Roy William Neill
Roy William Neill, de son vrai nom Roland de Gostrie, est un producteur de cinéma et réalisateur américain né le sur un bateau proche des côtes d'Irlande[1] (son père était capitaine de vaisseau) et mort le à Londres en Angleterre (Royaume-Uni) à la suite d'une rupture d'anévrisme. Il utilisa parfois d'autres noms tels que R. William Neill ou Roy Neill.
Nom de naissance | Roland de Gostrie |
---|---|
Naissance |
en mer, près de Queenstone Harbour Irlande |
Nationalité | Américaine |
Décès |
Londres Angleterre |
Profession | producteur, réalisateur |
Biographie
Roy William Neill[2],[3] entre dans l'industrie du film en 1915[4] comme assistant de Thomas H. Ince[5] et un an plus tard en tant qu'acteur dans Un coin dans Colleens (A corner in Colleens) dirigé par Charles Miller (1916). Par la suite, il prend plaisir à participer en tant qu'acteur à plus de 40 films muets en noir et blanc.
Il devient l'un des plus importants réalisateur au début des années 1930. Puis après quelques difficultés à Hollywood, il se rend en Angleterre en 1935 et passe trois années à travailler pour les studios Gainsborough et plus tard pour le national de Warner-Bros-First.
Neill revint aux États-Unis pendant la guerre. À partir de 1941, il travaille pour Universal, où il est remarqué pour son film policier à petit budget Les Yeux des bas-fonds (en) (Eyes of the Underworld). Il se consacre ensuite à la réalisation des adaptations de Sherlock Holmes[6] et notamment Sherlock Holmes et l'Arme secrète.
Il a réalisé plus de 100 films au cours de sa carrière.
Anecdote
En 1936, les studios de Gainsborough achètent les droits du roman d'Ethel Lina White The Wheel Spins et en confient l'adaptation à Sidney Gilliat, qui l'intitule Lost Lady.
Pour les besoins du film, Neill et son assistant Fred Gunn partent effectuer les repérages en Yougoslavie. Au cours de leur recherche, Gunn se casse malheureusement une cheville. La police récupère à cette occasion le manuscrit du film et trouve à l’intérieur des notes comparant sans équivoque et avec beaucoup de dérision, le défilé des troupes yougoslaves et la parade d’un troupeau d’oies, du fait de la démarche habituelle des soldats. Neill et ses compagnons sont expulsés et mettent un terme au projet.
Un an plus tard, Alfred Hitchcock réécrit le scénario et réalise en studio un film sorti en Angleterre le : Une femme disparaît[7] (The Lady Vanishes).
Filmographie partielle
Années 1920
- 1918 : Vive la France !
- 1921 : The Idol of the North
- 1928 : Cleopatra
- 1928 : Les Vikings (The Viking)
- 1928 : The Virgin Queen
- 1929 : Wall Street
Années 1930
- 1931 : The Avenger
- 1933 : Les as du reportage
- 1934 : Black Moon
- 1934 : Jalousie (en) (Jealousy)
- 1935 : The Lone Wolf Returns
- 1936 : Le Baron Gregor (The Black Room)
- 1937 : Gypsy
- 1937 : Capitaine Pirate (Docteur Syn)
- 1938 : Quiet Please
- 1938 : The Viper
- 1938 : Simply Terrific
- 1938 : Double or Quits
- 1938 : Thank Evans
- 1938 : Many Tanks Mr. Atkins
- 1938 : Everything Happens to Me
- 1939 : A Gentleman's Gentleman
- 1939 : Murder Will Out
Années 1940
- 1940 : His Brother's Keeper
- 1940 : Hoots Mon
- 1940 : The Good Old Days
- 1942 : Les Yeux des bas-fonds (en) (Eyes of the Underworld)
- 1942 : Madame Spy
- 1942 : Sherlock Holmes et l'Arme secrète (Sherlock Holmes and the Secret Weapon)
- 1942 : Frankenstein rencontre le loup-garou (Frankenstein Meets the Wolf Man)
- 1943 : Sherlock Holmes à Washington (Sherlock Holmes in Washington)
- 1943 : Échec à la mort (Sherlock Holmes Faces Death)
- 1944 : La Femme aux araignées (The Spider Woman)
- 1944 : La Griffe sanglante (The Scarlet Claw)
- 1944 : La Perle des Borgia (The Pearl of Death)
- 1944 : La Fière Tzigane (Gypsy Wildcat)
- 1945 : La Maison de la peur (Sherlock Holmes and the House of Fear)
- 1945 : La Femme en vert (The Woman in Green)
- 1945 : Mission à Alger (Pursuit to Algiers)
- 1946 : Le Train de la mort (Terror by Night)
- 1946 : La Clef (Dressed to Kill)
- 1946 : L'Ange noir (Black Angel)
Notes et références
- naissance enregistrée à Queenstone Harbour, dictionnaire du cinéma, Jean-Loup Passek, Larousse, 1986, p.462
- (en) « Roy William Neill | film director », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
- (en) « Roy William Neill », sur Rotten Tomatoes (consulté le )
- « Roy William Neill - Cinémathèque française », sur cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr (consulté le )
- « Ciné-club : Roy William Neill », sur www.cineclubdecaen.com (consulté le )
- « Roy William Neill - The Arthur Conan Doyle Encyclopedia », sur www.arthur-conan-doyle.com (consulté le )
- (en-US) « Roy William Neill », sur find a grave
Liens externes
- (en) Filmographie complète sur le site de l'AFI consultée le .
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