République arabe sahraouie démocratique

La République arabe sahraouie démocratique, en abrégé la RASD, en arabe الجمهورية العربية الصحراوية الديمقراطية (Al-Jumhūrīyya al-`Arabīyya aṣ-Ṣaḥrāwīyya ad-Dīmuqrāṭīyya), en espagnol República Árabe Saharaui Democrática, est un État non reconnu par une majeure partie de la communauté internationale, proclamé le 27 février 1976 par le Front Polisario, qui revendique la souveraineté sur le territoire du Sahara occidental. Ce territoire est également revendiqué par le Maroc, qui contrôle 80 % de sa superficie[1].

République arabe sahraouie démocratique

(ar) الجمهورية العربية الصحراوية الديمقراطية

(es) República árabe saharaui democrática


Drapeau de la République arabe sahraouie démocratique.

Emblème de la République arabe sahraouie démocratique.
Devise Liberté, Démocratie, Unité
حرية ديمقراطية وحدة
Libertad, Democracia, Unidad
Hymne Yā Banīy As-Saharā
En rouge, la zone contrôlée par la RASD; en hachuré, la zone revendiquée par la RASD mais sous contrôle marocain.
Administration
Forme de l'État République semi-présidentielle à parti unique
Revendiqué par Maroc (provinces du Sud)
Reconnu par 24 pays membres de l'ONU
Président Brahim Ghali
Premier ministre Mohamed Wali Akeik
Parlement Conseil national sahraoui
Langues officielles Arabe[N 1]
(Espagnol, seconde langue administrative)
Capitale Laâyoune (proclamée, sous contrôle marocain)
Tifariti (capitale temporaire)
Camps de Tindouf, Algérie (siège des institutions)
Géographie
Superficie totale 266 000 (revendiquée) km2
(classé 77e)
Fuseau horaire UTC +1
Histoire
Indépendance de l'Espagne
Proclamée [N 2]
Démographie
Gentilé Sahraoui, Sahraouie
Économie
Monnaie Peseta sahraouie(voir infra) (EHP​)
Divers
Code ISO 3166-1 ESH, EH​
Indicatif téléphonique +212
Organisations internationales UA : 1982
Commémoration du 30e anniversaire de République arabe sahraouie démocratique (RASD)
Parade militaire des soldats de l'Armée populaire de libération sahraouie
Des femmes soldats dans les rangs de l'Armée populaire de libération sahraouie
Rassemblement de troupes du Front Polisario en 2005.

Le Sahara occidental est un territoire où le processus de décolonisation n'est pas achevé selon l'ONU qui le considère comme non autonome[2],[3], c'est-à-dire que sa population ne s'administre pas encore complètement elle-même, et sans autorité administrante, c'est-à-dire qu'aucune puissance n'y exerce de tutelle légitime. Il est de facto contrôlé à 80 % par le Maroc et à 20 % par le Front Polisario[4]. La légitimité de la prise de contrôle de facto de la majorité du territoire par le Maroc n'est pas reconnue par l'ONU, qui ne reconnaît pas non plus la légitimité de la proclamation de République arabe sahraoui démocratique (RASD) en 1976 par le Front Polisario.

Pour l'Union africaine, la RASD est un État africain : elle est membre à part entière de cette organisation depuis 1982[5].

Histoire

Le [6], à la suite de la Marche verte, l'Espagne, puissance coloniale tutélaire, signe les accords de Madrid avec le Maroc et la Mauritanie, qui prévoient la partition du Sahara occidental entre ces deux pays, sur la base de leurs liens historiques respectifs avec ce territoire. Cet accord va à l'encontre d'un avis consultatif de la Cour internationale de justice sur l'autodétermination du Sahara occidental, qui conclut que « les éléments et renseignements portés à sa connaissance n'établissent l'existence d'aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental d'une part, le Royaume du Maroc ou l'ensemble mauritanien d'autre part »[7] et est dénoncé par l'Assemblée générale des Nations unies le 10 décembre, dans la résolution 3458[N 3].

Après le départ des troupes espagnoles, les troupes marocaines et mauritaniennes se trouvent rapidement confrontées à un mouvement autochtone en faveur de l'indépendance du territoire, le Front Polisario, soutenu par l'Algérie et la Libye.

Ce mouvement proclame la République arabe sahraouie démocratique, le à Bir Lahlou[8], au lendemain de l'abandon officiel du mandat espagnol sur le territoire[9]. Selon lui, il s'agit de combler le vide institutionnel laissé par le départ des Espagnols[réf. nécessaire].

Le , un accord de paix est signé entre la Mauritanie et le Front Polisario à Alger : la Mauritanie y déclare renoncer à toutes ses revendications territoriales sur le Sahara occidental mettant ainsi un terme à la guerre qui l'oppose au Front Polisario[10].

