Rino Morin Rossignol

Rino Morin Rossignol est un écrivain acadien né en 1950 à Saint-Basile, au Nouveau-Brunswick (Canada).

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Biographie

Rino Morin Rossignol naît le à Saint-Basile, désormais un quartier d'Edmundston, au Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick[1].

En 1971, il obtient un baccalauréat en arts visuels au Collège Saint-Louis-Maillet, un établissement situé dans sa ville natale et affilié à l'Université de Moncton[1]. Il occupe divers postes administratifs et est ensuite embauché comme traducteur en 1976 par la Fondation canadienne des maladies du rein, à Montréal[1]. En 1980, il devient conseiller politique du premier ministre du Nouveau-Brunswick, Richard Hatfield[1]. Il quitte ce poste en 1986 pour celui de rédacteur en chef du journal Le Matin de Moncton[1]. Le journal disparaît en 1988 et il devient conseiller de plusieurs personnalités et institutions[1]. Il habite à Montréal depuis 1989[1].

Outre ces activités professionnelles, il fait l'adaptation de l'émission française Fashion File, qui est diffusée de 1995 à 2003 à RDI sous le titre Griffe[1]. Il signe une chronique dans L'Acadie nouvelle de Caraquet depuis 2001[1].

Rino Morin Rossignol est aussi un artiste et il crée une première pièce de théâtre, Pique-nique, en 1982. Cette comédie ironique met en scène Lord Durham accompagné d'un chœur représentant les trois grandes régions de l'Acadie[1]. Son premier recueil de poésie, Les Boas ne touchent pas aux lettres d'amour (1988), est à mi-chemin entre le journal intime et la nouvelle[1]. C'est en 1994 qu'il s'affirme en tant que poète avec la sortie de La Rupture des gestes, un recueil de poèmes écrits entre 1970 et 1988[1]. C'est aussi le témoin de sa prise de conscience de son homosexualité[1]. L'Éclat du Silence (1998) est une suite logique, d'autant plus que son titre est le dernier vers du recueil précédent[1]. Intifada du cœur (2006) permet à l'auteur de poursuivre sa quête de lui-même[1].

Autant ses chroniques sont souvent humoristiques ou ironiques, autant ses poèmes sont angoissés et sérieux[1]. Il adore la langue française et le démontre dans tous ses textes, que ce soit par sa précision, ses images fortes et son choix de vocabulaire[1].

Notes et références

  1. David Lonergan, Paroles d'Acadie : Anthologie de la littérature acadienne (1958-2009), Sudbury, Prise de parole, , 445 p. (ISBN 978-2-89423-256-9), p. 234-242

Voir aussi

Bibliographie

  • David Lonergan, Paroles d'Acadie : Anthologie de la littérature acadienne (1958-2009), Sudbury, Prise de parole, , 445 p. (ISBN 978-2-89423-256-9), p. 234-242
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