Mohamed Raouf Najar

Mohamed Raouf Najar, né en 1947 à Gabès[1], est un footballeur, avocat et homme politique tunisien.

Mohamed Raouf Najar
Fonctions
Ambassadeur de Tunisie en France
Président Zine el-Abidine Ben Ali
Prédécesseur Moncer Rouissi
Successeur Adel Fekih
Ministre tunisien de l'Éducation
Président Zine el-Abidine Ben Ali
Premier ministre Mohamed Ghannouchi
Gouvernement Ghannouchi I
Prédécesseur Moncer Rouissi
Successeur Sadok Korbi
Ministre tunisien de la Jeunesse et des Sports
Président Zine el-Abidine Ben Ali
Premier ministre Mohamed Ghannouchi
Gouvernement Gouvernement Hamed Karoui
Gouvernement Mohamed Ghannouchi (1)
Prédécesseur Abderrahim Zouari
Successeur Abderrahim Zouari
Biographie
Nom de naissance Mohamed Raouf Najar
Date de naissance
Lieu de naissance Gabès, Tunisie
Nationalité tunisienne
Parti politique Rassemblement constitutionnel démocratique
Profession Avocat

Biographie

Footballeur

Il naît d'un père footballeur originaire de Gabès, Mohamed Sahbi Najar. En 1952, la famille déménage à Sfax[2] car son père est recruté par le Club tunisien (actuel Club sportif sfaxien). Jeune, il commence à jouer au handball, à l'instar de son frère aîné Ridha, puis se tourne vers le football et joue au Club tunisien, dont il devient un titulaire incontesté[2]. Mesurant 1,89 mètre, il joue au poste de libéro puis est sélectionné dans l'équipe nationale espoirs[2].

Lors de la finale de la coupe de Tunisie 1971, remportée sur un score de 1-0 face à l'Espérance sportive de Tunis (EST)[2], Raouf Najar sort blessé avec un bandeau blanc sur la tête tandis que l'EST est dissoute par le président Habib Bourguiba pour jet de pierres sur la tribune du Premier ministre Hédi Nouira[2].

Avec ce match, il termine sa carrière avec le palmarès suivant :

Carrière professionnelle et politique

Raouf Najar commence alors des études de droit[2]. À partir de 1970, il travaille comme attaché de direction à la Banque centrale de Tunisie, devient avocat au barreau de Tunis en 1975[1] et plaide dans des procès politiques[2]. En avril 1994[3], il est nommé président de la Fédération tunisienne de football, poste qu'il occupe jusqu'en 1996[4]. Pendant son mandat, l'équipe de Tunisie est finaliste de la CAN 1996, mais perd face à l'Afrique du Sud, le pays organisateur[2]. De retour à Tunis après cette compétition, l'entraîneur Henryk Kasperczak et Raouf Najar sont reçus à l'aéroport par le président Zine el-Abidine Ben Ali[2].

Le , ce dernier le nomme ministre de la Jeunesse et de l'Enfance[2] dans le gouvernement d'Hamed Karoui, en remplacement d'Abderrahim Zouari. Le , il est reconduit en tant que ministre de la Jeunesse, de l'Enfance et des Sports dans le gouvernement de Mohamed Ghannouchi ; il reste en fonction jusqu'au , lorsque Zouari reprend son poste.

Raouf Najar devient ensuite président de la Cour des comptes en 2001[1] avant d'être nommé ministre de l'Éducation et de la Formation[2],[1], le , en remplacement de Moncer Rouissi. Il quitte le gouvernement le lorsque Sadok Korbi récupère ce portefeuille. Le , par le décret no 2005-2360, il est nommé ambassadeur de Tunisie en France[5] et remet ses lettres de créance le 30 septembre[6]. Il est remplacé le par Adel Fekih.

Il a deux enfants[7].

Références

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