Le Maroc annexe alors la partie du territoire jusqu'alors concédée à la Mauritanie. Il construit une barrière de défense, le mur marocain, dans les années 1980, afin de déjouer les raids du Polisario. Après un enlisement progressif du conflit, le Maroc et le Front Polisario acceptent un cessez-le-feu le [11]. Depuis le cessez-le-feu, environ 230 militaires de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO) surveillent les forces en présence ainsi que la préparation du référendum sur le statut final. Celui-ci a été repoussé à plusieurs reprises à cause du désaccord des deux parties sur le recensement des votants[réf. nécessaire].

Territoire

La RASD revendique la totalité du Sahara occidental. Depuis le cessez-le-feu de 1991, elle contrôle le territoire à l'est du mur marocain, qui représente environ 20 % du Sahara occidental. La population de ce territoire est estimée à 30 000 personnes, essentiellement nomades[12].

Bir Lahlou se trouve dans la partie du territoire du Sahara occidental sous contrôle du Front Polisario, et est la capitale temporaire de la RASD. La capitale proclamée, Laâyoune ou El-Ayoun, est sous contrôle marocain. L'activité au quotidien de la RASD se tient dans les camps de réfugiés de la région de Tindouf, en Algérie, qui abritent la majorité de la communauté sahraouie en exil[13].

Institutions

La constitution actuelle de la RASD a été adoptée en 1999[14].

Le gouvernement de la RASD se compose :

Le CNS comporte 101 membres, tous membres du Front Polisario. Depuis les années 1980, il a fait d'importants efforts pour désenchevêtrer les institutions de la RASD de celles du Front Polisario. Bien que constitutionnellement faible, il est parvenu à renverser le gouvernement en 1999 à la suite d'une motion de censure.

Dirigeants

Présidents[15]
NomDatesNotes
El-Ouali Moustapha Sayed29 février 1976 - 9 juin 1976Président du Conseil révolutionnaire
Mahfoud Ali Beiba10 juin 1976 - 30 août 1976Président par intérim du Conseil révolutionnaire
Mohamed Abdelaziz30 août 1976 - 16 octobre 1982Président du Conseil de commandement révolutionnaire
Mohamed Abdelaziz16 octobre 1982 - 31 mai 2016[16]Président de la RASD
Brahim Ghali9 juillet 2016[17]. -Président de la RASD

Brahim Ghali est également secrétaire général du Front Polisario depuis le 9 juillet 2016[17].

Premiers ministres[15]
NomDatesNotes
Mohamed Lamine Ould Ahmed5 mars 1976 - 4 novembre 1982
Mahfoud Ali Beiba4 novembre 1982 - 18 décembre 1985
Mohamed Lamine Ould Ahmed18 décembre 1985 - 16 août 1988
Mahfoud Ali Beiba16 août 1988 - 18 septembre 1993
Bouchraya Hammoudi Beyoun19 septembre 1993 - 8 septembre 1995
Mahfoud Ali Beiba8 septembre 1995 - 10 février 1999
Bouchraya Hammoudi Beyoun10 février 1999 - 29 octobre 2003
Abdelkader Taleb Oumar29 octobre 2003 - 4 février 2018
Mohamed Wali Akeik4 février 2018 - en fonction

Khatri Addouh est le président du Conseil national sahraoui.

Reconnaissance internationale

La RASD est membre de l'Union africaine (alors OUA) depuis 1982, ce qui a provoqué le départ du Maroc de cette organisation en 1984[5]. La RASD fournit depuis 2009 des troupes pour la force africaine d'alerte de l'UA[18].

Le principe de l'autodétermination du peuple sahraoui est appuyé par le mouvement des non-alignés[19]. La RASD n'est reconnue ni par l'Organisation des Nations unies (ONU), ni par la Ligue arabe, ni par l'Union du Maghreb arabe, ni par l'Organisation de la coopération islamique ni par aucun pays européen ou pays membre permanent dans le Conseil de sécurité des Nations unies.

La majorité des États ayant dans le passé reconnu la RASD sont africains. Plus de 70 pays ont reconnu la RASD au long de l'histoire. Plus de 50 pays sont revenus sur leur reconnaissance passée de la RASD.

Quatre façons dont le Sahara occidental et le Maroc sont représentés sur les cartes: [1] Le Maroc et le Sahara occidental sont présentés séparément. [2] Sahara occidental présenté comme territoire contesté. [3] Sahara occidental montré séparément, mais englobant seulement les zones contrôlées par la République arabe sahraouie démocratique, tandis que le reste est montré comme faisant partie du Maroc. [4] Le Sahara occidental fait partie du Maroc.

