René Vidart

René Vidart, né le à Divonne-les-Bains et mort le [1] au Bourget-du-Lac, est un aviateur français. Il est enterré à Divonne-les-Bains[1].

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Origines familiales

Son grand-père, le Docteur Paul Vidart, est le fondateur de la station thermale de Divonne-les-Bains[2]. Son père Charles Vidart (le fils de Paul Vidart) a été maire de Divonne-les-Bains de 1879 à 1888[3].

L'aviateur

Il effectue son premier vol à Reims en 1910 et obtient son brevet de pilote (le n° 133) sur avion Hanriot[4]. Son mécanicien est régulièrement François Durafour[4]. Le il participe à un meeting aérien à Divonne, participation qu'il réitère le [4].

En décembre 1910, il bat un record de vitesse sur Deperdussin (record avec passager, 100 km en 1 h 1 min 32 s)[5],[6]. En 1911, il participe à la course Paris-Rome et termine 4e[5]. En juillet 1911, il participe au 3e circuit européen (1 600 km) : il termine 3e et gagne deux étapes (Paris-Liège et Calais-Paris)[5]. En 1912, il ouvre une école de pilotage à Ambérieu-en-Bugey[5]. Le , il va voler d'Ambérieu jusqu’à Nangis avec un monoplan Déperdussin à moteur Gnome et à bougies Oléo, une performance qui sera relayée par la presse de l'époque.[7]

Pilote lors de la Première Guerre mondiale, il est blessé[5] : les séquelles de ses blessures l'empêchent de par la suite piloter[5].

Hommages

Références

Liens externes

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