Remoray-Boujeons

Remoray-Boujeons est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants de la commune sont les Remouras et Bougeonniers[1].

Remoray-Boujeons

Vue de l'église de Boujeons.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Pontarlier
Intercommunalité Communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs
Maire
Mandat
Jean-Marie Pourcelot
2020-2026
Code postal 25160
Code commune 25486
Démographie
Population
municipale
428 hab. (2018 )
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 46′ 06″ nord, 6° 14′ 23″ est
Altitude Min. 849 m
Max. 1 166 m
Superficie 15,15 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Frasne
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Remoray-Boujeons
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Remoray-Boujeons
Géolocalisation sur la carte : France
Remoray-Boujeons
Géolocalisation sur la carte : France
Remoray-Boujeons

    Géographie

    Le village de Remoray

    La commune se situe dans la vallée des lacs Saint-Point et Remoray sur le bassin versant de la Drésine, affluent du Lac de Remoray. Cette vallée est reliée au sud au val des Combes Derniers. Une route permet de rejoindre à l'ouest le plateau de Nozeroy.

    Toponymie

    Formée au par l'association de Remoray : Remouray, Romoray en 1311 ; Remeray en 1399 ; Remouray en 186 ; Remoray depuis 1545 et Boujeons : Boujun, Boujum au XIIIe siècle ; Boujons, Bourgeons au XVIIe siècle ; Boujon en 1700[2].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Remoray-Boujeons est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,7 %), zones agricoles hétérogènes (42 %), prairies (3,1 %), zones humides intérieures (2,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %), eaux continentales[Note 2] (0,1 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    Carte de Cassini

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? Just Vuillaume    
    mars 2001 mai 2020 Jean-Paul Vuillaume[10] DVD Agriculteur retraité
    mai 2020 En cours Jean-Marie Pourcelot [11]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Le monument aux morts de Remoray.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].

    En 2018, la commune comptait 428 habitants[Note 3], en augmentation de 12,93 % par rapport à 2013 (Doubs : +1,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    311305318313311310337375418
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    383390355359380353359320321
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    300282254187173170161154155
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    141141220184210284316382429
    2018 - - - - - - - -
    428--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Lac de Remoray, au premier plan, lac de Saint-Point, au second plan, vus depuis le "belvédère des Deux-Lacs", commune de Brey-et-Maison-du-Bois, Doubs, France.
    • Remoray a donné son nom au lac de Remoray, situé au sud du lac de Saint-Point dans la vallée des deux lacs sur la commune de Labergement-Sainte-Marie. Ce lac fait partie de la réserve naturelle nationale du lac de Remoray.
    • Le centre de Remoray est caractérisé par une grand place regroupant l'église, la mairie, l'auberge autour du monument aux morts.
    • L'ancien presbytère de Remoray, restauré en 1835 par l'architecte Pompée, est converti en Maison du patrimoine. Il abrite un papier peint panoramique classé (arrêté du ) qui date des années 1830 et représente l'histoire de Joseph. Le presbytère est bordé par un jardin de curé.
    • Boujeons possède un belle église, placée sous le vocable de la nativité de la Vierge[16]. Son clocher-porche est recouvert de tavaillons de métal rouge sur sa façade, et son toit et recouvertes de tuiles en tôles noires mates. L'église actuelle a été reconstruite au XIXe siècle, faisant suite à une première construction du XVIIe siècle. À noter un tableau représentant la nativité de la Vierge, datant sans doute de la fin du XVIIIe siècle, et dont l'auteur est resté anonyme, mais a pu s'inspirer d'une nativité de la Vierge du peintre espagnol Murillo, du XVIIe siècle, conservée au musée du Louvre. À noter également une statue de la Vierge à l'Enfant, sans doute du XVIIe siècle[16].
    • Plusieurs blockhaus construits par les Français avant 1939 au titre de la ligne Maginot, secteur fortifié dit « du Jura », se trouvent encore sur le territoire de la commune[17].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Le nom des habitants du 25 - Doubs - Habitants », sur www.habitants.fr (consulté le ).
    2. Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 1, 5, BESANÇON, CÊTRE, 1982, 1986.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
    11. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    16. Ministère de la culture
    17. Voir site consacré à la ligne Maginot

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Joël Guiraud, « L'église de la nativité à Boujeons », Ensemble, no 37, , p. 10 et 11 (ISSN 1775-5883)

    Articles connexes

    Liens externes

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