Renée Chevalier

Renée Chevalier est une peintre, graveuse et plasticienne québécoise née à Cap-Chat en 1955.

Pour les articles homonymes, voir Chevalier.

Biographie

Renée Chevalier est diplômée en peinture et gravure en 1979 à l'Université du Québec à Montréal[1]. Elle obtient une maîtrise en peinture sous la direction de Pierre Ayot en 1988[1],[2],[3]. Elle fait entre temps un stage de perfectionnement en lithographie au Centre Banff (en) en 1982[1].

Elle compte des expositions individuelles dont Stigmate II à la galerie Art Mûr à Montréal et la galerie d'art de Matane en 2010[4] de même que plusieurs expositions de groupe[1]. Depuis 2014, elle a participé à l'événement international d'estampe numérique (éditions 9, 10, 11 et 12) organisé par le centre d'artistes Voix Visuelle, à Ottawa. En 2016 et 2017 elle participe au Small Print International en collaboration avec le Leicester Print Workshop au Royaume-Uni et à The International Contemporary Miniprint of Kazanlak en Bulgarie qui lui décernera en 2017 le premier prix dans la catégorie impression numérique expérimentale[5]. En elle participe à l'exposition Portrait 2018 au Musée CICA de la Corée du Sud. Au printemps 2018, elle a une exposition solo à la Maison de la culture de Pointe-aux-Trembles[6] et participe au Tokyo International Miniprint 2018, Tama Art University Museum au Japon[7]. En 2019, elle participe à 2 expositions collectives : le Mini Print Internacional de Cadaqués (es)[8], et le la Biennale globale de l'imprimé du Douro[9].

Démarche artistique

Dès 1984 lors de sa première exposition en solo intitulée Le journal de la rose, Renée Chevalier affirmait déjà les bases de son langage qui allaient revenir ponctuellement au cours de son développement artistique. La série Stigmate présentée à la galerie Art Mûr à Montréal, marqua pour cette artiste, l’aboutissement des recherches formelles et iconographiques qui guident encore aujourd’hui, sa pratique. Les matériaux délicats et luxueux, réputés « féminins », tels que la tapisserie, la dentelle, le tulle, les perles et les roses ainsi que les thèmes iconographiques religieux, la stigmatisation plus précisément, resurgissent régulièrement dans son travail. On les retrouve notamment dans les expositions individuelles présentées à la Galerie Verticale à Laval intitulées respectivement As-tu aimé? Ou l’Annonce faite à Marie et Relique et reliquat de même que dans de récentes expositions de groupe avec la nouvelle série intitulée : Pas de deux – corps et âme. L’iconographie explore des questions d’identité relatives au corps souffrant, stigmatisé ou sans vie. Les dimensions universelle et curative contenues dans l’œuvre de Renée Chevalier placent au rang des images porteuses d’espoir et de fascination que sont les amulettes ou les talismans et qui servent à stigmatiser la maladie et la souffrance. L’artiste suggère davantage l’idée d’une réconciliation avec la condition humaine et ses souffrances, que celles de fragilisation ou de sanctification[10].

La recherche anatomique de Chevalier « répond à son désir de questionner l’identité humaine ». Pour Jean De Julio-Paquin, les corps représentés par Chevalier sont communicatifs et suscitent l'émotion[11].

Musées et collections publiques

Canada

Références

  1. « Renée Chevalier », sur Les femmes artistes du Canada (consulté le )
  2. Bernard Paquet, « Renée Chevalier : Sous l’aile de Samothrace », Vie des Arts, vol. 41, no 168, , p. 48–50 (ISSN 0042-5435 et 1923-3183, lire en ligne, consulté le )
  3. Renée Chevalier, Entre le rouge et la mort, la passion de la vie et de la peinture, Montréal, Communication accompagnant l'oeuvre présentée à l'Université du Québec à Montréal comme exigence partielle de la maîtrise en arts plastiques, , 39 p. (lire en ligne)
  4. « Stigmate II de Renée Chevalier, vernissage le vendredi 29 janvier à 17h à la Galerie d'art de Matane », sur Réseau Art Actuel, (consulté le )
  5. « Renée Chevalier », sur L'Entrepôt numérique d'œuvres artistiques contemporaines (consulté le )
  6. « Renée Chevalier Journal alternatif II, ou les cahiers d’Ishtar, vernissage le samedi 7 avril à 14 à la maison de la culture de Pointe-aux-Trembles », sur Réseau Art Actuel, (consulté le )
  7. « The 6th Tokyo International Mini-Print Triennial 2018|多摩美術大学 », sur www.tamabi.ac.jp (consulté le )
  8. (en-US) « SELECTED ARTISTS – Mini Print International of Cadaques » (consulté le )
  9. « RENÉE CHEVALIER (Canada) », sur Global Print (consulté le )
  10. Édith-Anne Pageot, Stigmate II, , 26 p. (ISBN 978-2-9816394-0-0, lire en ligne)
  11. Jean De Julio-Paquin, Journal alternatif II, ou les cahiers d'Ishtar, Chevalier, Renée, , 50 p. (ISBN 978-2-9814532-1-1, lire en ligne)
  12. « La Coupe des Bénédictines », sur Conseil des arts du Canada
  13. « Renée Chevalier | Collection Musée national des beaux-arts du Québec », sur coillections.mnbaq.org (consulté le )
  14. « Une victoire de Samotras », sur Écomusée du fier monde (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • Renée Chevalier, Entre le rouge et la mort, la passion de la vie et de la peinture, Montréal, Communication accompagnant l'oeuvre présentée à l'Université du Québec à Montréal comme exigence partielle de la maîtrise en arts plastiques, , 39 p. (lire en ligne)


Liens externes

1er prix en œuvre numérique expérimentale et du public à la 5th International Contemporary Miniprint of Kazanlak, Bulgarie. 2017

  • Portail de l’art contemporain
  • Portail de la peinture
  • Portail du Québec
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.