Raffaele Lombardo
Raffaele Lombardo (né le à Catane) est une personnalité politique italienne, fondateur du Mouvement pour l'autonomie (MPA). Il est président de la Région sicilienne de 2008 à 2012.
Raffaele Lombardo | |
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Fonctions | |
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Président de la région de Sicile | |
– (4 ans, 6 mois et 13 jours) |
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Élection | 13-14 avril 2008 |
Prédécesseur | Salvatore Cuffaro |
Successeur | Rosario Crocetta |
Président de la province de Catane | |
– | |
Prédécesseur | Nello Musumeci |
Successeur | Giuseppe Castiglione |
Député européen | |
– (8 ans, 10 mois et 15 jours) |
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Élection | 13 juin 1999 |
Réélection | 13 juin 2004 |
Législature | 5e et 6e |
Biographie | |
Nom de naissance | Raffaele Lombardo |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Catane (Italie) |
Nationalité | Italienne |
Parti politique | Démocratie chrétienne (jusqu'à 1994) Centre chrétien-démocrate (1994-2002) Union de centre (2002-2005) Mouvement pour les autonomies (depuis 2005) |
Débuts politiques
Médecin à Catane[1], il est député européen de 1999 à 2008, et préside la province de Catane de 2003 au .
Il fonde le Mouvement pour les autonomies (MPA) en 2005 afin de créer l'équivalent de la Ligue du Nord dans le Mezziogiorno[1].
Président de la Région sicilienne
Le , il rend officielle sa candidature à la présidence de la région Sicile, soutenu par le MPA, par le Peuple de la liberté et par l'UDC. En échange de cette investiture, il doit soutenir les candidats de Silvio Berlusconi aux sénatoriales en Campanie et en Calabre[1]. Les 13 et , il remporte la présidence de la Sicile, avec plus de 60 % des voix.
Il accentue le déficit de l'île, qui atteint en 2012 5,3 milliards d'euros, soit 6 % du PIB sicilien, et accroit son endettement jusqu'à 21 milliards d'euros, notamment par l'embauche de plusieurs milliers de fonctionnaires, cinq fois plus nombreux que dans le Piémont[2].
Le , il démissionne à la demande du Président du conseil italien Mario Monti, ce qui entraîne des élections régionales anticipées de l'Assemblée régionale sicilienne, le .
Bien qu'il eut déclaré ne plus vouloir être candidat, il se présente pour les élections générales italiennes de 2013 au Sénat, sur une liste Parti des Siciliens-MpA, mais il n'est pas élu.
Mis en examen pour connivence externe avec la mafia et pour vote d'échange politico-mafieux, en raison de ses rapports avec des représentants de Cosa nostra, le , le tribunal de Catane le condamne en 1re instance à 6 ans et 8 mois de réclusion criminelle, à l'interdiction de tout mandat public et à un an de liberté surveillée.
Notes et références
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- « En terre de clientélisme, la droite sicilienne joue la carte de l'autonomie », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « "La Sicile est la Grèce de l'Italie" », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
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