Ni l'Union européenne ni ses membres ne reconnait pas la RASD. Le un arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne exclut cependant le Sahara occidental de l'accord agricole entre le Maroc et l'Union européenne, ce qui est perçu comme une pression en faveur de la reconnaissance d'un statut séparé[20]. À la suite de cet arrêt, le Maroc annonce le la suspension de ses contacts avec l'Union européenne[21]. L'accord agricole est finalement adopté à une très large majorité au Parlement européen le , avec la même préférence tarifaire pour les produits issus du Sahara occidental que ceux du territoire du Maroc tel que reconnu par l'Union[22].

Un rapport remis au Parlement européen en 2002 indique que la RASD était reconnue par 54 États à travers le monde[23], et 72 l'ont reconnue à un moment ou à un autre.

Selon une déclaration du Brahim Ghali, ambassadeur sahraoui à Alger, 85 États reconnaissent officiellement la RASD en août 2008[24].

États reconnaissant ou ayant reconnu la RASD

États reconnaissant la RASD actuellement[Interprétation personnelle ?]

Selon le tableau ci-dessous, en novembre 2020, 58 pays ont retiré leur reconnaissance de la RASD, 23 la reconnaissent encore. Le Pérou a rétablit ses relations diplomatiques avec la RASD le 9 septembre 2021. [25]

ÉtatDate de la reconnaissanceDate de retrait de la reconnaissance
Madagascar[26][27],[28],[29]
Burundi[26][30],[31]
Algérie[26]
Bénin[26][32],[33],[34]
Angola[26]
Mozambique[26]
Guinée-Bissau[26][35]
Corée du Nord[26]
Togo[26][36]
Rwanda[26][37]
Yémen du Sud[26] (ancien pays)
Seychelles[26][38]
République du Congo[26][39]
Sao Tomé-et-Principe[26][39]
Guinée équatoriale[40][réf. souhaitée]
Panama[41]
Tanzanie[40]
Éthiopie[40]
Cambodge[40][42],[43]
Laos[40]
Viêt Nam[44],[45]
Afghanistan[40][46]
Cap-Vert[40][47]
Grenade[40][48]
Ghana[40] [49]
Guyana[40][50],[51],[52]
Dominique[40][53]
Sainte-Lucie[40][48]
Jamaïque[40][54]
Ouganda[40]
Nicaragua[40]
Mexique[40]
Lesotho[40][55],[56],[57]
Zambie[40][58]
Cuba[40]
Sierra Leone[40][59]
Libye[40]2011[60]
Eswatini[40][61],[62]
Botswana[40]
Zimbabwe[40]
Tchad[40][63]
Mali[40][64]
Costa Rica[40][65]
Vanuatu[40][66]
Papouasie-Nouvelle-Guinée[40][67],[68]
Tuvalu[40][réf. souhaitée]
Kiribati[40][réf. souhaitée]
Nauru[40][réf. souhaitée]
Îles Salomon[40][réf. souhaitée]
Maurice[69],[70]
Venezuela[71]
Suriname[44][72]
Bolivie[73][74]
Équateur[75][76],[77]
Mauritanie[44]
Burkina Faso[44][39]
Pérou[78][79]
Nigeria[78]
Yougoslavie puis Serbie-et-Monténégro[78][80]
Colombie[81][82][83],[84]
Liberia[réf. souhaitée]
Inde[85][86]
Guatemala[85][87],[88]
République dominicaine[85][89],[90]
Trinité-et-Tobago[85][91]
Belize[85]
Saint-Christophe-et-Niévès[92][48]
Antigua-et-Barbuda[92][48].
Albanie[réf. nécessaire][93]
Barbade[94][95] (gel le [96])
Salvador[97][98]
Honduras
Namibie[99]
Malawi[100][101]
Paraguay[102][103]
Saint-Vincent-et-les-Grenadines[réf. nécessaire][104],[105]
Timor oriental
Afrique du Sud[106]
Kenya[107][108],[109],[110]
Uruguay[111]
Haïti[112][113]

Puissance militaire

L'Armée populaire de libération sahraouie (APLS) est le nom officiel qui a été donné à l'armée de la République arabe sahraouie démocratique, sa création remonte au à l'occasion du congrès fondateur du Front Polisario, son objectif assigné est de « libérer le territoire du Sahara occidental de l'emprise étrangère », pour ce faire l'armée sahraouie dispose d'un arsenal qui est constitué de chars de combat T-62, T-55 et T-50, de systèmes de défense antiaérienne comme le 2K12 Kub, Strela-2M, SA-9 Gaskin, d'une artillerie lourde composée principalement BM-21, ainsi que de véhicules blindés tel que le AML-60/90, et BMP-1.

Début 2009, elle doit fournir une compagnie renforcée de type mixte (génie et reconnaissance) à une force multinationale de l'Union africaine[114].

