Pythodoris de Trallès

Pythodoris de Trallès (Philométôr) est une reine du Pont née vers 29 av. J.-C. et morte vers 33 ap. J.-C.

Pythodoris de Trallès
Titre
Reine du Pont
21 ap. J.-C.
Prédécesseur Polémon Ier
Successeur Antonia Tryphaena
Biographie
Date de naissance ca. 29 av. J.-C.
Date de décès ca. 33 ap. J.-C.
Père Pythodoros de Trallès
Mère Antonia de Trallès
Conjoint Polémon Ier du Pont, Archélaos de Cappadoce
Enfants M. Antonius Polemo Ier, Artaxias III Zénon, Antonia Tryphaena

Origine

Pythodoris est une fille de l'ethnarque Pythodoros de Trallès, notable de Nyssa, et d'Antonia de Trallès dite aussi « Antonia Evergète de Smyrne » qui est la fille putative de Marc Antoine[1] et de sa seconde épouse Antonia Hybrida Minor, fille de Caius Antonius Hybrida.

Reine

Strabon, son contemporain, décrit Pythodoris, comme « une femme de grand sens, douée d'une véritable capacité administrative ». Elle épouse en premières noces vers 13 av. J.-C. le roi Polémon Ier du Pont. Elle règne seule après sa mort en 8 av. J.-C. sous le protectorat romain.

Toujours selon Strabon, Pythodoris a annexé à ses États toute la contrée qui touche aux pays barbares qu'elle possédait déjà. Elle y avait réuni de même la Zélitide et la Mégalopolitide. Quant à Cabires, dont Pompée avait fait une ville sous le nom nouveau de Diospolis, elle l'a encore agrandie, et, changeant une troisième fois son nom, l'a érigée en capitale de ses États[2].

Phythodoris épouse en second mariage Archélaos de Cappadoce. Cette union politique entre deux de ses alliés déplaît à Rome, qui place alors son royaume sous son administration directe.

Union et postérité

De son union avec Polémon Ier, Pythodoris est la mère de[3] :

Notes et références

  1. Christian Settipani, Continuité des élites à Byzance durant les siècles obscurs. Les princes caucasiens et l'Empire du VIe au IXe siècle, Paris, de Boccard, , 634 p. [détail des éditions] (ISBN 978-2-7018-0226-8), p. 408.
  2. Strabon, Livre XII, « Le Pont », chapitre 3, § 29.
  3. Selon Strabon, Géographie, livre XII, 3, « Le Pont », § 29 : « de ses deux fils, l'aîné règne actuellement l'autre a toujours vécu en simple particulier se contentant d'aider sa mère dans les soins du gouvernement ».

Article connexe

Bibliographie

  • Maurice Sartre, Le Haut Empire romain , « Les provinces de Méditerranée orientale d'Auguste aux Sévères », Points Histoire, 1997 (ISBN 2020281538).
  • Christian Settipani, Continuité gentilice et continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l'époque impériale, Oxford, Linacre College, Unit for Prosopographical Research, coll. « Prosopographica et Genealogica / 2 », , 597 p. (ISBN 1-900934-02-7), p. 111.
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