Renaissance numérique

Présidé par Guillaume Buffet de 2009 à 2015, puis par Henri Isaac depuis janvier 2016[2], le think tank Renaissance Numérique est composé à la fois de chercheurs et d'entrepreneurs du numérique. L'association est un lieu de réflexion (réflexions sur la société à l'heure numérique) ainsi qu'un lieu d'action (lobbying auprès des pouvoirs publics, organisation d'événements). Dès 2007, le think tank demandait la création d'un « ministre de l'internet »[3]^{[source insuffisante]} dans son livre blanc nommé 2010 l'internet pour tous, contenant 15 mesures pour réduire la fracture numérique avec comme objectif 80 % de foyers équipés et connectés en 2010[4].

Outre la publication du livre blanc en 2007[5], Renaissance numérique a établi en 2010 un bilan des politiques numériques des régions françaises[6]^,[7].

Le think tank a poursuivi son travail de sensibilisation des politiques avec la création du réseau Social Nextwork[8] en 2011 et la remise au président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, de la synthèse des entretiens menés par les membres du réseau avec leurs députés[9].

En 2013, en collaboration avec l'Institut G9+, Renaissance Numérique a participé à la rédaction du livre blanc Les nouveaux eldorados de l'économie connectée[10].

En 2014[11], Renaissance Numérique a publié un livre blanc sur la e-santé, qui a été prolongé, en 2017, par un second[12].

En 2016, c'est à la démocratie et au rôle des collectivités que le think tank s'intéresse. Le rapport propose 13 actions pour "renouveler la démocratie"[13].

En 2017, c'est un rapport consacré à la haine sur internet, et, en particulier, vis-à-vis du jeune public qui a été publié, avec l'association Génération numérique[14]^,[15].

En 2018, Renaissance Numérique s'est associé à deux autres think tanks, un français et un allemand, Europa-Nova et Das Progressive Zentrum pour réfléchir ensemble à la stratégie numérique de l’Union européenne. La démarche est présentée dans une note stratégique, Intelligence artificielle : bâtir la voie européenne[16]

Renaissance numérique est à l’origine de l’amendement Retailleau [17]^{[source insuffisante]}, loi sur le reconditionnement des ordinateurs permettant aux entreprises de simplifier le don de leurs ordinateurs aux salariés, avec valeur d’usage à zéro (loi de finances 2008)[18].

En outre, Renaissance numérique est membre fondateur du label Ordi 2.0 et a lancé l'opération Rentrée 2.0 visant à équiper les écoles primaires dans les zones défavorisées avec des ordinateurs reconditionnés[19].

Renaissance numérique fut également le think tank de l'opération Banlieue 2.0 dont l'objectif était de réfléchir aux solutions permettant aux jeunes de banlieue de mieux connaître le secteur du numérique d'une part, et d'autre part de trouver un emploi grâce aux technologies[20].

Renaissance numérique a également créé le réseau Social Nextwork de sensibilisation des politiques au numérique[21]. Le réseau a vocation à regrouper 577 référents numériques, un par circonscription législative française, pour sensibiliser les élus au potentiel du numérique.

La première rencontre entre les référents Social Nextwork et leur député a eu lieu le 2 décembre 2011 et a donné lieu à la remise d'un rapport au Président de l'Assemblée Nationale, Bernard Accoyer, le 8 décembre 2011[22]. Toujours dans la même démarche de sensibilisation des politiques au numérique, le think tank a lancé en 2012 le « QG Numérique »[23] pendant la campagne présidentielle en partenariat avec l'association Silicon Sentier et le pôle de compétitivité Cap Digital [24]

• Site officiel

• Portail de la politique
• Portail des associations
• Portail d’Internet