Monnaie

La devise de la RASD est la peseta sahraouie, dont le cours officiel est de 166,386 pour un euro, c'est-à-dire le cours de l'ancienne peseta espagnole. Le dirham marocain est la monnaie dominante au Sahara occidental.

Philatélie

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Les timbres émis après 1975 par la RASD ne sont pas pris au sérieux par les philatélistes. En effet, le Maroc ne reconnaît pas les timbres émis par la république sahraouie, et le territoire dans les faits, utilise les timbres marocains. Cependant, le marché philatélique mondial a connu des émissions de timbres de la RASD. Légalement, les timbres utilisés et ayant cours sur place sont ceux du Maroc, et ceux de la RASD (émis en Pesetas) ne sont pas reconnus par l'Union postale universelle car ce pays n'est toujours pas reconnu comme indépendant, et souverain. En outre, le Maroc considère que le Sahara est l'une de ses provinces, et n'accepte pas ces timbres, tout comme il ne reconnait pas la république sahraouie.

Ces timbres sont donc pour la majeure partie introuvable sur place, d'autant plus que le Maroc proteste depuis des années auprès de l'UPU et l'ONU pour dire et faire attester que le Sahara fait partie intégrante du royaume du Maroc. Par principe, ils n'ont donc pas cours en aucun lieu ou quelque partie du territoire. De plus, quand ils sont oblitérés, ils le sont généralement à Dakhla (Ex-Villa Cisneros), mais cette ville est dans une zone contrôlée par le Maroc, or le Maroc ne reconnait pas la RASD, et encore moins les timbres émis par celle-ci. Les timbres en usages au Sahara sont les timbres marocains, sans surcharge. Par ailleurs, les timbres émis du temps de la colonisation espagnole, avant 1975, sont recherchés par de nombreux philatélistes, et souvent, ils se trouvent assez facilement, et à un bon prix. Ces timbres non reconnus se retrouvent souvent dans les lots de marchands de timbres, ou de professionnels de la philatélie.

Notes et références

Notes

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sahrawi Arab Democratic Republic » (voir la liste des auteurs).
  1. Voir article 3 de la constitution de la RASD.
  2. L'indépendance de la RASD est proclamée au lendemain du retrait des dernières troupes espagnoles.
  3. La résolution 3458 approuve le rapport de la mission de visite et les conclusions de la Cour internationale de justice, notamment la mise en place d'un référendum sur l'autodétermination, et prie toutes les parties concernées « de mettre fin à toute action unilatérale ou autre qui outrepasserait les décisions de l'Assemblée générale relatives au territoire »(Texte de la résolution 3458 (XXX) (ONU)].

Références

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  2. « Territoires non autonomes | Les Nations Unies et la décolonisation », sur www.un.org (consulté le )
  3. « Western Sahara ‘Last Decolonization Process in Africa’, Fourth Committee Told, As Unresolved Territorial Disputes, Including Gibraltar, Dominate Agenda | Meetings Coverage and Press Releases », sur www.un.org (consulté le )
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  11. « Chronologie »
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  14. Texte disponible sur : http://www.arso.org/03-const.htm
  15. Western Sahara (Saharawi Arab Democratic Republic)
  16. « Sahara occidental : le chef de l'ONU attristé par le décès du chef du Front Polisario », sur ONU Info, (consulté le ).
  17. Brahim Ghali succède au défunt Mohamed Abdelaziz, El Watan, 10 juillet 2016.
  18. (fr) La RASD dans la Force africaine d'alerte « Copie archivée » (version du 24 février 2009 sur l'Internet Archive), TTU, 15 janvier 2009
  19. http://www.spsrasd.info/fr/detail.php?id=2233
  20. Akram Belkaïd, « Sahara occidental : grandes manœuvres en vue dans l’Union africaine », Horizons arabes, blog du Monde diplomatique, publié le 8 février 2017.
  21. « Le Maroc suspend ses contacts avec l'UE », Le Monde, (lire en ligne).
  22. « L’accord agricole entre le Maroc et l’Union européenne validé par le Parlement européen – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  23. Rapport de la Présidente de la délégation ad hoc Sahara occidental, Mme Catherine Lalumière, vice-présidente du Parlement européen, 2002, lire en ligne
  24. http://www.spsrasd.info/fr/detail.php?id=2315
  25. https://mobile.ledesk.ma/encontinu/le-nouveau-pouvoir-peruvien-retablit-ses-liens-avec-le-polisario/
  26. Barbier, Maurice, Le conflit du Sahara occidental. Éditions L'Harmattan, 1982. p. 201-202
  27. http://www.sobika.com/fich_news/v2/news_585.htm
  28. http://www.arso.org/01-f05-1314.htm
  29. https://www.diplomatie.ma/articledetails.aspx?id=2148
  30. « Sahara: le Burundi retire sa reconnaissance à la RASD », AFP, (lire en ligne)
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