Gilles-Louis Richard

Gilles-Louis Richard de Villiers (, Ernée - , Saint-Denis-de-Gastines), est un homme politique français.

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Biographie

Sa sœur épouse Jean-Baptiste du Boisbéranger. Il étudie le droit à la faculté de Rennes, et est licencié le .

Il se retrouve à Ernée, bourgeois sans fonctions, en 1789. Electeur en 1790, il est nommé membre du directoire. Homme de loi, partisan de la Révolution française, il est nommé administrateur du département de la Mayenne en 1790.

Il est élu le , le huitième[1] des députés mayennais à l'Assemblée législative. Son nom n'est pas cité au Moniteur. Il n'a laissé aucune trace de son passage, sinon le vote de la suppression des hôpitaux, ces maisons sur lesquelles on devait écrire : Opprobre de l'humanité !.

Gilles-Louis Richard se fit inscrire à la Société des amis de la Constitution ou Club des Feuillants où il retrouve son compatriote et collègue François-Pierre-Marie-Anne Paigis.

Après la session, il se retire à Saint-Denis-de-Gastines où il passe le temps de la Terreur. Il écrit le 13 germinal an III au représentant Mathieu Baudran : Qu'il a droit au repos et qu'il veut réunir à sa femme et à ses trois petits enfants qui demeurent commune de Saint-Denis-de-Gastines, où demeure aussi sa mère, infirme, âgée de près de 80 ans. Agent national en l'an III, et commissaire du Directoire exécutif près l'administration du canton de Saint-Denis-de-Gastines] en l'an IV, il devient maire de cette commune sous le Premier Empire.

Il rentre dans la vie privée sous la Restauration.

Notes et références

  1. 8e et dernier, par 124 voix sur 226 votants.

Sources partielles

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