Python vert

Cette espèce se rencontre[1] :

• dans les îles Raja Ampat en Indonésie sur l'île de Gag ;
• dans les îles Aru en Indonésie ;
• en Nouvelle-Guinée ;
• dans le nord-est du Queensland en Australie.

Ce python vert arboricole est caractérisé par un corps relativement mince. La queue relativement longue représente environ 14 % de sa longueur totale. La tête est large. Au repos, il s'enroule sur une branche dans une posture distinctive, montrant son museau. Le museau est large et angulaire ; le corps est de section triangulaire avec une arête visible.

L'espèce atteint généralement une longueur totale de 150 à 180 cm, mais les grandes femelles peuvent atteindre 200 cm. La taille varie également selon la région d'origine.

Le poids dépend fortement de l'état nutritionnel de l'animal. Les mâles peuvent peser de 1 100 à 1 400 g, les femelles jusqu'à 1 600 g. Les plus gros spécimens sont des femelles qui, comme la plupart des serpents, sont légèrement plus grandes et plus lourdes que les mâles et peuvent atteindre jusqu'à 2 200 g.

Le python vert est un serpent constricteur arboricole ovipare. C'est un animal essentiellement nocturne qui se nourrit de rongeurs et d'oiseaux qu'il chasse depuis une branche plus basse la nuit.

Morelia viridis vit dans la forêt tropicale, ou aux abords de clairières de son aire de répartition. On le rencontre jusqu'à des hauteurs de 2000 mètres d'altitude.

Le régime alimentaire de Morelia viridis se compose principalement d'oiseaux, de chauve-souris, d'autres petits mammifères et parfois de reptiles. Toutefois, Switak^{[réf. nécessaire]} a mené des travaux de terrain sur la question des oiseaux : en examinant le contenu de l'estomac de plus de 1000 animaux, il n'a trouvé aucune preuve de ce type de proies.

Morelia viridis est une espèce ovipare. La femelle pond entre 6 et 32 œufs, pour une incubation allant de 40 à 65 jours. À la naissance, lors de l'éclosion, les juvéniles sont de couleur jaune ou rouge. Ils prendront leur couleur définitive d’adulte entre le 6 mois et 1 an.

Des cas d'hybridations entre cette espèce et sa cousine Morelia spilota ont été rapportés[3].

Morelia viridis est probablement l'une des espèces de serpents les plus recherchées par les collectionneurs terrariophiles^{[réf. nécessaire]}. Bien qu'il se reproduise en captivité, il est encore trop souvent braconné. À ce fléau s'ajoute la dégradation de son habitat comme la déforestation, la culture sur brulis ou encore la chasse.

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  Ménagerie du jardin des plantes - Paris/France
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  jeune de couleur rougeâtre
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  jeune de couleur jaunâtre
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  jeune de couleur jaunâtre

• Schlegel, 1872 : De Dierentuin van het Koninklijk zoölogisch Genootschap Natura Artis Magistra te Amsterdam, Reptilia. Amsterdam, p. 1-64.

• (en) Référence Animal Diversity Web : Morelia viridis
• (en) Référence CITES : espèce Morelia viridis (Schlegel, 1872) (+ répartition sur Species+) (consulté le 31 mai 2015)
• (fr) Référence CITES : taxon Morelia viridis (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le 31 mai 2015)
• (fr+en) Référence ITIS : Morelia viridis (Schlegel, 1872) (+ version anglaise)
• (en) Référence NCBI : Morelia viridis (taxons inclus)
• (en) Référence Reptarium Reptile Database : Morelia viridis (Schlegel, 1872)
• (en) Référence UICN : espèce Morelia viridis (Schlegel, 1872) (consulté le 31 mai 2015)

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Morelia viridis » (voir la liste des auteurs).

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