

    Les premiers établissements acadiens sont apparus à partir de 1698 sur les bords de la rivière Chipoudy où de vastes réseaux de digues munies d'aboiteaux ont été construits, à l'instar des rivières rivière Petitcodiac et Memramcook.

    Les quartiers d'Albert et de Riverside sont à l'origine une expansion du village d'Hopewell[4],[5].

    L'école consolidée Riverside est inaugurée en 1905[6]. Riverside-Albert est constitué en municipalité le [7].

    Démographie

    Il y avait 320 habitants en 2006 contre 415 en 1996, soit une baisse de 22,9 % en 10 ans[8]. En termes de population, Riverside-Albert se classe au 245e rang de la province.

    Évolution démographique de Riverside-Albert depuis 1981
    1981 1986 1991 1996 2001 2006 2011
    478432444415393320353
    2016 - - - - - -
    350------
    (Sources : [9],[10],[11],[8])

    Économie

    Entreprise Fundy, membre du Réseau Entreprise, a la responsabilité du développement économique[12].

    Riverside-Albert est entouré de fermes.

    Administration

    Conseil municipal

    Le conseil municipal est formé d'un maire et de trois conseillers généraux[7].

    Tous les membres de l'ancien conseil sont élus par acclamation le [13]. Une élection partielle est tenue le afin de combler le poste vacant de maire et de deux conseillers mais il n'y a aucun candidat[14]. Le conseil municipal actuel est élu lors de l'élection quadriennale du [7].

    Conseil municipal actuel

    Mandat Fonctions Nom(s)
    2012 - 2016 Maire C. Dale Elliott
    Conseillers généraux Shirley L. Barbour, John Jay Lefrançois, Kevin Ronald Rossiter

    Ancien conseil municipal

    Mandat Fonctions Nom(s)
    2008 - 2012 Maire C. Dale Elliott
    Conseillers Elizabeth M. Betts, Nancy Dalton, M. Adrian Kennie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    19?? 2004 Harley L. Tingley    
    2004 2010 Malcom E. Fife    
    2010[note 1] en cours C. Dale Elliott    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Commission de services régionaux

    Riverside-Albert fait partie de la Région 7[15], une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [16]. Riverside-Albert est représenté au conseil par son maire[17]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[18].

    Représentation et tendances politiques

    Riverside-Albert est membre de l'Union des municipalités du Nouveau-Brunswick[19].

    Nouveau-Brunswick: Riverside-Albert fait partie de la circonscription provinciale d'Albert, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Wayne Steeves, du Parti progressiste-conservateur. Il fut élu en 1999 puis réélu en 2003, en 2006 et en 2010.

    Canada: Riverside-Albert fait partie de la circonscription fédérale de Fundy Royal, qui est représentée à la Chambre des communes du Canada par Rob Moore, du Parti conservateur. Il fut élu lors de la 38e élection générale, en 2004, puis réélu en 2006 et en 2008.

    Chronologie municipale

    Vivre à Riverside-Albert

    Le village est traversé par la route 114. Le détachement de la Gendarmerie royale du Canada le plus proche est situé à Hillsborough.

    L'école Riverside Consolidated accueille les élèves de la maternelle à la 5e année en anglais. C'est une école publique faisant partie du district scolaire 2. Construite en 1905, c'est la plus ancienne école consolidée encore utilisée dans la province[22].

    Le village bénéficie du Centre de santé et de mieux-être du comté d'Albert, d'un poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick, d'une caserne de pompiers et d'un foyer de soins agréés, la Forest Dale Home. Il y a également un bureau de poste.

    L'église St. Alban's est une église anglicane. L'église Holy Ghost est une église catholique romaine faisant partie de l'archidiocèse de Moncton.

    Le quotidien anglophone est Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean, et le quotidien francophone est L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet.

    Culture

    Langues

    Selon la Loi sur les langues officielles, Riverside-Albert est officiellement anglophone[23] puisque moins de 20 % de la population parle le français.

    Sport et parcs

    Riverside-Albert benéficie de 2 sentiers de randonnée :

    - le sentier de Crooked Creek qui serpente le long d'une colline pour finir devant les chutes d'eau du même nom ;

    - le sentier transcanadien dont une portion traverse le territoire du village.

    Municipalités limitrophes

    Notes et références

    Notes

    1. Élection partielle.

    Références

    1. (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Énergie, Mines et Ressources Canada, Ottawa, 1975, p. 232.
    2. « Profils des communautés de 2006 - Riverside-Albert - Familles et ménages », sur Statistique Canada (consulté le ).
    3. (en) Philip K. Bock et William C. Sturtevant (dir.), Handbook of North American Indians, vol. 13, t. 1, Government Printing Office, , 777 p., p. 109-110
    4. Ganong 1904, p. 111
    5. Ganong 1904, p. 164
    6. [PDF] « Anglophone East », sur Ministère de l'Éducation du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
    7. « Élections quadriennales municipales, le 14 mai 2012, Rapport du directeur général des élections municipales » [archive du ], sur Élections N.-B. (consulté le )
    8. « Profils des communautés de 2006 - Riverside-Albert - Population », sur Statistique Canada (consulté le ).
    9. « 1986 (2A) questionnaire abrégé des provinces aux municipalités », sur Statistique Canada (consulté le ).
    10. « Profils des communautés de 1996 - Riverside-Albert - Population », sur Statistique Canada (consulté le ).
    11. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Riverside-Albert » (consulté le )
    12. (en)« Entreprise Fundy », sur Entreprise Fundy (consulté le ).
    13. « Événements électoraux locaux de 2008 », sur Élections N.-B. (consulté le )
    14. « Événements électoraux locaux de 2009 », sur Élections N.-B. (consulté le )
    15. « Les communautés dans chacune des 12 Commissions de services régionaux (CSR) », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
    16. « Conseils d'administration des commissions de services régionaux annoncés », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
    17. « Gouvernance des nouvelles commissions de services régionaux », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
    18. « Services obligatoires », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
    19. « Liste des zones », sur Union des municipalités du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
    20. (en) Cleadie B. Barnett, « New Brunswick Parishes », dans New Brunswick's Past, 17 avril 1998 [lire en ligne (page consultée le 27 novembre 2008)].
    21. (en) Craig Walsh, « Territorial Division Act (1786) », dans History of New Brunswick, Canada, 2001 [lire en ligne (page consultée le 27 novembre 2008)].
    22. (en) John Leroux, Building New Brunswick : An Architectural History, Fredericton, Goose Lane Editions, , 310 p. (ISBN 978-0-86492-504-6), p. 102-103.
    23. Canada, Nouveau-Brunswick. « Loi sur les langues officielles », art. 35, 36, 37, 38 [lire en ligne (page consultée le 15 mars 2011)].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • (en) William F. Ganong, A Monograph of the Origins of the Settlements in New Brunswick, Ottawa, J. Hope, , 185 p.
    • (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Ottawa, Énergie, Mines et Ressources Canada,

    Liens externes

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