Régiment Royal-Comtois
Le régiment Royal-Comtois est un régiment d’infanterie du Royaume de France créé en 1674.
Régiment Royal-Comtois | |
![]() Drapeau d’Ordonnance du régiment Royal-Comtois | |
Création | 1674 |
---|---|
Dissolution | 1796 |
Pays | France |
Allégeance | ![]() |
Type | régiment |
Rôle | infanterie de ligne |
Création et différentes dénominations
- : création du régiment de Listenois, levé en Franche-Comté
- 1685 : renommé régiment Royal-Comtois
- : renforcé par incorporation du régiment de Bassigny
- : un des 23 régiments d'infanterie affectés par ordonnance à la garde des ports du royaume et au service des colonies
- : renommé 73e régiment d’infanterie de ligne
- : réformé, son 1er bataillon et le dépôt de son 2e bataillon étant incorporés à la 70e demi-brigade d’infanterie de ligne lors de la formation de la demi-brigade
Équipement
Drapeaux
3 drapeaux dont un blanc Colonel, semé de fleurs de lys d’or, & croix de Bourgogne blanche en travers, et 2 d’Ordonnance, « aurores semez de lys d’or, & croix de Bourgogne rouges en travers »[1].
- Drapeaux d’Ordonnance et Colonel
régiment Royal-Comtois de 1685 à 1791 - drapeau colonel
Habillement
- Uniformes
régiment Royal-Comtois de 1720 à 1734 régiment Royal-Comtois de 1734 à 1757 grenadier du régiment Royal-Comtois de 1762 à 1776
régiment Royal-Comtois de 1776 à 1779 régiment Royal-Comtois de 1779 à 1791 73e régiment d’infanterie de ligne de 1791 à 1796
Historique
Colonels et mestres de camp
- 1674 : Claude de Bauffremont, marquis de Listenois puis son frère, Nicolas de Bauffremont, le régiment est nommé Listenois-infanterie
- 1685 : Prend le nom de Royal-Comtois au décès de Nicolas. Louis Christophe Gigault de Bellefond en est le colonel. Il meurt des blessures reçues à la bataille de Steinkerque, le .
- 1734 : marquis de Froulay, colonel
- 1757 : marquis de Roquépine
- 1757 : comte de Puységur
- 1762-1773 : comte Louis-Pantaléon de Noé, colonel
- 1768-1771 : chevalier Joseph-Augustin-Prosper de Lamotte-Geffrard, lieutenant-colonel
Campagnes et batailles
Lors de la réorganisation des corps d'infanterie français de 1762, le régiment conserve ses deux bataillons et est affecté au service de la Marine et des Colonies et à la garde des ports dans le royaume.
L'ordonnance arrête également l'habillement et l'équipement du régiment comme suit[2]
Habit, revers, veste et culotte blancs, collet et parements verts, doubles poches en long garnies de cinq boutons, dont un au milieu et deux à chaque bout, placés en ligne droite sur la largeur de la patte, trois sur la manche, quatre au revers et quatre au dessous : boutons jaunes, avec le no 59. Chapeau bordé d'or.
Le 2e bataillon du 73e régiment d’infanterie de ligne embarqué pour Saint-Domingue en 1792.
Quartiers
- Île d’Oléron[1], en
- Saint-Martin-de-Ré, un bataillon en 1768
- Belle-Île-en-Mer, un bataillon en 1768
- Rochefort, le régiment au complet en [3]
- Blois, emplacement en 1789 et en 1790[4]
Notes et références
- Cinquième abrégé général du militaire de France, sur terre et sur mer, Pierre Lemau de La Jaisse, Paris, 1739
- Ordonnance du roi, concernant l'infanterie françoise : du 10 décembre 1762
- Jean-Louis Donnadieu: Un grand seigneur et ses esclaves: le comte de Noé entre Antilles et Gascogne, 1728-1816, Presses Universitaires du Mirail, 2009 (voir en ligne), p. 59
- Liste des régiments d'infanterie de l’Armée Française d’après le Journal militaire de 1790 et leur emplacement au 1er juillet 1790, et de leur emplacement en 1789 (voir en ligne).
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